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Basculo Cui Cui

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Tout ce qui a été posté par Basculo Cui Cui

  1. coper coller de l'ami barracuda de nanarland : [img]http://www.nanarland.com/Chroniques/blackninja/blackninja2.jpg[/img] Enfin un film de ninja qui se passe en France... Ah bon, des baguettes de pain bourrées de coke et des bouteilles d'Evian ça suffit pas pour faire croire qu'on est en France ? Oui bon, c'est vrai, c'est hallucinant ce que les artifices déployés par Godfrey pour faire croire que Black Ninja a été tourné dans l'héxagone manquent de subtilité. A la rigueur il aurait carrément pu mettre "made in France" en bas de l'écran. [img]http://www.nanarland.com/Chroniques/blackninja/black05.jpg[/img] Un film où l’on donne beaucoup de pains « Un bon film, c’est d’abord un bon méchant » disait Alfred Hitchcock. Dans Black Ninja, les méchants se sont Stuart Smith, Grant Temple et Pierre Tremblay, ce qui donne déjà une bonne idée des abysses de nullité que l'on se propose de sonder ici. [img]http://www.nanarland.com/Chroniques/blackninja/dialogue.gif[/img] "-Grant : Dis donc Stuart, tout le monde dit que tu fais la tronche pendant tout le film ! -Stuart : Même pas vrai d'abord !" Black Ninja réunit en effet un casting de rêve puisqu'au générique on ne trouve pas moins que Alphonse Béni, Richard Harrison, le grand Stuart Smith, Pierre Tremblay et même Paulo Tocha alias Bruce Stallion, sosie improbable de Stallone qui fait ici de la figuration à peine intelligente. Evidemment, pour la réalisation, qui d'autre que Godfrey Ho aurait-on pu choisir ? Caramba ! se dit le nanardeur hispanique. Yé crois bien qué yé souis tombé sour oune gros nanar. Et effectivement comme nous allons le voir, Black Ninja est gros, Black Ninja est un nanar. [img]http://www.nanarland.com/Chroniques/blackninja/blackninja1.jpg[/img] Le scènario est d'une non-originalité confinant à l'exercice de style, surtout pour qui a déjà vu un ninja de Godfrey Ho. L'histoire est celle de deux policiers d'Interpol (n’oubliez pas de prononcer Interpôle) Alphonse Béni et Richard Harrison (alias Alvin et Gordon), ninjas à leurs moments perdus lancés à la poursuite de deux trafiquants de drogue qui ont par ailleurs tué la femme d'Alphonse (à ce sujet ne pas manquer la scène de l'agonie où, au cours des dix bonnes minutes que met sa femme à mourir dans ses bras, Alphonse Béni ne songe pas un instant à appeler le SAMU). [img]http://www.nanarland.com/Chroniques/blackninja/black07.jpg[/img] Alphonse Béni est le Black Ninja. La preuve, il est Noir et il y a marqué « Ninja » sur son bandana. [img]http://www.nanarland.com/Chroniques/blackninja/black11.jpg[/img] Même en calbute, un ninja reste un ninja. La seule chose que l'on regrettera finalement c'est que si les deux méchants Grant Temple et Stuart Smith ("Randolph") sont bien des ninjas, ils ne font partie d'aucune secte cherchant à conquérir le monde. [img]http://www.nanarland.com/Chroniques/blackninja/dialogue2.gif[/img] -Grant : Pour en revenir à ce que je disais tout à l'heure, c'est vrai que tu fais tout le temps la gueule ! -Stuart : Pfff, n'importe quoi l'autre !" [img]http://www.nanarland.com/Chroniques/blackninja/Black12.jpg[/img] Paulo Tocha, dans un rôle inspiré [img]http://www.nanarland.com/Chroniques/blackninja/black13.jpg[/img] Un autre figurant, très inspiré lui aussi Bien sûr, on est chez Godfrey Ho et que serait un film de Godfrey Ho sans des morceaux d'un autre film asiatique absolument sans rapport collés n’importe comment ? Ici l'autre film est supposé nous conter l'histoire d'un Chinois nommé Edmond (n'importe quoi) dont le père a été tué par un certain Tiger, de son état nervi de Grant Temple. Là aussi la nanardise suinte, notamment dans les bastons filmées en accéléré très accéléré, mais aussi dans l'ami du héros et sa salopette ridicule, sans parler du fait qu'Edmond ne cesse de clamer haut et fort qu'il n'est pas effrayé et n'en passe pas moins la moitié de son temps à prendre la fuite. [img]http://www.nanarland.com/Chroniques/blackninja/black08.jpg[/img] La fameuse salopette Ce film est étonnant à plus d'un titre. D'abord parce que pendant un bon moment, il ne se passe rien. En dehors des scènes d'action ce film est incroyablement mou mais heureusement le nanardeur est sauvé de la monotonie par des doublages véritablement hors du commun. J’en veux pour preuve les deux morceaux d’anthologie disponibles sur le site. [img]http://www.nanarland.com/Chroniques/blackninja/black10.jpg[/img] Grant (en lui même) "Mais pourquoi diable Stuart Smith ne peut jamais s’empêcher de faire la gueule ?" Mais Black Ninja, ce sont aussi des ninjas qui ont une façon bien particulière de se battre, c'est à dire en accéléré bien sûr et surtout en moulinant frénétiquement des bras avant de lancer leurs attaques spéciales de ninjas. C'est bien simple, on dirait une bande de gamins sous ecstasy chantant "pousse là là là et moud l'café" sur un rythme de techno effréné. [img]http://www.nanarland.com/Chroniques/blackninja/black02.jpg[/img] Pour Yamakasi, Luc Besson a tout piqué sur Black Ninja Enfin, dans Black Ninja, il y a des pastèques. Un lien étrange unit indiscutablement Richard Harrison à ce fruit dans une relation de soumission-punition puisque ici aussi, après le charcutage au sabre de Ninja Terminator, plusieurs pastèques ont été maltraitées au cours de ce film. Qu'on se le dise, si un jour les "cannibals pasteks from outer space" se décident à envahir la Terre elle n'ont qu'à bien se tenir parce que je connais un ninja qui les attend déjà de pied ferme ! [img]http://www.nanarland.com/Chroniques/blackninja/black14.jpg[/img] Richard Harrison, la classe quoiqu’il arrive, même quand il surveille des pastéques... Allez, un bon 3/5 pour le plaisir de retrouver tous nos ninjas préférés réunis dans le même film et pour un générique de début qui n’hésite pas à repomper le thème (pourtant connu) de « 2 flics à Miami » !! [img]http://www.nanarland.com/Chroniques/blackninja/blackninja4.gif[/img] [img]http://www.nanarland.com/Chroniques/blackninja/black041.jpg[/img] -Et là sur ce polaroïd, tu vas pas me dire que tu fais pas la gueule ! -Ouais ben t'as vu dans quoi on joue aussi... Cote de rareté : 3/Rare Encore un film au parcours étrange. On le retrouve aux Etats Unis dans un pack blackspoitation "Bad Azz Muthaz 4" des plus curieux au côté de "G.I. Bro" qui n'est autre que le fameux "Inglorious Bastard" d'Enzo G. Castellari avec Fred Williamson et Bo Svenson et "Soul Brothers of Kung Fu" avec l’ineffable Bruce Li. Belle bête… Il existe aussi une version chez "Kung Fu Flix 4U" qui curieusement crédite Alphonse Beni du nom de Chris Kelly. Le petit frère de Jim Kelly ? [img]http://www.nanarland.com/Chroniques/blackninja/gze7048.jpg[/img] En France, une seule version VHS semble exiter chez "Delta Video". Attention de ne pas le confondre avec "The Black Ninja" film d’action récent qui n’a visiblement rien à voir… [img]http://www.nanarland.com/Chroniques/blackninja/blackninja4.jpg[/img] Barracuda : 3
  2. copier coller de l'ami nikita de nanarland : MISSION SUICIDE : STRIKE COMMANDO 2 (Strike Commando 2 / Trappola diabolica) Bruno Mattei est un homme qui ne fait jamais les choses à moitié. Après avoir révolutionné le film de guerre ramboesque avec le premier «Strike Commando », où Reb Brown nous offrait une prestation nanardesque d’anthologie, le maître de Cinecittà ne pouvait rester longtemps sans tourner de nouvelles aventures musclées aux Philippines. Suivant la logique du «ça a marché une fois, ça marchera 50 fois », l’ami Bruno s’était dépêché d’usiner dans l’archipel un «Double target » avec Miles O’Keeffe en Chuck Norris du pauvre, puis ce «Mission suicide », suite du mirifique «Strike Commando ». Autant dire tout de suite, pour calmer les ardeurs des fans du premier, que «Mission suicide : Strike Commando 2 » n’atteint pas l’intensité de son prédécesseur. La faute en incombe en partie à l’absence de Reb Brown, remplacé ici par le monolithique Brent Huff, naguère jeune premier de films érotiques («Gwendoline ») et de ninjateries diverses (il était apparu dans le «American ninja » avec Shô Kosugi). Mais surtout, «Mission suicide» n’a pour ainsi dire rien à voir avec «Strike Commando », si l’on excepte le fait que le héros s’appelle Michael Ransom et que la guerre du Vietnam est évoquée le temps de quelques scènes. «Mission suicide » aurait pu porter le sous-titre de «Portés disparus 4 » sans que ça change grand-chose, mais Mattei a dû se dire que tant qu’à avoir un début de franchise, il valait mieux l’exploiter comme on pouvait. Le film n’est cependant pas dénué d’intérêt, bien qu’il ne s’agisse pas là d’un Bruno Mattei de première cuvée. Malgré ce que le titre français et les illustrations promotionnelles voudraient nous faire croire, «Mission suicide » n’est pas un film de guerre, en dépit du nombre assez impressionnant de cartouches gaspillées à l’écran. L’œuvre se veut au contraire un film d’aventures exotique dans la plus pure tradition indianajonesque. Oui, enfin, ils aimeraient bien…Le problème n’est pas tant ici de déterminer à quel genre appartient ce film, mais lequel il démarque le plus. Mais nous allons y revenir… Brent Huff nous fait une démonstration de son fabuleux jeu d'expression. Michael Ransom, héros du premier «Strike commando », est contacté par les services secrets pour retrouver Vic Jenkins, son ancien supérieur au Vietnam, qui a mystérieusement disparu. Ransom se met en chasse aux Philippines pour retrouver son ami, qui lui avait naguère sauvé la vie. Il va en chemin se colleter avec des méchants divers, rencontrer une belle blonde qui va partager son aventure, et affronter diverses chausses-trapes et trahisons, avant de faire place nette à grands coups de bazooka. Brent et ses chouettes copains tentent de nous faire croire qu'on va voir un film de guerre. L’histoire est des plus banales, mais c’est son traitement qui va faire la différence. Tout d’abord, une curiosité attire l’œil du spectateur dès le générique : la présence, dans le rôle de Vic Jenkins, de…Richard Harris ! J’ai mal lu, se dit-on, ça doit être Richard Harrison…Hé non, c’est bien Richard Harris, celui de «Un homme nommé cheval », «Les Oies sauvages », «Gladiator » et « Harry Potter », venu se compromettre dans un film de Mattei. Richard Harris a pourtant prétendu qu’il était à la retraite durant les années 80…Le film a-t-il été tourné par un sosie, Mattei l’a-t-il filmé à son insu ? Toujours est-il que c’est bien lui et nul autre, l’air aussi peu concerné par ce qu’on lui fait jouer que s’il tournait une publicité pour un whisky japonais. Il a sans doute été embauché parce que Mike Monty n’était pas disponible… Mécontent de son expérience avec Mattei, Richard Harris se défoule sur Brent Huff... Passé cette surprise, le film démarre un peu mollement. Mike Ransom démarre aux Philippines une enquête assez pépère et peu chargée, durant le premier quart d’heure, en scènes véritablement nanardes. A part l’apparition de Jim Gaines, le noir de service de la série Z philippine (il joue un sbire rapidement estourbi), pas grand-chose pour stimuler le nanardeur endurci dans ce qui semble être une série B un peu molle. Puis notre héros rencontre dans une taverne malfamée celle qui va être sa compagne d’aventures. Mary Stavin, ancienne miss Suède, joue (effroyablement mal) une patronne de bistrot qui passe son temps à faire des concours de beuveries avec ses clients les plus soûlards. Attendez, mais…cette scène où la nana se mesure à un ivrogne obèse pour savoir qui boira le plus de verres…c’est tout droit sorti des «Aventuriers de l’arche perdue » ! Le cinéphile a à peine le temps de se remettre du choc que surgit dans la taverne un méchant sadique à lunettes, coiffé d’un grand chapeau et entouré de sbires. Le plagiat du premier Indiana Jones continue sans aucune vergogne ! A ceci près que les hommes de main du méchant sont…des ninjas ! Après la destruction de la taverne, Ransom se retrouve à devoir traîner après lui la nana, comme dans «Les Aventuriers… ». La demoiselle étant assez empotée (tiens on avait cru comprendre que c’était une baroudeuse dure à cuire habituée des Philippines ?), ils ne vont pas arrêter de se chamailler, comme dans «A la poursuite du diamant vert ». Cependant, les méchants leur tendent un traquenard, et Ransom se retrouve torturé comme dans «L’Arme fatale »… Arrêtons là, car vous avez dû comprendre la logique. Bruno Mattei est en effet un malin qui, à défaut d’avoir du talent, sait parfaitement maîtriser les technologies de pointe, et notamment un outil très performant : la photocopieuse ! Après l’avoir fait marcher à toute berzingue sur une copie de «Rambo 2 » pour produire le premier «Strike Commando », l’ami Bruno s’est dit qu’il serait plus avantageux de la mettre en action non pas sur un seul film, mais sur une bonne dizaine ! Ainsi, «Mission suicide : Strike Commando 2 » s’apparente à un véritable jeu de piste pour cinéphile, où le but serait de deviner sur quel film a été copiée quelle scène. La quasi-totalité des morceaux de bravoure du grand Œuvre de Mattei sont en effet littéralement décalqués sur des blockbusters américains facilement identifiables. Que ce soit dans l’action, les personnages, les situations, la musique, etc, on reconnaît pêle-mêle des influences de (accrochez-vous) : Full Metal Jacket, Apocalypse Now, Les Aventuriers de l’arche perdue, A la poursuite du diamant vert, Rambo 2, L’Arme fatale, et j’en oublie sans doute ! Mattei aurait dû travailler dans la contrefaçon, il a manifestement un don pour ça ! Mais le film, à part cela, est-il drôle ? Passée une première demi-heure un peu faible, «Mission suicide » verse heureusement dans le kitsch le plus complet et, s’il ne stupéfie pas par sa bêtise brute comme «Strike Commando », nous sert suffisamment de moments crétins et de dialogues débiles («Voici mon fidèle bras droit, le Capitaine Streszinsky du KGB. Je l’appelle crevette, c’est plus simple ») pour passer un agréable moment. Les acteurs y sont pour beaucoup. Brent Huff, s’il n’atteint pas le ridicule de Reb Brown, a le bon goût de se montrer l’un des héros les moins charismatiques de toute l’histoire de la série B. Le visage mobile comme une planche, motivé comme un veilleur de nuit payé en tickets-restau, Brent Huff parvient à se montrer moins expressif que les bouts de cigare qu’il mâchouille régulièrement. Il se retrouve de surcroît affublé dans la VF de la même voix de baroudeur que Reb Brown dans «Strike Commando », ce qui suffit à mettre de bonne humeur. Brent Huff s'entraînant à battre Mark Gregory sur son terrain. Le quotient nanar est cependant largement assuré par l’héroïne, Mary Stavin, une blonde délavée particulièrement grimacière qui, imitant à la fois Karen Allen dans «Les Aventuriers de l’arche perdue » et Kathleen Turner dans «A la poursuite du diamant vert », passe son temps à hurler des insanités durant tout le film ! Enfin, dans le rôle du méchant en chapeau, le méconnu Mel Davidson (un acteur présent dans de nombreux Z philippins), est d’un ridicule que l’on croirait sorti du «Magnifique » avec Belmondo. Mélangeant action pure et dure, morceaux de bravoure décalqués au plan près des films de Spielberg, humour pesant, combats de ninja, mitraillages ramboesques, le tout assaisonné d’une ignoble musique au synthétiseur imitant (très mal) le style de John Williams, «Mission suicide » nous offre quelques petits moments de gourmandise nanarde. On citera un magnifique combat final filmé en accéléré, ce qui donne l’impression que Benny Hill tourne un remake de «L’Arme fatale ». Sans être un must absolu (pour certains films, il est inutile de fouiller tous les soldeurs de sa région ou de se ruiner en achetant sur ebay des VHS à 150 euros !), «Mission suicide » est un petit nanar sympathique qui nous prouve une fois de plus que si l’on ne réussit pas toujours des chef-d’œuvres en copiant sur ses voisins, on peut au moins amuser les cinéphiles pervers ! Par ailleurs, on ne nous explique pas vraiment ce qu'est la mission suicide promise par le titre français. C'est peut-être celle du malheureux qui s'attendrait à voir un bon film?? En bonus, quelques répliques : L’héroïne (Mary Stavin), capturée par le méchant : «Je n’ai que mon corps à vous offrir ! » Le méchant : « Je déteste les femmes ! » « Ho, je vois, vous êtes de l’autre bord ? » « Je déteste les homosexuels ! » L’héroïne encore, s’adressant à Brent Huff : «Je savais que tu ne m’attirerais que des emmerdes ! TOUT CA EST RIDICULE ! » Ce sera notre mot de conclusion, merci Mary Stavin ! MISSION SUICIDE : STRIKE COMMANDO 2 Année : 1989 Réalisateur : Bruno Mattei Pays : Italie Genre : Rambo à la poursuite des aventuriers de l’arme fatale Catégorie : Aventures et péplums Avec : Brent Huff, Mary Stavin, Richard Harris, Mel Davidson, David Brass Nikita : 2
