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Changeling - Clint Eastwood (2008)


Steve

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Los Angeles, 1928. Christine Collins quitte son fils Walter pour aller travailler. Le soir, quand elle rentre, elle retrouve la maison vide. Elle s'engage alors dans une longue recherche effrénée. Quelques mois plus tard, on lui ramène un garçon de 9 ans, qu'on lui dit être Walter. Christine le ramène chez elle mais elle sait, au fond d'elle, qu'il n'est pas son fils...

 

Et bein c'est pas encore celui-là qui va me réconcilier avec Eastwood. C'est mélo, ça veut raconter beaucoup trop de choses en trop peu de temps, et puis je sais pas je trouve toujours ses méthodes assez ampoulées. Dans celui-là, Eastwood passe presque la moitié de son temps à démontrer à quel point sa reconstitution des années 20 est extraordinaire (en particulier dans les dialogues et les manières des personnages) alors qu'on aimerai voir ces mêmes personnages un peu moins statiques. Après il y a également de brusques changements de ton, qui ne joue pas forcément en faveur du film (les scènes à l'asile ou les meurtres de Wineville). Comme il s'agit d'une histoire vraie, il est difficile d'en demander des comptes au scénariste ou au cinéaste. Ce qui fait la force de Changeling au final, c'est vraiment les compositions de Jolie, Malkovich (dans des rôles qui sont taillés sur mesure il est vrai) et plus surprenant de Jeffrey Donovan en capitaine de police à l'ambiguïté assez intriguante.

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