  3. copier coller de l'ami nikita de nanarland : STRIKE COMMANDO Copier un film est un exercice à haut risque. Ainsi, Bruno Matteiaurait dû y repenser à deux fois avant de plagier «Rambo 2 ». Ce film est en effet des plus difficiles à imiter tant il est gracieux et subtil. La poésie du scénario, la légèreté des dialogues, et surtout l’interprétation délicate et raffinée de Sylvester Stallone font de l’imitation de ce chef-d’œuvre post-moderne une entreprise des plus ardues. Comment ? Non, non, je ne suis pas fou. C’est juste que j’ai vu «Strike Commando» et que l’ensemble de mes valeurs esthétiques se trouve désormais remis en cause… Ce film de l’illustre Mattei est en effet si profondément, violemment stupide qu’il constitue une sorte de point de non-retour de la série B guerrière basse du front. Comme me le disait MrKlaus qui m’a prêté cette superbe VHS d’époque, Il FAUT que le monde SACHE ! Sache qu’il est possible de faire encore plus crétin que «Ultime mission » et «Delta Force 2 » REUNIS ! Scène après scène, ce film de Bruno Mattei s’enfonce si rageusement dans la bêtise la plus profonde que le spectateur, abasourdi par une telle folie furieuse, ne peut plus que constater que passé les bornes, il n’y a plus de limites ! Festival d’incompétence, d’hystérie bestiale, de hurlements bovins, «Strike Commando» a toutes les chances de vous laisser pantois ! Il fait partie des films qui se découvrent et se dégustent d’une traite, pour voir avec délice ses auteurs rajouter, d’une minute sur l’autre, couche après couche d’épaisse connerie. Les grandes réussites du cinéma reposent parfois sur le choix de leurs acteurs : ce film de Mattei tendrait à confirmer cela tant il repose sur les épaules d’un homme – et quel homme !. Reb Brown, puisque c’est de lui qu’il s’agit, nous offre un véritable festival, qui fera sans nul doute de cet opus magnum le film ultime de sa filmographie, celui où son talent se sera le mieux exprimé. Reb Brown est : RAMB…, heu pardon, RANSOM !!! Le héros des sublissimes «Yor le chasseur du futur », « Captain America » version 79 et «Hurlements 2» interprète ici le rôle exigeant de Michael Ransom, armoire à glace au bandana immuablement soudé sur la tête. L’essentiel de l’action du film se situe durant la guerre du Vietnam, durant laquelle ledit Ransom représente le top de la crème de l’élite des commandos spéciaux américains. Mais l’une de ses missions tourne mal : durant l’attaque d’un camp vietcong, les ordres ineptes de l’antipathique Colonel Radek (Christopher Connelly) causent la perte de la quasi-totalité du commando de Ransom. Notre héros échappe de justesse à la mort, pour être recueilli par un camp de maquisards vietnamiens anti-communistes. Ses ennuis ne font cependant que commencer… Faisons une pause pour décrire les ingrédients de la tambouille qui nous est proposée. Production italienne tournée aux Philippines, le film opère un mélange particulièrement détonant des potentialités de deux cultures nanardes déjà corsées à la base. La distribution, très riche, ne manquera pas d’intéresser l’amateur de cinéma déviant car, comme disait l’autre, y’a de la faune. Dans le rôle du louche et suintant Colonel Radek, de l’US Army, nous trouvons Christopher Connelly, guest-star peu concernée qui tente de donner le change en faisant des grimaces. Connelly, qui eut son heure de gloire dans le feuilleton «Peyton Place», vint ensuite échouer (dans tous les sens du terme) dans le bis italien. On le vit notamment dans des merveilles comme «Les Guerriers du Bronx », «Les Prédateurs du futur », « Manhattan Baby », etc. Le rôle du Colonel Traut…heu, pardon, du Major Harriman, supérieur direct de Ransom, est tenu par un habitué du cinéma bis philippin, Mike Monty, étrangement non cité au générique. Acteur occidental de service pour tout nanar tourné aux Philippines (il habite sur place), Mike Monty se limite à prendre des airs constipés, sa sobriété lui permettant d’être le moins mauvais du lot. Dans le bref rôle d’un vieux français alcoolique, compagnon des maquisards vietnamiens, cette vieille baderne de Luciano Pigozzi (alias Alan Collins) apporte le label certifié «cinéma bis italien». Présent dans un nombre stratosphérique de séries B et de nanars transalpins du début des années 60 à la fin des années 80, Pigozzi est à un nanar italien d’époque ce que Paul Préboist ou Roger Carel sont à une bonne comédie à la française : une marque d'authenticité! Une autre touche de bis philippin est apportée par la discrète présence de Jim Gaines (crédité sous le nom de «James Gainers»), noir américain résidant dans l’archipel, et immuable troisième couteau de ce cinéma méconnu. Jouant un aide de camp de Radek, bizarrement nommé «Trash » (un hommage aux Guerriers du Bronx ???), Gaines se fait surtout remarquer par le bandeau assez risible qu’il arbore sur la tête durant presque tout le métrage. Enfin, last but not least, dans le rôle du méchant numéro 1, officier soviétique instructeur des vietcongs et brute sadique qui donnera du fil à retordre à notre héros, le méconnu Alex Vitale nous offre une prestation tout simplement phénoménale de ridicule involontaire, jouant l’un des méchants les moins subtils jamais vus au cinéma ! Mais nous y reviendrons plus tard… Car la star du film, que dis-je sa lumière divine, c’est Reb Brown. Je ne m’encombrerai pas de précautions en affirmant que Brown, certes aidé par le doublage français (mais la VO est paraît-il du même niveau), touche ici au pur GENIE. Rarement aura-t-on vu prestation d’acteur aller si radicalement à l’encontre des intentions poursuivies par le réalisateur et de l’effet recherché auprès du spectateur ! Passons sur l’aveuglante parenté entre Ransom et Rambo, dont l’évidence phonétique ne fait que nous renvoyer au manque de complexes de Bruno Mattei, qui n’hésite pas à copier des scènes entières de «Rambo 2 ». Cela ne serait rien sans l’ébouriffante performance de son acteur principal qui, touché par la grâce, joue son personnage avec toute la délicatesse d’un gnou enragé et dopé aux stéroïdes. Autant le dire tout de suite, bien plus que l’épouvantable bande-son au synthétiseur, la vraie B.O. de «Strike Commando », ce sont les hurlements de Reb Brown. Notre héros passe en effet L’INTEGRALITE du métrage à beugler comme un damné, et ce dans n’importe quelle situation. Et ce qu’il aboie, c’est tout simplement du Shakespeare. BEEUUUUUUUUUUAAAAAAAAAAAAAAARRRRRRRRRRRRRRR ! BEEUUUUUUUUUUAAAAAAAAAAAAAAARRRRRRRRRRRRRRR ! BEEUUUUUUUUUUAAAAAAAAAAAAAAARRRRRRRRRRRRRRR ! ENFOIRES DE SALOPERIE DE VIETCONGS DE MERDE! BEEUUUUUUUUUUAAAAAAAAAAAAAAARRRRRRRRRRRRRRR ! CHIERIE DE BORDEL DE MERDE ! BEEUUUUUUUUUUAAAAAAAAAAAAAAARRRRRRRRRRRRRRR ! CREEEVE, FUMIER! Voilà, vous venez d’avoir un extrait de la crème du dialogue de «Strike Commando». Vous en voulez encore ? BEEUUUUUUUUUUAAAAAAAAAAAAAAARRRRRRRRRRRRRRR ! BEEUUUUUUUUUUAAAAAAAAAAAAAAARRRRRRRRRRRRRRR ! BEEUUUUUUUUUUAAAAAAAAAAAAAAARRRRRRRRRRRRRRR ! Le plus énorme étant encore de voir notre gros bœuf, les muscles saillants, armé jusqu’aux dents, courir à découvert dans une rizière tandis que les viets le canardent, et hurlant au milieu des explosions «Enfoirés de vietcongs, j’vous aurai ! » Une extraordinaire vision nanarde chimiquement pure. Revenons donc au récit : recueilli par des villageois viets pro-américains, notre délicat héros se voit accueilli tel un héros. Les villageois agitent tous les bras en signe de vénération en bramant « Aaaa-méricain ! Aaaaa-méricain ! » Ransom se voit proposer de tuer un vietcong prisonnier. «Pourquoi voulez-vous que je tue un homme désarmé à bout portant ? » s’écrie notre ami. «Parce que la chienlit doit être détruite !», lui répond une belle villageoise. Devant le refus de Ransom, le vieux français Alan Collins lui explique la situation géopolitique de la région : «Ils sont extrêmement déçus. Ils vous considèrent comme leur sauveur. Pour eux, tous ceux qui viennent d’Amérique représentent la liberté ! » Dans cet oasis américanophile, notre héros se lie d’amitié avec un gamin vietnamien qu’un doublage français indigne du pire dessin animé achève de rendre particulièrement irritant. «Tu m’emmèneras, américain, quand la guerre sera finie ?» lui demande l’enfant, qui désire aller à Disneyland, «un endroit où y’a Donald Duck et Mickey qu’ont leur maison». «Ouais, c’est exact », répond Ransom «Le pop-corn et les friandises poussent sur les arbres. Et les enfants ont le droit de manger tout ce qu’ils veulent.» Mais ce moment idyllique n’aura qu’un temps et la cruelle réalité de la guerre va bientôt étendre à nouveau sur Ransom et ses amis son lourd manteau d’acier plombé. Au cours d’une bataille en règle contre les vietcongs, nous faisons la connaissance de l’antagoniste de notre héros, le vil officier soviétique Jakoda. C’est pour moi l’occasion de revenir sur le fabuleux comédien qui interprète ce rôle : Alex Vitale ! Autant vous dire qu’à l’heure où j’écris, j’ignore tout de cet acteur à la carrière plus que brève, à commencer par sa nationalité. A-t-il été découvert dans un club de culturisme malfamé des faubourgs de Brooklyn, ou dans les rangs des hooligans supporters de l’A.S. Roma ? Peu importe au final, le résultat est là sous nos yeux : épais comme un gorille gonflé à l’hélium, grimaçant, bestial, Alex Vitale est le partenaire rêvé de Reb Brown, dont il sublime le jeu par la simple loi de la relativité ! BEUUUUAAAAAAAAARRRRR ! BEUUUUAAAAAAAAARRRRR ! Répète un peu, que je joue mal ! Aaaargh…Hu..houes…mal…gargl…. Chargé par son commandement de ramener une preuve de la présence des soviets au Vietnam, Ransom va retrouver tous ses amis villageois massacrés par les hommes de Jakoda ! Nous assistons alors à non pas une, mais DEUX des meilleures scènes du film, mises bout à bout par un Bruno Mattei frappé d’un éclair de génie. Reb Brown nous fait tout d’abord profiter de ses talents d’acteur dramatique, grimaçant comme un perdu face à l’agonie du jeune villageois. Le jeu désopilant de Brown acquiert, grâce aux dialogues, encore plus d’impact. L’enfant, couvert de ketchup : «Américain…dis-moi encore Disneyland…» Reb Brown : «Y’a…y’a des tas de pop-corn, tu sais…Y’en a plein partout sur les arbres, ouais. Y’a aussi…des fontaines de barbapapa, du chocolat et des bonbons…et le génie de la lampe qui vous accorde tout ce qu’on désire !» JAKOOOODDAAAAAAAAAAAAA ! Reb Brown se rue alors au camp vietcong l’arme au poing, sa stratégie consistant à vider, au hasard et en beuglant, tous ses chargeurs dans le décor ! Je dis bien dans le décor, puisqu'il n'y a personne en vue !!! JAKOOOODDAAAAAAAAAAAAA ! JAKOOOODDAAAAAAAAAAAAA ! SORS DE TON TROU SALOPAAAAAAAAAAARD !!!! Et là, scène à peine croyable (dans le sens : comment ont-ils pu tourner ça ?) : Reb Brown ayant vidé tous ses chargeurs dans les huttes désertes, se trouve encerclé par les vietcongs et capturé. Les méchants avaient tout simplement attendu, à l'abri que l'abruti achève de vider ses chargeurs dans le vide. Soit Bruno Mattei était conscient de la connerie de son héros et a voulu introduire du second degré, soit rien ne l’arrêtera plus dans l’escalade de la chute ! Prisonnier des communistes, interrogé par une sorte d’Ilsa soviétique complice de Jakoda, Ransom va résister à toutes les tortures, et s’évader (en s’écriant «Comment on dit au revoir en russe ? Auf wiedersehen ? ») pour prendre sa revanche ! Inutile de raconter plus avant l’histoire de manière linéaire. Vous aurez compris que nous sommes face à l’un des films les plus bourrins et les plus hystériquement bêtes de l’histoire du nanar d’action. Il n’y a littéralement aucune scène qui ne croule sous le ridicule le plus épais ou ne laisse paraître un ahurissant manque de talent. Acteurs dopés au crack, figurants hagards (un grand bravo aux soldats vietcongs, qui s’agitent dans des spasmes d’agonie avant même que le héros n'ait tiré), musique hystérique… La bêtise générale de l’œuvre se trouve encore multipliée par un rythme frénétique qui enfile les moments grotesques sans laisser littéralement au spectateur le temps de souffler. Voilà pour tôa, canaille ! BEEUUUUUAAAAAAAAAAAAARRR !!! Diantre, je suis fait ! Gasp, les américains sont vraiment les plus forts ! BEEEUUUUUAAAAAAAAARRGLLLL ! Le comble étant atteint par le combat entre Ransom et Jakoda, choc de deux gros bovidés en furie dont la profonde lobotomie se trouve symbolisée par un coup de boule mutuel qui restera dans les annales ! Sans vouloir trop révéler de la fin, je vous dirai simplement qu’elle comporte certaines des scènes d’action les plus lamentablement ratées du film. Ayant endossé pour l’occasion un splendide bandana jaune, notre héros y mitraille de malheureux figurants philippins sans doute payés en bols de riz et capables de rater un Reb Brown (autant dire un éléphant !) à trois mètres dans un couloir ! Le final comporte également l’un des plus magnifiques mannequins en mousse de tous les temps, achevant sur une note digne de lui le nanar guerrier qui relègue l’intégralité de la filmographie de Chuck Norris au rang de tambouille pour fiottes intellectuelles. BEEEEUUUUUUUAAAAAAAAAAAARRRRRRRRRRRRRRR !!!!!!!! CREVE SALOPARD !!! Le méchant a eu tellement peur qu’il s’est transformé en mannequin. A noter que le métrage se clôt sur une voix off incompréhensible de Reb Brown, qui insiste lourdement sur le fait que «Toute ressemblance avec des personnes ayant existé serait purement accidentelle…Pourtant ça me rappelle quelqu’un. » Soit Mattei voulait faire là allusion à des événements politiques réels, soit il s’agit là d’une tentative de second degré pour avouer sa dette à «Rambo 2 ». Dans les deux cas, le speech final manque son but, ajoutant une dimension d’absurde à ce qui est déjà l’un des nanars les plus incroyablement démesurés de tous les temps ! Quelques infos en rab : Reb Brown a semble-t-il réellement fait le Vietnam dans sa jeunesse. On se demande ce que cette expérience vécue lui aura apporté pour son jeu d’acteur ? Luciano Pigozzi porte apparemment une part de responsabilité dans le désastre : selon Marco Giusti, spécialiste italien du cinéma bis, il aurait assuré à Bruno Mattei que l’on pouvait tourner aux Philippines sans maîtres d’armes ni techniciens des effets spéciaux car Anthony Dawsonavait appris à tous les philippins à faire du cinéma ! Petit bonus, l’affiche argentine, qui a également servi pour la jaquette française de «Laser Force». Et la magnifique jaquette québécoise : Il convient de noter que suite au succès mondial (toutes proportions gardées) de ce film, Bruno Mattei réalisa un "Strike Commando 2" sans Reb Brown (remplacé par un le moins connu Brent Huff), mais avec Richard Harris en guest-star. J'ai bien dit Richard Harris, pas Richard Harrison! En guise de conclusion, Reb Brown va vous faire un petit coucou. Reb, c’est à toi : BEEEEEEEEEEUUUUUUUUUUAAAAAAAAAARRRRRRRRRRRRRRR !!!!! Merci, Reb ! Cette chronique est dédiée à notre ami québécois Chenomathoscope, auteur de ces sublimes caps qui m’ont littéralement porté dans mon inspiration (soyons prétentieux !) Certaines images sont extraites de http://www.insane.nu/kult STRIKE COMMANDO Réalisation : Vincent Dawn (alias Bruno Mattei) Année : 1987 Genre : Ca Rambo, mais ça rend bête ! Catégorie : Guerre Avec : Reb Brown, Christopher Connelly, Alex Vitale, Mike Monty, Alan Collins (alias Luciano Pigozzi), Jim Gaines, Loes Kamma, Edison Navarro, Karen Lopez Note : 4,5 Nikita.
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  6. exxxxxxxxxxellente serie b !!! faut que je retrouve ma vhs tiens !
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  8. copier coller de l'ami rotor de nanarland : [size=159][u]R.O.T.O.R. :[/u][/size] USA ( Texas ) - 1989 - 90min réal : Cullen Blaine avec : Richard Gesswein, Margaret Trigg, Jayne Smith, James Cole, Michael Hunter genre : Flic ou robot [img]http://membres.lycos.fr/piel02alex/images/rotorjaq.jpg[/img] [size=150]R[/size]obotic [size=150]O[/size]fficer [size=150]T[/size]actical [size=150]O[/size]pération [size=150]R[/size]esearch L’ordre et la sécurité sont aujourd’hui une des préoccupations majeurs de nos sociétés. Qui n’a jamais rêvé de vivre dans un monde de paix et d’harmonie d’où la peur serait définitivement absente ? Utopie inconcevable ou réalité envisageable ? L’homme, aidé par sa raison et par la science, arrivera-t-il un jours à chasser ses vieux démons qui gangrènent inéluctablement un monde vieux et décadent, un monde où la morale est bafouée dans l’indifférence la plus totale ? Tant de questions qui assaillent nos esprits embrumés par la peur et l’angoisse, et tant de questions qui ne trouveront jamais de réponses ! Et pourtant, quelque part au fin fond du Texas, un homme au profil d’aigle et au regard acéré de…d’aigle aussi, avait tenté, il y a de cela 15 ans, de montrer le chemin de la rédemption à une humanité déjà perdue, mais personne à cette époque n’était encore prêt à écouter son message. Aujourd’hui, en 2005, qu’est donc devenu ce cri lancé par un visionnaire incompris ? Est-ce que, comme pour Nietzsche, c’est au troisième millénaire que l’on pourra enfin comprendre ce qu’il avait à nous dire ? Et bien non ! désolé Cullen, mais ton film, c’est un nanar et puis c’est tout ! Non mais qu’est-ce que tu crois, que tu allais nous éblouir avec cette histoire de robot-flic à moustache qui pète un plomb et se met à tuer pour un rien ? Mouahahah, non mais laisse moi rire Cullen, laisse moi rire ! Et puis avoue-le, ton idée tu l’as pompée sur Robocop, hein ? Franchement, faire une histoire de policier robot deux ans à peine après un succès planétaire comme Robocop faut oser. Bon, passons pour le repompage d’idée, après tout ce n’est pas la première fois, et en plus les Italiens ont fait bien pire que toi. [img]http://membres.lycos.fr/piel02alex/images/rotor.jpg[/img] Non mais regarde ce scénario Cullen, regarde ce scénario ! Qu’est-ce qui t’as pris bon sang ?! Des robots, des scientifiques, un cow-boy champion de la robotique et commissaire à ses heures perdues, des laboratoires de hautes technologies, des politiciens véreux, des poursuites en voitures, des combats ridicules, j’en passe et des meilleurs, et tout ça en même pas 1H30 ! C’est pas possible, tu avait bu ou quoi ?! Je veux bien croire que tu avait de l’ambition mais il y a des limites. A vouloir en faire trop on tombe souvent dans le ridicule. Tiens, regarde Lelouch, le réalisateur français qui paye ses spectateurs, et bien il a filmé un homme et une femme qui parlent pendant 2 heures et ça a eu du succès, et oui ! Et en plus, qui dit ambition boursoufflée dit souvent gratuité et incohérence, et je doit dire que là-dessus tu n'y est pas allé de main-morte. [img]http://membres.lycos.fr/piel02alex/images/rotor5.jpg[/img] Sinon, ça va, tu t’es bien marré à écrire les dialogues ? Où est-ce que tu as bien pu choper tout ce charabia philosophico-scientifique ! Toi mon coquin faut que tu arrêtes de regarder Matrix, ça te monte à la tête toutes ces conneries ! Tiens, au hasard, explique moi ce que ce charabia veut dire : [i]« Il fonctionne du fait de la mémoire moléculaire de l’alliage du châssis qui affecte la matrice cérébrale. » [/i]. Je t’écoute…. Hé ben tu sais pas, ça m’aurait étonné tiens ! Ah, sinon je savais pas que tu était poète. C’est joli la poésie, ça donne tout de suite un style, ça fait artiste la poésie. Sauf que c’est pas donné à tout le monde de faire de la poésie, et en tout cas pas à toi. Non mais écoute ça : [i]« Le vent frais des petits matins d’octobre soufflait sur le ranch, les bêtes rentraient pour le fourrage du matin, les rayons léger du soleil matinal rentraient par les fenêtres de ma chambre. »[/i]….Tu te fout de nous là ! Et ça ce n’est que 2 exemples, parce que ton film en est rempli de ces phrases toutes faites, de ces bons mots stylisés et de ce charabia pseudo-scientifique. [img]http://membres.lycos.fr/piel02alex/images/rotor2.jpg[/img] [img]http://membres.lycos.fr/piel02alex/images/rotor3.jpg[/img] Non Cullen, désolé de te le dire, mais ton histoire de robot à deux balles on y croit pas une minutes. Faut dire aussi que niveau mise en scène c’est pas tip top. Je sais pas si tu a déjà été dans un laboratoire de haute technologie, mais ça m’étonnerait qu’on puisse faire du bon boulot avec 1 ou 2 ordinateurs tout pourri et quelques bidules pleins de boutons rouges qui clignotent. En plus tu n’as même pas l’excuse de pouvoir dire que tout le budget est passé dans les effets spéciaux vu qu’ils sont eux aussi tout pourris. La scène du robot animée en image par image où on le voit en train de faire de la gymnastique pour épater la galerie c’est d’un ridicule ! Tu t’en rend compte j’espère ? [img]http://membres.lycos.fr/piel02alex/images/rotor4.jpg[/img] Bon, en tout cas on sait que le budget n’est pas passé entièrement dans le salaire des acteurs. Qu’est-ce que c’est que ce casting, aucun des acteurs n’est connu ! Qui c’est ce Richard Gesswein qui joue Coldyron ? Le producteur ? Ouaih, et bien il aurait mieux fait de rester dans l’ombre. Pendant tout le film on a l’impression qu’il a la chiasse. Quoi qu’il dise ou quoi qu’il fasse il a toujours cette grimace complètement ridicule. Et la scientifique à la fin qui se prend pour Rambo ? Mon dieu, j’ai jamais rien vu de pareil ! Si seulement elle avait su jouer, ça aurait détourné l’attention de sa coupe de cheveux, mais son jeu est encore plus horrible que ces cheveux ! Ah, et enfin ROTOR, le grand ROTOR, l’effroyable ROTOR, le robot invincible qui perd tout ses moyens au moindre coup de klaxonne. J’ai jamais vu méchant plus con. Mais bon, après tout il a des excuses vu qu’il n’est pas complètement fini. En tout cas j’adore l’idée de montrer toute la puissance du robot en le faisant traverser une dizaine de rangée de chaise, ça c’est original, ça montre tout de suite à qui on a affaire : un robot qui ne craint même pas le ridicule ! Et puis son pouvoir de « sensor recall », ça aussi fallait y penser ! Je sais pas si c’est scientifiquement possible, mais en tout cas ça en jette, c’est bath ! Non, sérieusement, à qui tu vas faire croire qu’un robot, même ultra perfectionné, puisse capter sensoriellement ce qui s’est passé une heure avant, et en plus juste ce qu’il veut savoir. On a beau être en 1989, il reste encore des choses que la science est incapable de faire. [img]http://membres.lycos.fr/piel02alex/images/rotor6.jpg[/img] [img]http://membres.lycos.fr/piel02alex/images/rotor7.jpg[/img] Enfin bref, il y aurait encore tant de choses à dire sur ce film qu’on pourrait y passer des heures. Tout ou presque y est nanar ! Les dialogues, le scénario, les acteurs, la musique, la mise en scène, chaque élément contient son taux de nanardise. Mais comme souvent le tout est plus grand que la somme des parties, et cette enchaînement d'éléments nanars nous offre un film vraiment très mauvais mais tellement sympathique à voir, un "must see " pour tout nanardeur qui se respecte ! Allez Cullen, je te fait un bisou et te dit un grand merci pour ce film. Note : 4/5 [u]Conne de rareté :[/u] perso je dirais 6 parce qu'il est presque introuvable, surtout en VF ! A noter qu'il est aussi sorti sous le titre [b]Galaxy heroes[/b]. [img]http://membres.lycos.fr/piel02alex/images/jak2.jpg[/img] [img]http://www.moviegoods.com/Assets/product_images/1020/210329.1020.A.jpg[/img]
  9. copier coller de l'ami mok de nanarland : [color=red][size=150] Robot holocaust [/size][/color] Analogie d'un Gros Z [img]http://www.jabootu.com/Images/rhtitle.jpg[/img] Vous savez sans doute qu'il est de ces réalisateur qui sont trop gourmand. Ils veulent faire un film. Juste un film mais ils veulent mettre tout les autres films du monde dedans. L'histoire de Robot Holocaust doit partir de ce bon sentiment. [img]http://www.daveburroughs.com/robotholocaust.jpg[/img] Tout commence avec une jaquette. Au premier regard le nanardeur, même amateur tel que moi, sent venir la chose. Il sait qu'il va pouvoir profiter de tout ce film ivre mort et le comprendre, Il sait qu'il va pouvoir admirer un grand jeu d'acteur, des effets spéciaux raffinés, un scénario stupéfiant. Analysons la jaquette si vous le voulez bien et recensons tout ce qui nous saute aux yeux. 1)Un Robot maléfique sur le haut de l'image en arrière plan. Il a l'air grand, il a l'air vil et fait peur a mon neveu quand il regarde la boite de cette VHS. 2)Un groupe heroique formé par un Barbare très Conan, Une belle amazone effarouché et bien sur un androïde étincelant de bravoure fusil laser aux poings. 3)D'immenses vers des sables menaçant sur le dessous. 4)Une horde de Robot aux formes ichtyoïdes qui surgissent de toute part. Et la vous êtes en droit de vous poser des questions quand a la possibilité d'un scénario cohérent réunissant tout ces ingrédients savoureux. Question pertinente et la réponse est un " NON " catégorique. Du moins dans le cas qui nous intéresse ici. Robot Holocaust a réuni tout ce que je viens de citer et que vous avez vu sur la jaquette, mais il faut savoir toute proportion garder à ce sujet. 1) Le grand Robot menaçant n'aura de grandiose que sa médiocrité, il vous sera même possible de l'entre apercevoir dans les trois dernière minute de ce film. 2) Les trois héros que vous voyez sur la jaquette ne sont que les second rôles qui assisteront le Luc skywalker en peau de bête local. En fait l'amazone en toute logique est une folle nymphomane mais néanmoins chienne de garde a ses heure perdue, Le barbare est un abruti plus gras que puissant et qui gigote son glaive en plastique mou avec autant de dextérité qu'un automate joue du pipo, quant au Robot il s'agira d'un C6PO fort peu convaincant si ce n'est de part sa couardise puisqu'il fuit dans 85% des cas. Il est beau le trio de mongoliens 3) Les vers des sables apparaîtront cinq bonnes minute dans le film, Ils ressembleront a s'y méprendre à de grande chaussette ou se seront glissés des bras agressif. 4) Pour finir la horde de six robots insectoides sera en fait composée de 3 serviteurs du mal habillé par le styliste de X-or. Comme vous pouvez le constater, le film réuni tout les ingrédients qui ont été cités plus hauts. Néanmoins si vous vous attendiez à une quelconque corrélation avec ce que décrit la pochette vous faisiez fausse route. Maintenant que vous êtes tous sur le droit chemin nous pouvons commencer la chronique en elle-même. Ceci dit vous aurez aussi l'occasion de côtoyer des références a alien, d'autre a Isaac Asimov, des mutants sanguinaire sur une route de tout les périls. Nos héros Norris Culf .... Neo Nadine Hart .... Deeja Joel von Ornsteiner .... Klyton Jennifer Delora .... Nyla Andrew Howarth .... Kai Angelika Jager .... Valaria Michael Downend .... Jorn Rick Gianasi .... Torque George Gray .... Bray Nicholas Reiner .... Haim Michael Azzolina .... Roan John Blaylock .... Korla Michael Zezima .... Airslave Fighter Edward R. Mallia .... Airslave Fighter (as Edward Mallia) Amy Brentano .... Irradiated Female Dave Martin .... Guardbot Keith Schwabinger .... Guardbot Une fois de plus vous allez me dire : " Vous avez fait preuve de zele. Pourquoi nous avoir cité autant de rôles ?" Et la je vous dis j'ai cité TOUT les rôles. Et oui 17 rôles qui comprennent Premiers rôles, seconds, figurant ! ! tout ! [color=blue]Catégorie[/color] : Post apocalyptique [color=blue]Genre[/color] : Mauvais genre [color=blue]Résumé de la jaquette[/color] : New York en ruine, sous la domination de robots, hideux, inhumains,... l'atmosphère polluée, la race humaine réduite a l'état d'esclavage. Une bataille redoutable avec comme enjeu... LA TERRE Outre le coté télégraphique du résumé, nous allons vite nous rendre compte qu'il est aussi disproportionné que la jaquette. Le film commence. Une voix off (qui sera omniprésente pendant tout le film) nous explique que le monde a subit une invasion de méchant Robot. Ces derniers ont pollué l'atmosphère pour asservir la race humaine. Le tout nous est résumé sur un magnifique ensemble de stock shot, tournées dans une décharge et une grange désaffectée, qui symboliseront a elles deux les ruines du monde humain. Ces images d'une grave violence de désolation reviendront à plusieurs reprise hanter le nanardeur durant les 90 minute du film. Il faut aussi constater que le réalisateur a mis en arrière plan une somptueuse photographie de New York. Cette image (dont ont voit même le cadre a certain moment qui dépasse) montre New York totalement intacte (les twin towers, le Chrysler building, une vrai carte postale. (Non je déconne c'est une carte postale). Et la le spectateur comprend tout. Les Robot en grand stratège ne se sont pas attaqué aux grande mégalopoles, mais juste a leur banlieues. [img]http://www.jabootu.com/Images/rhnewyork.jpg[/img] [color=red]le monde dévasté... oh mais c'est pas le chrysler building derrière?[/color] Une fois qu'on a bien pigé le topo, on entre dans " l'action ". Nous pénétrons le monde humains désolé dans une mine de silicone (c'est de la que les robots tirent leur énergie). Une virile empoignade oppose deux gladiateurs des temps futurs. Tout en peau de bête ils se frappent tel des catcheurs du dimanche. Grand concours de celui qui tape le plus fort du pied sur le sol en effleurant son ennemi. Technique d'intimidation bien connu par les fan de Hulk Hogan. La foule exprime son grand enthousiasme, dans un silence de marbre et une posture statique très convaincante. Mais leur torpeur (tout au spectacle qu'ils sont) les empêche de voir le Robot Pickpocket qui leur fait les poche pleines de rien. Mais au moment de la fuite de ce malfaiteur, il est pris la main dans le sac par le héros : " NEO " [img]http://www.jabootu.com/Images/rhklyton.jpg[/img] [color=red]le gentil robot un peu cleptomane et un peu couard.[/color] Ce dernier est l'un des rares élus humain a pouvoir respirer l'air pollué des Robot. Ainsi est il un " homme libre " les poumons en inox c'est free ! Mais ce n'est pas la son seul talent, puisse qu'il questionne le Robot par Télépathie. Les dialogues sont immédiatement laids. On s'ennuie mais on apprend. Le Robot avoue tout comme un bleu. Il dit qu'il est un Robot libre, Que le combat départage le plus puissant des leaders humains qui aura donc la chance inouïe de rencontrer " dark one ", le grand méchant Robot. Soudain (l'action n'est pas soudaine mais j'aime bien le faire croire) des supot de Dark One arrivent. Encore des robot en caoutchouc qui aiment à voir le genre humains souffrir. Le combat étant trop long, ils décident de filer un couteau a l'un de gladiateurs. Ils veulent déterminer un gagnant et vite parce que... parce que c'est tout... [img]http://www.jabootu.com/Images/rhtorque.jpg[/img] [color=red]Thorque le chef des vilains robot. il est laid et tres vilain.[/color] La foule se rebelle devant tant de vilenie. Ils commencent une flibuste qui ne dure pas car Dark One aidé par la main de valaria les prive d'oxygène et expose leurs poumons frêles a l'air pollué des robots. Tout le monde s'écroule au sol. Mais étrangement deux humains restent debout. Un vieil homme et sa fille. Le vieil ordonne à sa fille de faire comme si elle était affecté par le poison. Aussitôt dit, aussitôt fait. La demoiselle s'assoit d'abord au sol avant de succomber d'un sommeil fictif " très convaincant " Les méchant robots embarquent le père pour " refus de tomber dans les vapes ". Parce que voyez-vous si quand on les prive d'oxygène ils ne s'écroulent, pas ça sert à rien d'essayer de les asservir. Les Robots veulent absolument connaître son secret. Une fois que l'oxygène est revenu, les humains se réveillent. Neo interroge la fille qui lui explique que son père a mis au point un procédé révolutionnaire qui peut permettre de respirer dans l'air pollué. Ca pourrait sauver tout les humains. Il s'agit d'une barrette qu'on se met dans les cheveux et qui permet de bien respirer. Neo décide d'aller l'aider à sauver son Popa ! Il sera accompagné pour cela du robot libre, de la fille (logique) et de deux sous fifre qui mourront plus tard dans des circonstance pathétiques. Traitons un peu des vilains maintenant. Le chef : Dark One c'est l'unité centrale du clan des vilains. Il donne les ordres et récompenses en cas de victoire. Valaria (rien a voir avec la valadie) Une dominatrice comme on les aime. Qui changera de tenue au moins quatre fois dans le film ! Une femme sublime qui obéis au doigt et a l'œil de son maître pour recevoir la récompense ultime, j'ai nommé : " la machine du plaisir " (nous en reparleront) La puissante armée : Thorque (et non pas Dork comme nous l'avions entendu depuis le début) l'homme de main et ses homme deux figurants dans un costume de robot en mousse Made in X-or. Nous ne verrons jamais plus que cet échantillonnage déjà bien affligeant. Revenons en a nos Héros. Ils partent pour la route de tout les dangers (pas de doute possible c'est la voix off monocorde qui nous le dit).D'ailleurs il y a justement une belle piste balisée tout le long, ça serait dommage de pas profiter d'un tel risque. [img]http://www.jabootu.com/Images/rhpark.jpg[/img] [color=red]c'est quand meme pratique ces routes perilleuses déjà bien tracées. Pour un peu on se croirait presque sur une route d'un monde banal.[/color] Il y a même un panneau avec marqué dessus " humain interdit " et un symbole d'humain dans un cercle rouge. Là, notre équipée sauvage est un peu en émoi. on sait que les humains sont mal barrés. Tout a coup, les amazones surgissent brusquement et avec soudaineté. [img]http://www.jabootu.com/Images/rhnyla.jpg[/img] [color=red]La belle amazone violeuse de barbares[/color] Les amazone, alors la rien a redire, au moins trois ou quatre petite nana en peau de bête s'agitent avec sauvagerie autour de notre équipée. Elles n'aiment pas les hommes, mais expliquent qu'elles violent de temps en temps le barbare qui pendouille dans un coin juste a gauche la. Mais juste pour procréer hein ! [img]http://www.jabootu.com/Images/rhtrap.jpg[/img] [color=red]Entrée en jeu du Barbare.[/color] Un des hommes de Néo lance un défi a l'amazone. La voix off nous explique qu'un combat à mort se prépare. C'est pas faut. Ce combat est réellement mortel. Uns fois que l'amazone s'est bien faite pouiller elle veut qu'on la tue parce qu'elle est humilié (elle boude). Mais Néo, dans toute sa mansuetude, lui accorde la vie et du coup elle est un peu grise parce qu'elle se retrouve avec une dette envers lui. Notre communauté comporte désormais Un héros, un robot, la fille, deux gugusses, un barbare muet (les amazone lui avaient coupé la langue. Véridique) et l'amazone féministe a mort. (elle nous le rabâchera tout le film parce que Robot Holocaust c'est aussi un film engagé). Et maintenant, la parenthèse érotique torride du film. (Coproduction italienne oblige). LA MACHIIIINE A PLAISIIIIIR. Un grand moment. Toi aussi tu peux avoir ta machine a plaisir chez toi pour peu de frais. Conception du plaisir selon Tim Kincaid. Valaria rentre dans une cabine téléphonique dans laquelle trône une de ces boules électrique amusante ou on met les mains et ça fait des éclairs. Une fois que Valaria met ses mains dessus elle se retrouve torse nue. Un éclairage rouge apparaît et deux personnages (nus aussi) entament une folle farandole autour de la cabine qui tournoie à donf. ...................................................et voilà..............................c'est ça la machine qui provoque des orgasmes de folie. [img]http://www.jabootu.com/Images/rhglobe.jpg[/img] [color=red]Depuis Robot Holocaust je ne puis regarder ce genre d'objet sans frémir d'un désir fou.[/color] Vous vous dites que c'est pathétique c'est ça ? En effet. Valaria est soudain interrompue dans son plaisir par Dark One qui l'engueule un peu parce que la machine a plaisir on y a le droit que si on est sage. Elle rencontre le père inventeur et tente de l'interroger. Le père en un coup d'œil a tout saisi. Il a vu la petite boule verte grâce à laquelle Dark One est omniscient et il comprend que sa fille est en danger. Devant l'homme qui reste silencieux Valaria décide de l'envoyer à la torture. Cette initiative est récompensée et Dark One la renvoie à la machine a plaisir. Supeeeeer ! Revenons à nos héros. Cette le chemin devient de plus en plus périlleux. Parce que voyez-vous Robot Holocaust a su doser son action qui monte crescendo. Ils sont maintenant aux pris avec des Vers des sables. Et la je dis : " joie " Les vers des sables qui, sur la jaquette, étaient tout droit tirés de dune font désormais la taille d'un bras d'enfant. Néanmoins le réalisateur nous montre qu'ils sont très féroces puisque qu'ils arrivent à briser un bâton en polystyrène sans aucun problème. Ils s'agitent mais n'ont pas d'yeux donc ils ne voient pas leur cible. Heureusement un des gugusses a la gentillesse de se laisser mordre. Sans ça les vers des sables ça mange jamais. Cependant il est sauvé in extremis par ses potes. Mais il est quand même gravement blessé. Il n'est plus qu'un poids mort pour la communauté et ça tombe bien parce qu'il va mourir dans la scène suivante. [img]http://www.jabootu.com/Images/rhworms.jpg[/img] [color=red]effrayant non?[/color] Désolé pour la mauvaise qualité Voilà les mutants, Ils sont carnaval, ils sont carnivores ce sont les mutants. Ils attaquent notre petit groupe à peine sortie de la grotte des vers. Une scène d'action intense s'installe à grand renfort d'épée en plastique qui se tordent à cause du vent. Nos héros viennent facilement a bout de ces pathétique mutants. Même le Robot couard s'en tape un ou deux les doigt dans le zen. Ceci étant le boulet se fait quand même bouffer. Il avait pris l'habitude avec les vers. Le groupe de tocards reprend sa route. Chez les méchants, on torture le scientifique pour le faire avouer. Il souffre car il est couvert d'éclairs en pellicule grattée et en dessin animé. [img]http://www.jabootu.com/Images/rhzap.jpg[/img] [color=red]Avoue tout pathétique mortel!!! Non jamais![/color] Mais malgré la douleur il ne soufflera mot de son secret (la respiration en milieu pollué). Finalement le grand Dark One décide de récompenser son courage en le conviant à une audience privée. " Et la il rencontra Dark One " c'était un communiqué de la voix off exaspérante. La voix off aura pour but durant tout le film de nous répéter les informations que nous connaissons déjà. Notre dream team pénètre la base des vilains. Une fois de plus l'action monte d'un ton. Nos amis se font malmener par milles embûches. D'abord une araignée géante dont on ne voit bien sur que les toiles et une patte en plastique. Un combat titanesque s'engage a nouveau puisque nos héros se mettent encore a gigoter bêtement et a secouer leur épée en plastique. [img]http://www.jabootu.com/Images/rhbeast.jpg[/img] [color=red]La bête!!! comme l'appelle notre groupe enfin c'est qu'une patte qui remue mais ca fait quand meme vachement peur.[/color] Après une victoire fort bien acquise, Néo se balade et tombe dans une trappe. Quelle fourberie de la part des ennemi. Ils ont creusé des trous d'au moins 1m50 de fond. Pendant qu'il se fait secourir nous revenons aux esclave de Dark One. Les Serf on décidé d'agir malgré le danger que représente la rébellion. Ils mettent du sable dans la machine de Dark One au lieu du Silicone habituel. (Je tiens a signaler au passage qu'on ne sait absolument pas par quel pouvoir ils ont deviné qu'un groupe partait a la conquete de la base enemies mais bon...) Dark One ne s'en rend pas encore compte mais il sera sans doute privé d'énergie d'ici peu. Cette fois le groupe a bien failli perdre Néo, une fois celui sauf, ils reprennent leur route. L'un d'eux décide de partir en éclaireur seul. Et la le nanardeur sait d'ores et déjà que le second rôle qui fait cavalier seul va finir par nourrir les lombrics. En effet, il ne fait pas trente mètres avant qu'un monstre lui saute dessus. Le reste du groupe le cherche et trouve son cadavre sur le sol. Ils se demandent ce qui a bien put lui arriver ??? Et la d'un coup mes amis, Un monstre sort du ventre du mort. (Bien entendu aucune référence a Alien. Notez qu'il y aura bientôt un autre " non " référence au film de Ridley Scott). Damnation nos effectifs sont encore réduits. [img]http://www.jabootu.com/Images/rhdrone.jpg[/img] [color=red]alien selon Kincaid. Fabriqué avec des produits recyclés[/color] Notre groupe pas plus affecté que ça par la perte d'un des leurs repart a l'aventure dans les dédales de la base ennemie . A peine font ils quelques pas qu'a nouveau un piège est amorcé cette fois c'est Conan qui risque sa peau. Il a mis le nez sur une trentaine de fils qui sont reliés a un explosif. Bouge pas Conan !! on va désamorcer la bombe d'ailleurs ça tombe a pique y a un gros truc la exprès pour le faire. En effet la bombe et désamorcée car Néo met un bout de féraille dans un gros tube violet. Ouf ça y'est on est hors de danger maintenant !!! Si c'est ce que vous pensez vous ètes loin du compte. Car vient la scène de combat ultime du film. L'armée de Dark One fond sur notre groupe tel escargot sur laitue. Mais les vilains robot se font botter le fion. Cette fois Dark One est mécontent. Il décide que Valaria mérite une sanction pour son incompétence. Il lui brûle la gueule. Alors là du coup on s'aperçoit que la sous fifrette était en fait un robot elle aussi !!! [img]http://www.jabootu.com/Images/rhvalaria.jpg[/img] [img]http://www.jabootu.com/Images/rhface.jpg[/img] [color=red]Valaria avant et.........................................apres le brulage facial.[/color] Elle est désappointée de ce traitement et elle décide de taper Dark One sur son globe oculaire d'achille. Elle mourra électrocufiée [img]http://www.gynoid.dreamhost.com/4images/data/thumbnails/93/holocaust5.jpg[/img] [color=red] ouch!!![/color] Après la perte de Conan et de l'amazone nos amis arrivent enfin au centre névralgique des opération. Dark One veux les tuer mais il a plus d'énergie (et oui le sable c'est pas de l'énergie). Nos héros vont en profiter pour le pourfendre mais le vil mécréant se sert du père de Deeja comme otage. Mais le père aura la grandeur d'âme de dire vas y tue moi on s'en fout. [img]http://www.jabootu.com/Images/rhjorn.jpg[/img] [color=red]tue moi ma fille[/color] (non non toujours pas de reference a alien) Et la BLAM ils font péter Dark One. Voilà qui clôt ce film, ainsi que cette chronique qui commençait a s'éterniser. Mais il y a tant a dire sur ce film qui a voulut tout faire et qui au final n'a rien sut donner. Après le visionnage de ce film le constat est bluffant. 1)Acteur mauvais 2)effets spéciaux Système D 3)Action piteuse 4)Doublage horripilant 5)BO inaudible car inexistante Et il y'aurait encore beaucoup a dire. Mais c'est un peu tout cela qui nous a plut. Nous ne pouvons que vous le conseiller. Mais une bonne dose d'alcoolémie est nécessaire pour pouvoir en rire tout le long car il est vrai qu'a l'instar de cette chronique ce film comporte des longueurs non négligeable. Nous lui mettons néanmoins un bon 3 tendance 3.5. http://www.imdb.com/title/tt0093872/ Je tenais a vous signaler que pratiquement toutes les caps qui figurent ici sont issues de jabootu.
  10. INTERNATIONAL GUERILLAS (90) aka International Gorillay. Sidesplitting Pakistani exploitation epic (it runs over 3 hours!) about a group of self-appointed holy warriors tracking down evil infidel and super criminal Salman Rushdie! Yes, that’s right the relatively mild-mannered author of “The Satanic Verses” is portrayed here as a Bondian uber-villain who’s plotting to bring the Islamic world to its knees by opening a chain of casinos and discotheques throughout Pakistan! So outrageous and over the top that it borders on the hallucinatory (what else would you call flying Korans that shoot killer laser beams?), this baby is an absolute MUST SEE and by all rights should replace The Rocky Horror Picture Show as the ultimate “midnight movie.” Thanks to one of our well connected clients and a team of professional translators this masterpiece is NOW AVAILABLE WITH ENGLISH SUBTITLES!!! But wait, that's not all! I’m also throwing in a copy of the original Fatwa issued against Rushdie, some useful translators' notes (my favorite part is where they all agreed that it was the stupidest movie they'd ever seen) and even some back story on how this flick was almost censored in England and who its unlikely champion was! © The Islamic world is in crisis with the publication of Salman Rushdie's Satanic Verses. Rushdie wants Pakistan, the stronghold of Islam, to fall. Determined to foil his plans are a trio of brothers who form a holy army to destroy Rushdie. Rushdie plans to drive the final nails into the coffin of Islam by opening a new chain of Casino's and Disco's spreading contemptable vice and debauchery. Mustafa Qureshi, hen pecked to death by his demented wife, decides to call it a day with his day job at the Police station and induct his unemployed brothers to create a Mujahid (God's soldiers) trio whose sole aim is to seek out and destroy the despised Salman Rushdie before he manages to destory all virtue and decency on the planet. INTERNATIONAL GUERILLAS-- Abysmally made, anti-semetic, hopelessly wrong-headed 3 hour action opus from Pakistan. It's like an Islamic version of a live-action Chick comic. Brain-dead holy warriors set out to kill sadistic, arch-super-villian Salman Rushdie ("I love the smell of Islamic blood!!"). Non stop action atrocity that must be seen to be believed. And it's actually subtitled! Yikes! IL LE FOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO !!!!!!!
  11. copier coller de l'ami mongoloid ferox de nanarland : Tais-toi quand tu parles France, 1981 Genre : Humour gras-double Catégorie : Comique Réalisation : Philippe Clair Avec : Aldo Maccione, Edwige Fenech, Philippe Clair, Jacques François, Tarak Harbi, Philippe Nicaud Philippe Clair est un cas particulier : réalisateur de quelques-unes des pires comédies françaises jamais vues sur grand écran, il a cependant un style bien à lui. On peut en effet lui attribuer l’invention – involontaire - de la comédie nanarde à vertus hypnotiques. Essayez de regarder d’un bout à l’autre un Philippe Clair bonne cuvée. «Le Führer en folie », «Par où t’es rentré, on t’a pas vu sortir », ou bien «Comment se faire réformer », par exemple. Observez les symptômes. Au bout d’un quart d’heure, vous êtes groggy par tant de stupidité, vous bavez sur votre plastron. Au bout d’une demi-heure, vous entrez dans une autre dimension, où tous les critères esthétiques sont dénués de sens. Vous commencez à avoir des hallucinations auditives et visuelles. Trois quart d’heures de Philippe Clair, et vous avez perdu trente points de QI : vous vous abonnez au mensuel «Les Secrets de la vie parisienne». Une heure et demie de Philippe Clair, et vous ne bougez plus. Mort cérébrale. L’univers de Philippe Clair est bien particulier : nourri de références méditerranéennes (et plus précisément du folklore juif pied-noir), il brasse les clichés les plus moisis et la beauferie la plus bornée. Joyeux et décomplexé, il est parsemé de gags du niveau pétomane, amant dans le placard, travestis sortis de la cage aux folles, filles à poil, quand ce n’est pas tout à la fois : un travesti pétomane enfermé dans le placard avec l’amant d’une fille à poil. «Tais-toi quand tu parles» représente quelque chose comme le dessus du panier (ou plutôt de la poubelle !) de la production de Philippe Clair. Tout d’abord, il a un début, un milieu et une fin, soit quelque chose qui ressemble à un scénario. Ensuite, il fait montre d’une certaine invention dans les gags, c’est-à-dire qu’il est souvent drôle sur le papier, à défaut de l’être à l’écran. Enfin, il a pour intérêt historique d’être la première collaboration de Philippe Clair avec en vedette celui qui est considéré comme son acteur fétiche : Aldo Maccione ! A dire vrai, les deux hommes avaient déjà collaboré dix ans plus tôt dans «La Grande Maffia ». Mais avec «Tais-toi quand tu parles» s’ouvrait la grande tétralogie des années 80, qui allait inaugurer la période de Maccione en vedette comique, la poursuivre avec «Plus beau que moi tu meurs », l’entraîner vers le déclin avec «Si tu vas à Rio…tu meurs », et enfin l’enterrer avec «L’Aventure extraordinaire d’un papa peu ordinaire». Acteur comique de complément en Italie, Aldo Maccione était peu à peu devenu une vedette en France. Partenaire de Pierre Richard, présent jusque-là dans des films d'assez bonne qualité, il allait devenir dans les années 80 le symbole du comique ringard français. Ce film est précisément celui qui inaugura son règne infernal... [img]http://www.clubdesmonstres.com/blanc/images/taistoi2.jpg[/img] L’histoire est une espèce de variation sur le thème de «Walter Mitty », le rêveur éveillé. Aldo joue le rôle de Giacomo, un chômeur professionnel couvé par une mère abusive, qui imagine, pour s’évader de sa vie médiocre, qu’il est James Bond. Une grande part de son temps se passe dans ses songes, où il incarne 007, fait tomber toutes les femmes à ses pieds, et courtise une créature de rêve jouée par Edwige Fenech. [img]http://www.clubdesmonstres.com/blanc/images/tais02.jpg[/img] Or, notre héros ignore qu’il était justement le sosie d’un grand agent secret français, James, qui vient d’être tué en mission en Tunisie. Persuadé qu’il est réellement leur agent qui se serait fait passer pour mort afin de disparaître, les services secrets mettent la main sur Giacomo et l’envoient terminer la mission de James. Mais, source de gags inépuisables, Giacomo est persuadé qu’il est toujours en train de rêver ! Les agents : «Tu dois terminer ta mission ! » Giacomo : «Ma, quelle mission, Goldfinger ? Attention, pas Moonraker, parce que celle-là, j’aime pas du tout !». Une bonne partie des gags vont donc découler du fait que le héros croit rêver, alors que ce qu’il vit est bien réel. Un exemple : Aldo se casse la gueule, et s’écrie « Oh là là, je commence à en avoir marre, de ce rêve !». Bon, c’est limité, mais ça pourrait encore aller; cependant le réalisateur, qui a trouvé une idée vaguement poétique, ne s’arrête pas en si bon chemin, et apporte au film ce qui fait le «Philippe Clair’s touch» : une vulgarité totalement abominable, qui ferait presque passer Max Pécas pour un esthète ! Par exemple, Aldo Maccione, dans ses rêves, tatoue les femmes comme du bétail en leur tamponnant la fesse aux initiales de James Bond. Voir le fier Aldo, sa bedaine comprimée dans un smoking de 007, appuyer son tampon sur le postérieur d’une rangée de filles en maillot de bain qui gémissent de plaisir d’être ainsi marquées est un spectacle tout bonnement à couper le souffle d’émotion. Des siècles de fantasmes masculins synthétisés et illustrés en quelques minutes de film, merci Philippe Clair ! [img]http://www.clubdesmonstres.com/blanc/images/tais11.jpg[/img] [img]http://www.clubdesmonstres.com/blanc/images/tais05.jpg[/img] Philippe Clair sait filmer les femmes. Mais Maître Clair est un homme dont le non-talent recouvre de multiples facettes : non content d’être un réalisateur lamentable, il est aussi l’un des pires acteurs comiques que l’on puisse voir sur un écran, et comme on n’est jamais si bien desservi que par soi-même, il ne manque jamais de le prouver en s’accordant des rôles dans ses films ! Le grand homme joue ici le rôle d’un arabe, contact des services secrets français en Tunisie, et à chacune de ses apparitions à l’écran, c’est le véritable bonheur dans toutes les ANPE-spectacle ! C’est bien simple, à côté de Philippe Clair, le dernier des acteurs ringards se met à se prendre pour un comédien de génie ! On devrait le prescrire comme antidépresseur aux intermittents recalculés… [img]http://www.clubdesmonstres.com/blanc/images/tais025.jpg[/img] Un film de Philippe Clair ne serait cependant pas ce qu’il est sans des ingrédients dont le dosage fait toujours le succès de la recette : De la fesse, tout d’abord, le quota charme étant assuré par Edwige Fenech, dans l’un de ses rares films français : Aldo Maccione va en effet rencontrer lors de sa mission tunisienne l’héroïne de ses rêves, en chair et en os, d’où galipettes et entrechats. On notera que Miss Fenech a fait preuve de goût dans sa filmo : abonnée aux comédies ringardes en Italie, elle réussit l’exploit, lors de son escapade dans le cinéma français, de trouver encore pire ! [img]http://www.clubdesmonstres.com/blanc/images/tais07.jpg[/img] [img]http://www.clubdesmonstres.com/blanc/images/tais09.jpg[/img] Aldo et Edwige, un couple qui a la classe! Des bonnes blagues bien grasses sur une catégorie déterminée de la population : ici, ce sont les homosexuels qui prennent, puisque l’agent James, dont Aldo Maccione est le sosie, était un inverti notoire, d’où une cascade de quiproquos hilaro-poilants fins comme du gros lard. [img]http://www.vhs-survivors.com/jak/taistoiquantuparles.jpg[/img] Evidemment, les méchants qui ont tué le vrai James vont se mettre à la poursuite du faux, mais Aldo va tous les feinter sans même faire exprès. Vous vous en doutiez, hein ? [img]http://www.clubdesmonstres.com/blanc/images/tais18.jpg[/img] Bref, vous l’aurez compris, «Tais-toi quand tu parles ! » est un film à voir de toute urgence. Chargé des clichés nazes du cinéma comique français comme le Christ était chargé des péchés du monde, ce chef-d’œuvre de Philippe Clair incarne en quelque sorte la décadence de notre cinéma populaire. Absence totale de direction d’acteurs, scénario tenant sur une seule idée drôle de loin mais loin d’être drôle, mise en scène atroce, dialogues archi-vulgos…Tout pour faire un navet, alors ? Oui, mais il y a Aldo Maccione, totalement délirant, qui fait rire par le n’importe quoi assumé de son jeu ; il y a un côté bon enfant, pas sérieux, qui empêche de détester le film ; il y a Edwige Fenech et ses rondeurs ; et puis il y a enfin une absence de prétention qui fait ressembler le film à une sorte de vacance au soleil de la nanardise, où l’on aurait finalement pris du bon temps en mettant son cerveau sur «off» (mais alors, totalement sur off, parce que c'est extrême!). Mystère du nanar… [img]http://www.clubdesmonstres.com/blanc/images/tais21.jpg[/img] Finalement, Philippe Clair est un peu comme les blagueurs de fin de banquet : il est gras, lourd, mais sans lui, une fête ne serait pas vraiment complète ! Mongoloïd Ferox Note : 2 Icono : clubdesmonstres.com
  12. copier coller de l'ami john nada de nanarland ! [b][size=200][u]For Your Height Only :[/u][/size] Philippines. 1979. 90 mn. De Eddie Nicart, avec Weng Wang, Mike Cohen, Tony Ferrer, Carmi Martin… Le genre : Jeu de nain, jeu de vilain[/b] [img]http://membres.lycos.fr/nanardata/nada/ForYourHeightOnly/01.jpg[/img] [img]http://membres.lycos.fr/nanardata/nada/ForYourHeightOnly/02.jpg[/img] Insigne honneur que celui de chroniquer un bout de pelloche aussi dégénéré que [i]For Y’ur Height Only[/i]. Sa réputation de nanar mythique, cet ovni semi-culte n’en a même pas besoin pour émoustiller le cinéphile fou : son concept complètement déraisonnable suffit seul à entériner sa quête. Jugez plutôt : nous sommes ici en présence d’un sous James Bond philippin (le titre est un pastiche de [i]For Your Eyes Only[/i], dont l’adaptation ciné ne sortira que deux ans plus tard), l’Agent 00, un gars qui, comme 007, est super balèze, plein de gadgets géniaux et tombe toutes les minettes sexy qui papillonnent dans son entourage. Jusque là rien de franchement psychotronique me direz-vous, ouaip, sauf qu’outre le budget il y a quand même une différence qui est, si je puis dire, de taille. L’Agent 00 arrive à peine à la cheville de l’original… au sens propre du terme ! [img]http://membres.lycos.fr/nanardata/nada/ForYourHeightOnly/03.jpg[/img] Ce héros un peu particulier nous projette sans détour dans la sphère bancale du film de freak, sauf qu’ici on est assez loin des sentiments louables qui ont pu animer les [i]Elephant Man[/i], [i]Freaks[/i], [i]Kenny[/i], [i]Ratboy[/i] et autres [i]Terror of Tiny Town[/i]. L’accroche le proclame sans l’ombre d’un complexe : « [i]Bigger than Goldfinger's Finger - Bigger Than Thunderball's b***s[/i] » ! [img]http://membres.lycos.fr/nanardata/nada/ForYourHeightOnly/04.jpg[/img][img]http://membres.lycos.fr/nanardata/nada/ForYourHeightOnly/05.jpg[/img] [size=75]Bon, c’est pas tout les filles mais j’ai un rendez-vous urgent chez le coiffeur[/size] L’histoire en deux mots : à la tête d’une organisation de super méchants, le vil Mr Giant fait enlever le brave Dr Van Kohler et utilise l’invention de ce dernier, la bombe « N », pour faire trembler le monde et se gausser. Heureusement l’Agent 00 (prononcez « Double-O » avec l’accent angliche) est là pour l’empêcher de faire nainporte quoi. [img]http://membres.lycos.fr/nanardata/nada/ForYourHeightOnly/06.jpg[/img][img]http://membres.lycos.fr/nanardata/nada/ForYourHeightOnly/07.jpg[/img] [img]http://membres.lycos.fr/nanardata/nada/ForYourHeightOnly/08.jpg[/img][img]http://membres.lycos.fr/nanardata/nada/ForYourHeightOnly/09.jpg[/img] [size=75]Un authentique film de freak sans message larmoyant en guise d’appel à la tolérance. Cool ![/size] [img]http://membres.lycos.fr/nanardata/nada/ForYourHeightOnly/10.jpg[/img] Focalisons-nous à présent sur l’attraction du film, Weng Wang alias Weng Weng. Celui-ci présente au moins un gros point commun avec le stéréotype de la potiche blonde à forte poitrine : il doit moins sa contribution au 7ème Art à ses hypothétiques talents d’acteur qu’à son physique hors norme. Flanqué d’une coupe à la Mireille Matthieu, ce super nabot en mini costard blanc n’est pas l’anti-héros mais l’anti-acteur par excellence. Même quand il vibrionne d’un méchant à l’autre, défonçant vigoureusement quelques rotules à grands coups de bottine, Weng Weng donne l’impression de ne pas vraiment comprendre ce qu’il fout là. [img]http://membres.lycos.fr/nanardata/nada/ForYourHeightOnly/11.jpg[/img] [img]http://membres.lycos.fr/nanardata/nada/ForYourHeightOnly/12.jpg[/img] [img]http://membres.lycos.fr/nanardata/nada/ForYourHeightOnly/13.jpg[/img] [img]http://membres.lycos.fr/nanardata/nada/ForYourHeightOnly/14.jpg[/img] [size=75]Dans la catégorie « j’ai les paupières lourdes », Weng Weng en héros parvient à terrasser Jean Lefebvre dans ses pires rôles de nigaud.[/size] Le faciès amorphe, l’air d’avoir été shooté aux médocs émollients, l’interprète de l’Agent 00 semble totalement déconnecté. Une absence terrifiante de regard, des yeux désespérément vides de toute expression comme on n’en rencontre guère que chez les poissons dans les bacs à surgelés des supermarchés… on ne peut même pas reprocher à Weng Weng d’être mono-expressif, dans la mesure où il n’a tout simplement aucune expression ! [img]http://membres.lycos.fr/nanardata/nada/ForYourHeightOnly/15.jpg[/img][img]http://membres.lycos.fr/nanardata/nada/ForYourHeightOnly/16.jpg[/img] [size=75]Promis, si on s’en sort, je t’offre un Pepsi.[/size] [img]http://membres.lycos.fr/nanardata/nada/ForYourHeightOnly/17.jpg[/img][img]http://membres.lycos.fr/nanardata/nada/ForYourHeightOnly/18.jpg[/img] [size=75]Je tiens toujours mes promesses.[/size] [img]http://membres.lycos.fr/nanardata/nada/ForYourHeightOnly/19.jpg[/img] Prochaine étape de cette chronique : l’inévitable mise au point. J’imagine sans peine les bonnes âmes s’indigner, ouah l’autre hé, il se moque des personnes de petite taille, c’est sordide. Suffit-il donc de mettre un lilliputien dans la peau de James Bond pour propulser un film dans la nanarosphère ? Certes non, plusieurs facteurs concourent à cela. [img]http://membres.lycos.fr/nanardata/nada/ForYourHeightOnly/20.jpg[/img] [img]http://membres.lycos.fr/nanardata/nada/ForYourHeightOnly/21.jpg[/img] [img]http://membres.lycos.fr/nanardata/nada/ForYourHeightOnly/22.jpg[/img] Tout d’abord, il y a le non-jeu du héros déjà évoqué, et qui a son poids dans l’affaire. Flash-back sur la soirée de projection : seule fille du groupe, un peu exaspérée par tous ces garçons riant comme des ânes devant les tribulations de cette petite chose, Tante Pony fait mine de s’offusquer un temps (« [i]Arrêtez, moi ça m’fait pas rire [/i]»), du genre moi je cautionne pas les films où l’on est sensé rire de gens sous prétexte qu’ils sont justes différents. Puis, face au phénomène Weng Weng, la nanardeuse qui est en elle finit par craquer et Tata Pony se met à balancer des vannes comme tout le monde (« [i]Ils se battent avec tout ce qu’ils ont sous la nain [/i]»), ne se rétractant que pour la forme (« [i]J’vous jure, ma langue a fourché ![/i] »). Moralité : ne pas juger sans avoir vu. [img]http://membres.lycos.fr/nanardata/nada/ForYourHeightOnly/23.GIF[/img] [size=75]Un lancé de nain qui se termine dans le mur...[/size] [img]http://membres.lycos.fr/nanardata/nada/ForYourHeightOnly/24.jpg[/img] Ensuite, il y a que le film ne se prend absolument pas au sérieux et se permet tous les délires qu’on n’aurait même pas osé espérer (sauf Labroche, hystérique ce soir là) : mannequin de nain, vigoureux lancés de nains, armes et gadgets incongrus pour nain, « bodycount » stratosphérique faisant de Weng Weng une sorte de Charles Bronson à ras la moquette… [i]For Y’ur Height Only [/i]regorge de ces petites aberrations plus ou moins assumées qui font le charme de ce genre de production et redonnent tout son lustre à l’adjectif « absurde ». Assister à de telles tribulations – sur fond de musiques extras directement pompées sur la série des James Bond – donne parfois le sentiment d’avoir basculé dans une autre dimension pour de bon ! [img]http://membres.lycos.fr/nanardata/nada/ForYourHeightOnly/25.GIF[/img] [img]http://membres.lycos.fr/nanardata/nada/ForYourHeightOnly/26.jpg[/img] [img]http://membres.lycos.fr/nanardata/nada/ForYourHeightOnly/27.jpg[/img] [size=75]Décrivez ce que vous voyez sur cette image : A) Une maman promenant son enfant B) Un couple d’amoureux dont l’un est agent secret[/size] Enfin, comme dans tout gros nanar, la nanardise fait feu de tout bois : s’ajoute ainsi à la liste des dialogues au sommet (mais, hélas, il n’existe pas de VF…), une esthétique 70’s à s’en faire péter les yeux (vend-on encore des tapisseries marron taupe de nos jours ?) et quelques autres réjouissances, comme la présence inattendue du mafflu Mike Cohen (l’inoubliable parrain de [url=http://www.nanarland.com/Chroniques/Main.php?id_film=laserforce][i]Laser Force, l’Arme Absolue[/i][/url], immortalisé par Le Rôdeur dans son [url=http://www.nanarland.com/romanphoto/maxthayer/]roman-photo[/url] à la gloire de Max Thayer). On déplore bien quelques micros longueurs, mais c’est une caractéristique propre au cinoche philippin et il n’y a pas à s’y tromper : [i]For Y’ur Height Only[/i] est un film follement fou que tout bon nanardeur se doit d’avoir vu ! [img]http://membres.lycos.fr/nanardata/nada/ForYourHeightOnly/28.jpg[/img][img]http://membres.lycos.fr/nanardata/nada/ForYourHeightOnly/29.jpg[/img] [img]http://membres.lycos.fr/nanardata/nada/ForYourHeightOnly/30.jpg[/img][img]http://membres.lycos.fr/nanardata/nada/ForYourHeightOnly/31.jpg[/img] [size=75]Chemises hawaïennes négligemment déboutonnées jusqu’au nombril, cols pelle à tarte XXL, moustaches en quantités industrielles… je sais pas pourquoi mais c’est un peu comme ça que je me représente l’au-delà.[/size] [img]http://membres.lycos.fr/nanardata/nada/ForYourHeightOnly/32.jpg[/img][img]http://membres.lycos.fr/nanardata/nada/ForYourHeightOnly/33.jpg[/img] [size=75]Mike Cohen, dans le rôle du gentil Dr Van Kohler[/size] [img]http://membres.lycos.fr/nanardata/nada/ForYourHeightOnly/34.jpg[/img] [size=75]Seul un nain-ja peut vaincre un autre nain-ja[/size] A noter que Weng Weng reprendra son rôle d’Agent 00 dans [i]L’Invincible Kid du Kung Fu[/i] ([i]The Impossible Kid[/i], 1982), que réalise le même Eddie Nicart et qui aura lui les honneurs d'une sortie en France. Le lilliputien de choc apparaîtra encore dans une prod’ hongkongaise, [i]Fatal Vacation [/i](1989) et puis basta. Une carrière riquiqui proportionnelle à, euh… disons son talent ! [img]http://membres.lycos.fr/nanardata/nada/ForYourHeightOnly/35.jpg[/img][img]http://membres.lycos.fr/nanardata/nada/ForYourHeightOnly/36.jpg[/img] [size=75]Allez cocotte, la chronique est finie, c’est le moment de passer aux choses sérieuses[/size] John Nada 4/5 Lien utile : [url=http://www.badmovies.org/movies/yourheight/index.html]l’indispensable chronique du site badmovies.org[/url] avec un extrait vidéo à la clé.
  13. DEATH WARRIOR Pour paraphraser un auteur célèbre, le vrai nanar, ça ose tout, c’est même à ça qu’on le reconnaît. La qualité imperceptible et fluctuante que nous appelons ici «nanardise » constitue en cet imprévisible glissement où l’absence de talent devient génie, où la transgression des règles du vrai et du beau aboutissent fortuitement à l’établissement d’un nouveau système de valeurs. Ainsi, la découverte, grâce à un sombre trafiquant de contrefaçons orientales, du film turc «Ölüm savasçisi », également connu sous son titre anglophone de «Death Warrior » constitua-t-elle, pour moi et pour quelques intrépides nanardeurs franciliens, un choc de l’envergure d’une révolution copernicienne. [img]http://site.voila.fr/lesiteduouf/deathw2.jpg[/img] [img]http://site.voila.fr/lesiteduouf/deathw5.jpg[/img] [img]http://site.voila.fr/lesiteduouf/death1.jpg[/img] «Death Warrior » est en effet, bien que ce terme soit galvaudé, un véritable OVNI du cinéma. Sorti de nulle part pour y retourner prestement, ce film nous démontre par A+B que l’absence totale de talent, de sens de la mesure, de budget, de cohérence de la narration, peuvent se conjuguer pour fournir, tel un amalgame d’anti-matière dont jaillirait soudain la matière, un miraculeux chef-d’œuvre dadaïste réinventant l’art naïf pour le transcender ! [url=http://www.nanarland.com/acteurs/Main.php?id_acteur=cuneytarkin]Cüneyt Arkin[/url], puisque c’est lui qu’il s’agit, rejoint ici définitivement le sommet du panthéon nanar, qu’il avait déjà largement escaladé avec son célèbre [url=http://www.nanarland.com/Chroniques/Main.php?id_film=tsw]«Turkish Star Wars »[/url]. [img]http://site.voila.fr/lesiteduouf/deathwarrior.gif[/img] Plus que la découverte d’un diamant brut de 2000 carats, «Death Warrior » constitue un message d’espoir pour les découvreurs et les aventuriers de la cinéphilie qui désespéreraient de l’aseptisation actuelle du cinéma : le nanar ne mourra jamais, il vit et pulse, tel cet hallucinant chef-d’œuvre qui, depuis vingt ans, attendait d’être redécouvert ! [img]http://site.voila.fr/lesiteduouf/deathw1.jpg[/img] Mais «Death Warrior », qu’est-ce donc, me demanderez-vous ? Vaste question, à laquelle je ne puis espérer répondre succinctement. Death Warrior, c’est out d’abord…un film de ninja ! Ouaaaaah l’autre, hé, on en a déjà vu plein, ici, des films de ninja ! Remboursez ! Non, non, attendez, ne partez pas. Car, si vous avez bien suivi, vous vous souviendrez qu’il s’agit d’un film de ninja…turc ! Et ce détail change tout. Car les turcs, au temps béni de la splendeur de leur cinéma bis, se distinguaient, bien plus que leurs confrères italiens, par une distorsion de codes et de l’imagerie du cinéma de genre pouvant occasionnellement aller jusqu’au surréalisme. Ainsi, un ninja turc, c’est ça : [img]http://site.voila.fr/lesiteduouf/deathw4.jpg[/img] [img]http://site.voila.fr/lesiteduouf/death29.jpg[/img] Mais que se passe-t-il dans «Death Warrior », me demanderez-vous maintenant, pantelants ? Hé bien…en premier lieu, je tiens à préciser que j’ai vu ce film, (après qu’il m’ait été donné, avec des mines de conspirateur, par le louche trafiquant précité), en version originale non sous-titrée. En second lieu, il est utile d’apprendre au lecteur que je ne parle pas un mot de turc. Mais cela n’est pas d’une très grande importance et ajoute même du piment à la chose. Car quoi de plus beau que d’entendre un dialogue turc où reviendrait régulièrement le mot «Ninja » ?? [img]http://site.voila.fr/lesiteduouf/death48.jpg[/img] Une belle américaine. [img]http://site.voila.fr/lesiteduouf/death35.jpg[/img] Des bikers turcs nés pour être sauvages ! Voici cependant les grandes lignes du récit, telles que j’ai pu les reconstituer : l’essentiel de l’action se passe aux Etats-Unis. Le fait que les habitants de ce pays s’expriment tous en turc et semblent en majorité originaires d’un faubourg d’Antalya ne doit pas troubler le spectateur, qui en verra d’autres. [img]http://site.voila.fr/lesiteduouf/death19.jpg[/img] Entraînement ninja. [img]http://site.voila.fr/lesiteduouf/death20.jpg[/img] Le grand méchant. Or, aux USA, un gang de ninjas sévit ! Dirigés par un louche barbu, les ninjas se livrent à d’effroyables exactions avec leurs sabres en carton ! [url=http://site.voila.fr/lesiteduouf/dw5.avi]EXTRAIT VIDEO![/url] [url=http://site.voila.fr/lesiteduouf/dw6.avi]EXTRAIT VIDEO![/url] [img]http://site.voila.fr/lesiteduouf/death2.jpg[/img] Ils tuent des bellâtres au bord des piscines ! [img]http://site.voila.fr/lesiteduouf/death3.jpg[/img] Ils trucident des moustachus dans des jardins, au cours de nuits noires éclairées avec des projecteurs ! [img]http://site.voila.fr/lesiteduouf/death21.jpg[/img] Ouah, il fait vachement clair, la nuit, en Turquie ! [img]http://site.voila.fr/lesiteduouf/death22.jpg[/img] [img]http://site.voila.fr/lesiteduouf/death23.jpg[/img] [img]http://site.voila.fr/lesiteduouf/death24.jpg[/img] Ils utilisent leurs pouvoirs mentaux pour étrangler des sbires avec du lierre ! [img]http://site.voila.fr/lesiteduouf/deathw6.jpg[/img] [url=http://site.voila.fr/lesiteduouf/dw9.avi]EXTRAIT VIDEO![/url] Que vont donc faire les américains, face à cette menace intérieure ? C’est très simple, ils vont faire appel à leurs alliés les plus fiables au sein de l’axe du bien… LES TURCS !! En effet, les turcs sont : 1)Super forts (c’est autre chose que ces tafioles yankees !) 2)Experts dans l’art de latter la gueule aux ninjas, qui pullulent à Istanbul comme chacun sait. 3)Avantagés par la présence chez eux de l’arme absolue, le guerrier utile, l’apollon du Bosphore : CÜNEYT ARKIN ! [img]http://site.voila.fr/lesiteduouf/death38.jpg[/img] Cüneyt Arkin est un super-flic expert en arts martiaux, comme nous le prouve un combat extrêmement long l’opposant à un ninja dans ce qui semble être les collines d’Istanbul. [img]http://site.voila.fr/lesiteduouf/death5.jpg[/img] [img]http://site.voila.fr/lesiteduouf/death6.jpg[/img] Dix minutes de sauts en trampoline (la Cüneyt Arkin’s touch !) et de duels à coup épées en carton bouilli achèvent de plonger le spectateur dans la perplexité la plus totale. [img]http://site.voila.fr/lesiteduouf/death7.jpg[/img] [img]http://site.voila.fr/lesiteduouf/death8.jpg[/img] [img]http://site.voila.fr/lesiteduouf/death9.jpg[/img] [img]http://site.voila.fr/lesiteduouf/death10.jpg[/img] [img]http://site.voila.fr/lesiteduouf/death11.jpg[/img] [img]http://site.voila.fr/lesiteduouf/death12.jpg[/img] [img]http://site.voila.fr/lesiteduouf/death13.jpg[/img] [img]http://site.voila.fr/lesiteduouf/death15.jpg[/img] [url=http://site.voila.fr/lesiteduouf/dw7.avi]EXTRAIT VIDEO![/url] [url=http://site.voila.fr/lesiteduouf/dw8.avi]EXTRAIT VIDEO![/url] Nous touchons ici la source du génie de «Death Warrior » : le choc sensoriel se situe en effet au niveau tant visuel (les acrobaties des adversaires sont si absurdes qu’ils semblent livrer moins un duel qu’un concours amical de roulades merdiques) qu’auditif : les effet sonores qui accompagnent la totalité du film atteignent en effet de tels niveaux d’absurdité qu’ils font parfois ressembler le métrage au manifeste d’un collectif de musiciens post-modernes. Feulements à la Bruce Lee pour accompagner les combats de Cüneyt, bruits de ressort des trampolines parfaitement audibles, divers bruits étranges et incongrus : la bande-son de «Death Warrior » est manifestement AUTRE. Vous noterez que je ne parle ici que des effets sonores. L’accompagnement musical du film est, en comparaison, presque rassurant : on retrouve le pillage habituel de musiques connues (dont celle de «Psychose » !!!) qui à chaque instant semblent fièrement proclamer «Nous, en Turquie, on emmerde la propriété intellectuelle ! ». [img]http://site.voila.fr/lesiteduouf/death28.jpg[/img] Entraînée dans une tournante par un gang de ninjas ! [img]http://site.voila.fr/lesiteduouf/death30.jpg[/img] Heureusement, Cüneyt Arkin est là ! [img]http://site.voila.fr/lesiteduouf/death31.jpg[/img] Voilà pour toi, gredin ! Notons que le film semble se positionner comme une sorte de manifeste du cinéma tel que le conçoit Cüneyt Arkin. Notre ami est en effet acteur principal, mais également co-scénariste et co-réalisateur. L’autre responsable du film n’est autre que Cetin Inanç, l’auteur de [url=http://www.nanarland.com/Chroniques/Main.php?id_film=tsw]«Turkish Star Wars »[/url]. L’ombre du film précité, chef-d’œuvre universellement connu de Cüneyt, semble en outre planer sur «Death Warrior» : nous retrouvons en effet plusieurs de ses comédiens, tels le vieux chef du village, qui joue ici le chef de la police américaine, et la copine de Cüneyt, qui joue ici la copine de Cüneyt. [img]http://site.voila.fr/lesiteduouf/death17.jpg[/img] C’est l’amour à la plage… [img]http://site.voila.fr/lesiteduouf/death18.jpg[/img] Mais le clin d’œil à «TSW » se situe également à un niveau plus artistique, puisqu’apparaît à plusieurs reprises, et sans que jamais sa présence ne soit réellement explicitée, une momie toute droit sortie du précédent film. Mélange de papier hygiénique et de chewing-gum dégoulinant, la créature ajoute au récit d’autant plus de dynamisme que sa présence y est totalement incongrue ! [img]http://site.voila.fr/lesiteduouf/death50.jpg[/img] Sorti en 1984, le film se veut évidemment comme le pendant de la mode du film de ninja. Mais, mis à la sauce turque, mouliné par l’absence totale de moyens du cinéma local, mélangé avec tout et n’importe quoi, le guerrier de l’ombre ne ressemble plus à grand-chose de connu. Il est vrai que le film ne se limite pas à suivre une seule mode mais semble s’acharner à voler les idées de tout ce qui, ces années-là, bougeait un tant soit peu dans la planète cinéma. On reconnaît ainsi des effets de caméra subjective totalement recopiés sur «Evil Dead ». La comparaison n’est d’ailleurs pas fortuite car le style «amateur » du film de Sam Raimi se trouve ici intégralement reproduit, sans que cela soit probablement intentionnel. [img]http://site.voila.fr/lesiteduouf/death51.jpg[/img] Mais, loin, de se limiter à une simple enfilade de plagiats comme le film d’un vulgaire tâcheron italien, «Death Warrior » fait véritablement œuvre de création, imposant à la face du monde un style filmique totalement inédit. L’amateurisme, l’absence de crédibilité, la démesure d’un montage pratiqué à coups de serpes, l’hystérie d’un mise en scène à la fois parkinsonienne et cocaïnée, sculptent avec brutalité dans le marbre l’identité propre d’un film à nul autre pareil ! Dans «Death Warrior », vous verrez donc : Cüneyt Arkin en plein duel avec Monsieur Propre, membre d’un gang de bikers américains ! [img]http://site.voila.fr/lesiteduouf/death32.jpg[/img] [img]http://site.voila.fr/lesiteduouf/death33.jpg[/img] Pas étonnant que Monsieur Propre soit colère, Cüneyt lui a piqué son t-shirt ! [img]http://site.voila.fr/lesiteduouf/death34.jpg[/img] Le chef des bikers. Des images psychédéliques sans aucun sens ! [img]http://site.voila.fr/lesiteduouf/death36.jpg[/img] [img]http://site.voila.fr/lesiteduouf/death25.jpg[/img] Cüneyt « petit scarabée » Arkin et son maître en arts martiaux. [img]http://site.voila.fr/lesiteduouf/death26.jpg[/img] De l’érotisme torride ! [img]http://site.voila.fr/lesiteduouf/death16.jpg[/img] Cüneyt Arkin tuant dix ninjas avec un arc, en envoyant dix flèches à la seconde ! [img]http://site.voila.fr/lesiteduouf/death39.jpg[/img] [img]http://site.voila.fr/lesiteduouf/death40.jpg[/img] Des cascades en trampoline hallucinantes ! [img]http://site.voila.fr/lesiteduouf/death41.jpg[/img] [img]http://site.voila.fr/lesiteduouf/death42.jpg[/img] [img]http://site.voila.fr/lesiteduouf/death43.jpg[/img] [img]http://site.voila.fr/lesiteduouf/death44.jpg[/img] [img]http://site.voila.fr/lesiteduouf/death45.jpg[/img] [img]http://site.voila.fr/lesiteduouf/death46.jpg[/img] [img]http://site.voila.fr/lesiteduouf/death47.jpg[/img] Et le tout, tenez-vous bien, en 1h13 ! Hé oui, car ce film est très court. Je me suis d’ailleurs demandé si la copie que j’ai pu visionner n’avait pas été victime de coupes sauvages, ce qui est fort possible au vu du nombre d’ellipses narratives, d’actions brusquement interrompues et de faux raccords apocalyptiques ! Quel qu’ait été le travail exact du monteur, il ne pouvait qu’être un psychopathe ! (ou un intermittent du spectacle sous-payé à 5 turkish lira de l’heure) Si cette version est celle que les spectateurs turcs purent voir en salles en 1984, cela ne laisse pas d’inquiéter… [img]http://site.voila.fr/lesiteduouf/death52.jpg[/img] [img]http://site.voila.fr/lesiteduouf/death53.jpg[/img] Le film réussit cependant, dans ce laps de temps très bref, à rester relativement cohérent…heu, non, je retire ce dernier mot : il réussit à avoir un début, un milieu et une fin, tout en concentrant une quantité impressionnante d’action ! Une vraie leçon de cinéma d’une part, et de nanar d’autre part. Concentré de nanardise à l’état pur, «Death Warrior» s’achève sur une véritable apocalypse, par le combat de Cüneyt Arkin contre toute la bande des ninjas, et son duel avec le méchant maître ninja barbu. Combat totalement hallucinatoire, feu d’artifice de bruitages grotesques, de grimaces nanardes de Cüneyt, de bonds cartoonesques, le duel atteint son apothéose dans ses derniers instants : ATTENTION, SPOILER ! Mis au tapis par Cüneyt, le maître ninja use de ses pouvoirs télékinésiques pour lancer un rocher vers notre héros. Celui-ci bloque d’un coup de poing le rocher volant, qui rebondit vers le méchant et explose, brûlant vif le vil ninja barbu ! [url=http://site.voila.fr/lesiteduouf/dw4.avi]EXTRAIT VIDEO![/url] [url=http://site.voila.fr/lesiteduouf/dw1.avi]EXTRAIT VIDEO![/url] [url=http://site.voila.fr/lesiteduouf/dw2.avi]EXTRAIT VIDEO![/url] Mais le méchant ne se décide pas à mourir, ce qui nous vaut l’un des plus beaux…bah non, je renonce à décrire ça, regardez (et si vous n’êtes pas équipés, trouvez une de vos connaissances qui le soit et allez regarder la vidéo chez lui, ça vaut le coup. Vous DEVEZ le voir!) : [url=http://site.voila.fr/lesiteduouf/dw3.avi]EXTRAIT VIDEO![/url] Vestige halluciné d’un cinéma de genre aujourd’hui disparu, «Death Warrior » fracasse avec une puissance inimaginable toutes les limites du bon goût et de l’humainement montrable. Moins exotique et fantaisiste que «Turkish Star Wars », il le surpasse parfois sur le terrain du ridicule, nous amenant à nous interroger sur la santé mentale de Cüneyt Arkin. Le Belmondo de Byzance était-il un extraterrestre, un génie méconnu, ou au contraire un dangereux malade, ignorant toute distinction entre le beau et le laid, le vrai et le faux, le juste et l’injuste ? Autant d’interrogations qui participent du fascinant mystère qu’est «Death Warrior ». Plus qu’un pays méconnu, le nanar est un continent fantastique, qui recèle de fabuleux trésors ! Gloire soit rendu à ses découvreurs !! DEATH WARRIOR (Ölüm savasçisi) Réalisation : Cüneyt Arkin, Cetin Inanç Année : 1984 Nationalité : Turquie Genre : No limits! Catégorie : Ninja Avec : Cüneyt Arkin, Osman Betin, Funda Firat, Kemal Özkan Nikita (textes) Ghor (images et vidéos) Nikita : 5
  14. [img]http://images-eu.amazon.com/images/P/B00001P4TH.08.LZZZZZZZ.jpg[/img]
  15. copier coller de l'ami nikita de nanarland : LE REPAIRE DU VER BLANC (Aka : The Lair of the white worm) Dans les années 70, Ken Russell était un metteur en scène culte. Avec «Love », The Music lovers », «Valentino », ou «Tommy », délirante adaptation de l’opéra-rock des Who, le cinéaste anglais avait su imposer son style flamboyant et excessif comme signe de ralliement des spectateurs branchés. Si ses audaces thématiques et visuelles ont souvent fait long feu avec le temps (rien ne vieillit plus vite que certaines avant-gardes), Russell n’en avait pas moins un grand talent de réalisateur (revoir «Les Diables » pour s’en convaincre). Or, après «Les Jours et les nuits de China Blue » en 1984, c’est la dégringolade. Les outrances de Russell deviennent de plus en plus kitsch dans le mauvais sens du terme, son «Salomé » consterne ses fans les plus acharnés, ses tentatives de provocation deviennent grinçantes et répétitives. Reconverti aujourd’hui dans la confection de téléfilms («L’Affaire Dreyfus »), Russell tente occasionnellement de revenir à ses premières amours, notamment avec une version trash de la Chute de la maison Usher, mais sans retrouver son succès critique ou public. Pour qui veut suivre en détail le passage de Ken Russell du statut d’auteur d’avant-garde à celui de vieille baderne oubliée, ce «Repaire du ver blanc» est une vision intéressante, tant il marque de façon irrémédiable le basculement du cinéaste vers le kitsch le plus hideux. Adapté d’un texte de Bram Stoker, ce film d’horreur pataphysique, qui aspirait à relancer le cinéma d'épouvante british, est en effet un nanar parfaitement jouissif, dont le délire assumé n’est que le prétexte à un déferlement de mauvais goût qui se voudrait novateur. Le propos et le contexte de l’action sont cependant relativement originaux : dans l’Ecosse profonde, Henry, un étudiant en archéologie, déterre le crâne d’une sorte de serpent géant. Il s’agit en fait des restes de l’antique dieu-serpent (le fameux « ver blanc » du titre), idole d’un culte pré-chrétien avec sacrifice de vierges à la clé. La Comtesse Sylvia, prêtresse du culte et femme-serpent-vampire aux crocs acérés, va tenter de le récupérer pour rendre le Dieu à la vie. Sir James D’Ampton (Hugh Grant), dont l’ancêtre tua jadis le serpent, ne tarde pas à s’intéresser à l’affaire… Ce point de départ étant posé, le spectateur qui aura eu la curiosité de regarder ce truc accablant va se trouver soumis à une succession de vignettes oscillant entre le délirant et l’obscène. Visiblement assez moyennement convaincu par le propos de son film, Ken Russell a en effet choisi de traiter le sujet absolument par-dessous la jambe, le récit, très incohérent, ne progressant qu’assez mollement (les héros bavardent pendant des plombes avant de se décider à agir, au point que ça en devient comique) au rythme de saynètes kitsch totalement à la gloire de la belle brune Amanda Donohoe, interprète de la méchante Comtesse. Extrêmement sexy, miss Donohoe passe une bonne partie du film dans des tenues de tapineuse de luxe (compter les plans sur ses porte-jaretelles), de dominatrice sado-maso, ou d’adepte de secte partouzeuse, Russell, visiblement enamouré, nous gratifiant même d’une séance de catch féminin en uniforme (deux fantasmes en un !). Amanda Donohoe prend visiblement un plaisir extrême à sa prestation, et joue les Cruella avec une délectation gourmande, apparaissant pour le final le corps nu et peinturluré. Les autres attractions du film sont les séquences de rêves et autres hallucinations que subissent les personnages une fois exposés au venin de serpent craché par la méchante. Viol d’un couvent entier de religieuses par des légionnaires en furie, Jésus-Christ dévoré vivant sur sa croix par le dieu-serpent, la Comtesse crachant son venin sur un crucifix : Ken Russell prend prétexte de la présence dans l’histoire d’un culte païen pré-chrétien et maléfique pour nous servir des vignettes anti-religieuses d’une grossièreté assez inouïe. Mais ces séquences de délires (qui avaient fait le succès de Russell dans un film comme «Au-delà du réel ») sont ici totalement ratées : tâches de couleur explosant sur l’écran, décors surréalistes hideux, effets gore mal foutus. On nage dans l’auto-parodie, qui pardonne d’autant moins quand elle est pratiquée par un cinéaste au style si excessif. L’une des images des séquences hallucinatoires. Le spectacle, à l’humour vulgaire typiquement british, est grotesque quasiment en permanence, sans que l’on sache si le ridicule est volontaire, involontaire, ou les deux à la fois. Il faut voir Hugh Grant couper en deux une femme-vampire-serpent d’un grand coup d’épée moyen-âgeuse ; un flic obèse transformé en vampire, qu’un écossais en kilt neutralise en jouant avec sa cornemuse un air de charmeur de serpents ; la méchante Comtesse se préparer à déflorer une vierge en hommage au dieu-serpent avec un godemiché géant en ivoire sculpté ! Ken Russell ne manque littéralement pas une occasion de nous balancer un symbole phallique ou sexuel (à commencer par le serpent géant), voulant apparemment nous prouver que la soixantaine n’a pas entamé sa libido. Le tout pourrait échapper au nanar pour constituer une sorte de film d’horreur délirant et post-moderne….si la mise en scène n’était pas absolument lamentable, du moins cent coudées en-dessous de ce que l’on pourrait attendre du metteur en scène des «Diables ». Filmé comme un téléfilm moyen, photographié de manière hideuse, le film n’élève jamais son style à la hauteur de la fantaisie attendue, pour s’avérer au final un film d’horreur raté, un délire raté, mais un nanar réussi ! Le je-m’enfoutisme palpable de Ken Russell vis-à-vis de son histoire se fait tellement sentir qu’il devient littéralement impossible de prendre au sérieux ce «Repaire du ver blanc », qui se vautre sur le terrain de la grosse gaudriole, avec des héros neuneus, une méchante de cartoon (disons de cartoon classé X) et un monstre final dont le budget visiblement insuffisant n’excuse pas la ringardise très « craignos monster ». Le godemiché de Sylvia, qui se prépare à sacrifier la vierge au dieu serpent! Notons également la mirifique présence de Hugh Grant, qui non content de livrer ici la pire prestation de sa carrière (ou la plus géniale, si on choisit de voir le film sous l’angle comique), joue le héros le plus inutile qui soit : si l’on excepte son découpage de femme-serpent à l’épée, il ne fait strictement rien de tout le film, et aurait pu être supprimé du scénario sans que ça change quoi que ce soit, toute l’action étant accomplie par le jeune archéologue Henry ! On comprend vaguement que Russell a voulu parodier le héros traditionnel de roman gothique en le rendant totalement inconsistant, mais cela ne fait que renforcer le côté nimportequouesque et mal maîtrisé d’un film déjà bien atteint. La nonchalance du réalisateur vis-à-vis de son film est tout de même un peu préjudiciable au rythme de l’histoire, qui connaît des temps morts, et se met parfois à ressembler à un pique-nique dans la campagne écossaise. Faute de maintenir sur toute sa durée le délire attendu, le film n’atteint pas le cîmes du nanar, mais il demeure tout de même un spectacle agréable, drôle, et très intéressant. En effet, s’il entérina la descente aux enfers de Ken Russel, «Le Repaire du ver blanc » compte tout de même un noyau de fans (qui selon Hugh Grant, se recrutent cependant surtout dans les hôpitaux psychiatriques et les prisons de haute sécurité), et contribua à faire remarquer Hugh Grant (bien avant «Quatre mariages et un enterrement ») et dans une moindre mesure la très bandulatoire Amanda Donohoe (qui tourna ensuite notamment «La loi de Los Angeles »). A voir comme une curiosité, et pour constater que les nanars de fin de carrière des grands cinéastes sont parfois les coups d’essais de futures vedettes ! LE REPAIRE DU VER BLANC Année : 1988 Pays : Grande-Bretagne Réalisation : Ken Russell Genre : By jove, there is un serpent géant dans mon cottage ! Catégorie : Horreur Avec : Amanda Donohoe, Hugh Grant, Peter Capaldi, Catherine Oxenberg, Sammi Davis, Stratford Johns, Paul Brooke Nikita : 2,5
  16. copier coller de l'ami nikita de nanarland : LA TOUBIB DU REGIMENT (La Dottoressa del distretto militare) Objet d’un culte chez certains cinéphiles vicelards mal remis des années 1970, le film dont il va maintenant être question est une sorte de mètre étalon (sans aucun double sens grivois) de la comédie basse italienne du plafond, la «commediaccia », comme disent nos voisins transalpins. A l’image de L’ «Infirmière de nuit », «La Prof donne des leçons particulières », «Les Lycéennes redoublent » et autres «Zizis baladeurs », ce petit classique suit scrupuleusement les codes de la «sexy-comédie » ritale : quatre livres de sexe soft, un ou deux litres de rire gras-double, on lie la sauce avec des pets, des gags scatologiques, des grimaces macaquesques de la part d’une escouade de cabotins déchaînés, des plans nichons sous le moindre prétexte, on fait réchauffer avec trois kilos de vulgarité, et on sert à la louche dans les écuelles ! Ne pas hésiter à en reprendre, ça se consomme traditionnellement par grosses portions, jusqu’à l’indigestion ! (Ne pas hésiter à péter et à gerber durant ladite indigestion, histoire de rester dans le ton du film) [size=75][img]http://nikiwai.free.fr/toubib.jpg[/img][/size] Oh, un beau montage photoshop avec la tête d’Edwige Fenech sur le corps d’une quelconque actrice de porno (ou mannequin de La Redoute) ! Incunable de ce genre très coté durant les années post-1968 (grosso modo jusqu’à l’autorisation du porno hard en Italie), «La Toubib du régiment » compte à son actif la participation de l’actrice française Edwige Fenech, star incontestée du cinéma trash italien. Opulente et gironde comme une accorte serveuse de trattoria, «la » Fenech, plus que les autres vedettes du genre comme Nadia Cassini, Paola Senatore ou Gloria Guida, incarna les fantasmes du spectateur italien moyen, ses douces formes rondelettes en permanence comprimées par d’étroites tenues prêtes à craquer. Elle trouve ici le rôle de sa vie, celui qui allait plus que tout autre symboliser sa grandiose carrière dans la mémoire collective. Edwige interprète une jeune femme médecin, chargée d’inspecter les bidasses avant leur incorporation. [img]http://nikiwai.free.fr/maximumnanar/toubib19.jpg[/img] [img]http://nikiwai.free.fr/maximumnanar/toubib1.jpg[/img] Haaaa, les bidasses ! Un mot sans doute destiné à disparaître du français courant tant il est lié à une époque révolue. On ne dira jamais combien la suppression du service militaire en France a contribué à appauvrir les sources d’inspiration potentielles des humoristes ringards. Fini, le bon vieux temps des Charlots et des «Comment se faire réformer » réalisés par Philippe Clair et autres «Embraye bidasse, ça fume » de Max Pécas ! A l’hospice, les comiques troupiers ! Vu souvent comme un ingrédient vernaculaire de l’humour naze français, le bidasse fut pourtant une mine pour les comiques du monde entier, les italiens en tête (Dieu sait ce qu’ont dû faire les turcs…) Aucun ingrédient ne manque ici : recrues prêtes à tout pour éviter leur incorporation, faux malades, blagues de potaches éculées, gags à base de flacons d’urine, grandes folles, travestis, soldats sans testicouilles, demeurés congénitaux, le tout relevé par un véritable festival de grimaces démentes. [size=150]LA TOUBIB DU REGIMENT ! UN FESTIVAL DE GAGS RAFFINES ![/size] [img]http://nikiwai.free.fr/maximumnanar/toubib3.jpg[/img] [img]http://nikiwai.free.fr/maximumnanar/toubib4.jpg[/img] [img]http://nikiwai.free.fr/maximumnanar/toubib5.jpg[/img] Crac! [img]http://nikiwai.free.fr/maximumnanar/toubib6.jpg[/img] Plouf! Les officiers et médecins du régiment ne sont pas en reste, interprétés qu’ils sont par une troupe de cabotins dopés à la grappa et totalement en free style, le réalisateur s’étant sans doute contenté de poser sa caméra par terre et de leur demander d’improviser des âneries. [size=150]DES ACTEURS SUBTILS ET INSPIRES ![/size] [img]http://nikiwai.free.fr/maximumnanar/toubib14.jpg[/img] [img]http://nikiwai.free.fr/maximumnanar/toubib15.jpg[/img] Gianfranco D'Angelo! [img]http://nikiwai.free.fr/maximumnanar/toubib17.jpg[/img] Carlo Delle Piane! [img]http://nikiwai.free.fr/maximumnanar/toubib27.jpg[/img] Mario Carotenuto! [img]http://nikiwai.free.fr/maximumnanar/toubib31.jpg[/img] [img]http://nikiwai.free.fr/maximumnanar/toubib33.jpg[/img] Nino Terzo! [img]http://nikiwai.free.fr/maximumnanar/jimmysuora.jpg[/img] Curiosité : Jimmy il fenomeno, l'acteur porte-bonheur de la comédie naze italienne, joue ici en travesti un petit rôle de bonne soeur... [size=150]UN HYMNE AU RAFFINEMENT ET A LA POESIE ![/size] [img]http://nikiwai.free.fr/maximumnanar/toubib32.jpg[/img] [img]http://nikiwai.free.fr/maximumnanar/toubib28.jpg[/img] La scène du lavement. Indispensable ! [img]http://nikiwai.free.fr/maximumnanar/toubib13.jpg[/img] [img]http://nikiwai.free.fr/maximumnanar/toubib2.jpg[/img] L’histoire tourne autour des mésaventures d’un jeune réceptionniste d’hôtel, désireux d’éviter le service pour conserver son poste qui lui permet de côtoyer de superbes clientes en rut. Notre héros va-t-il réussir à échapper l’incorporation en bernant la toubib Edwige Fenech d’une part, et à se taper doctoresse, de l’autre ? [size=150]UN HEROS CHARISMATIQUE ![/size] [img]http://nikiwai.free.fr/maximumnanar/toubib7.jpg[/img] Les tribulations d’un héros « positif » se devant d’être accompagnées de celles d’un sidekick comique, les auteurs du film flanquent le jeune protagoniste d’un copain de chambrée tout aussi réfractaire, interprété par l’inénarrable Alvaro Vitali, le nabot simiesque le plus hallucinatoire du cinéma. [size=150]FESTIVAL ALVARO VITALI ![/size] [img]http://nikiwai.free.fr/maximumnanar/toubib11.jpg[/img] [img]http://nikiwai.free.fr/maximumnanar/toubib12.jpg[/img] [img]http://nikiwai.free.fr/maximumnanar/toubib16.jpg[/img] Alvaro Vitali ! Révélé par des apparitions dans les films de Federico Fellini qui appréciait sa tronche, cet acteur allait être durant les années 1970 l’un des seconds rôles les plus cotés de la comédie débile italienne, jusqu’à devenir vedette à part entière dans «Le Con de la classe », qui allait l’amener au sommet de la gloire tout en faisant de lui le symbole du pire cinéma italien, ce dont il allait avoir ensuite du mal à se remettre. Ici, Alvaro est totalement déchaîné, et multiplie les stratagèmes les plus idiots pour se soustraire aux obligations militaires, avalant tout ce qu’il est possible humainement d’avaler pour se provoquer un ulcère. Attrapant les œufs avec ses fesses, grimaçant comme un babouin sous injection de chianti frelaté, Alvaro Vitali pique amplement la vedette au jeune héros, s’imposant comme la star incontestée du film, dont il personnifie la nanardise sous sa forme la plus brute. Respect total ! The scène culte du film : pour le faire rapetisser et lui éviter le service, le sergent lave les pieds d’Alvaro, lui faisant perdre plusieurs millimètres (de crasse !) [img]http://nikiwai.free.fr/maximumnanar/toubib20.jpg[/img] [img]http://nikiwai.free.fr/maximumnanar/toubib22.jpg[/img] [img]http://nikiwai.free.fr/maximumnanar/toubib25.jpg[/img] [img]http://nikiwai.free.fr/maximumnanar/toubib23.jpg[/img] [img]http://nikiwai.free.fr/maximumnanar/toubib26.jpg[/img] [img]http://nikiwai.free.fr/maximumnanar/toubib24.jpg[/img] En comparaison, Edwige Fenech, bien qu’était exhibée par le réalisateur comme un parfait objet sexuel, parvient à garder une certaine dignité de par la sympathique présence dont elle fait preuve dans un rôle par essence limité. Sans être une grande comédienne, loin de là, Edwige avait généralement l’air de s’amuser à montrer ses atours à un public en chaleur, se rendant plus attachante que la plupart des actrices de film érotique. [img]http://nikiwai.free.fr/maximumnanar/toubib8.jpg[/img] [img]http://nikiwai.free.fr/maximumnanar/toubib9.jpg[/img] [img]http://nikiwai.free.fr/maximumnanar/toubib10.jpg[/img] Oh Edwige! [img]http://nikiwai.free.fr/maximumnanar/toubib30.jpg[/img] [img]http://nikiwai.free.fr/maximumnanar/toubib29.jpg[/img] Véritable document sur une époque révolue du rire, «La Toubib du régiment » se montre plus attachant que les mauvaises comédies à la française, son « italianité » lui conférant un surcroît d’exotisme que rehausse une version française particulièrement redoutable. Humour niveau pétomanes et fête du slip, chair fraîche à gogo, ce film fut l’un des plus gros succès du genre en Italie comme en France, faisant la gloire d’Edwige Fenech et la fortune du producteur Luciano Martino, qui s’imposait définitivement comme le nabab du rire gras en Italie. La légèreté évanescente d’un scénario invertébré achève de donner à ce plaisir coupable un caractère complètement inoffensif, a contrario de ce que sa vulgarité laissait craindre ou espérer. A consommer comme une friandise hors d’âge un peu lourde, mais toujours savoureuse ! Attention quand même au cholestérol, c’est carrément gras ! [img]http://www.vhs-survivors.com/jak/Toubibregiment.jpg[/img] LA TOUBIB DU REGIMENT Genre : La toubib n’a pas de culotte ! Catégorie : comique Année : 1976 Pays : Italie Réalisateur : Nando Cicero Avec : Edwige Fenech, Alfredo Pea, Alvaro Vitali, Mario Carotenuto, Gianfranco D’Angelo, Nino Terzo, Carlo Delle Piane Nikita : 2,25
  17. copier coller de l'ami nikita et gatman de nanarland : EN BÜYÜK YUMRUK Les turcs ne sont pas comme nous. Attention, il ne s’agit pas là de lancer un débat oiseux sur l’appartenance ou non de la Turquie à l’Europe ; mais bien de constater qu’une schizophrénie rampante semble bel et bien perturber occasionnellement les esprits dans ce pays à cheval entre deux continents. Les joyaux enfouis du cinéma turc, qui ressurgissent périodiquement tels de monstrueuses pépites difformes, n’ont en effet pas fini de perturber les cauchemars des cinéphiles les plus pervers ! [img]http://img117.exs.cx/img117/6792/buyukaff1kc.jpg[/img] Depuis la découverte de «Turkish star wars », il est acquis sur Nanarland que Cüneyt Arkin est l’acteur rêvé des amateurs de cinéma déviant. Nanti du charisme d’un Alain Delon au sommet de sa gloire, notre ami a l’étoffe d’une vraie vedette, mais brouille ce talent inné par des éclairs de démence nanarde qui en font un mélange inédit d’acteur nanar absolu dont le grotesque total n’abolit pas le réel talent ! La classe de Charlon Heston jeune combinée au ridicule de Max Thayer, le tout combiné en un mélange dément d’Errol Flynn, Clint Eastwood et Jackie Chan, c’était ça, Cüneyt Arkin ! [img]http://mapage.noos.fr/ghor2/cuneyt.jpg[/img] Ce faramineux «En Büyük yumruk » ne fait que prouver la profondeur insondable de l’œuvre Cüneytesque, qui laisse entrevoir au cinéphile occidental ignorant que le nanar est un fleuve sans fin, pas même limité par l’intellect humain. Comment résumer «En Büyük yumruk » (titre qui signifie "Le Plus grand poing" ou "Le Plus grand coup de poing", selon le contexte) ? Hé bien, on ne peut pas. Il est bien sûr possible de résumer l’intrigue, dont ma méconnaissance du turc ne m’a pas empêché de saisir les (très) grandes lignes. Mais le film lui-même ne se raconte pas, il se vit, comme un long voyage hallucinatoire aux confins de l’hystérie. Concentré de ringardise secoué dans le shaker d’une mise en scène parkinsonienne, cette œuvre de l’immense Çetin Inanç (complice habituel de Cüneyt Arkin : il a notamment réalisé «Turkish star wars » et «Death warrior ») recule toutes les limites connues et imaginables de l’humainement concevable. [img]http://mapage.noos.fr/ghor2/titre.jpg[/img] Disons, pour faire bref, que ce film innove en créant le cinéma-patchwork, entrecoupant des scènes de polar d’un grotesque rarement atteint avec un montage kaléidoscopiques de stock-shots issus d’au moins quinze films différents et mélangés dans une totale frénésie. Un stock-shot, rappelons-le pour les non-cinéphiles, est l’extrait d’un film A, que l’on insère, avec ou sans permission, dans un film B, dont il sera ensuite censé faire partie. «En Büyük yumruk » élève ce système au rang d’art car c’est près de 50% de ses scènes d’action (en gros, dès qu’il s’agit de montrer quoi que ce soit de cher à l’écran) qui en sont composées pour tout ou partie ! Mais passons plutôt aux choses sérieuses et tentons de décrire le, heu...le scénario. Une grande ville est le décor d’exactions glauques de la part de vils malandrins au faciès patibulaires.On compte notamment parmi eux une sorte d’ersatz de Richard Kiel (le «Requin » des James Bond), reconnaissable à ses dents recouvertes de papier aluminium. [img]http://img143.exs.cx/img143/6530/image018cn.jpg[/img] Acolyte d’un gangster obèse bouffeur de pommes, le sbire s’amuse notamment à mettre le feu à un témoin génant (et néanmoins moustachu) imbibé d’essence… [img]http://mapage.noos.fr/ghor2/jaws.jpg[/img] [img]http://img143.exs.cx/img143/9853/image027rq.jpg[/img] …lequel prend ensuite feu dans des images tirées d’un autre film ! On est déjà à 4 ou 5 plans de stock-shot après 45 secondes de film. Ca fait beaucoup ? La suite est 10 fois pire. [img]http://img143.exs.cx/img143/3476/image031ro.jpg[/img] Le duo infernal (le requin en alu et son boss obèse) continue ses exécutions et son opération trognon de pomme (et hop un stock-shot d’explosion de voiture) et termine sa journée au bain turc. Il n’y a rien de tel après quelques meurtres sanglants. [img]http://www.gatmanu.net/pix/nanar/bscap013.jpg[/img] Le grand responsable de tout ça ? C’est un vil parrain de la mafia, aussi louche que barbu, qui rode dans les superettes, escorté de sbires aux moustaches carnassières. [img]http://img143.exs.cx/img143/7845/image045mm.jpg[/img] [img]http://img143.exs.cx/img143/5262/image067cp.jpg[/img] [img]http://www.gatmanu.net/pix/nanar/bscap033.jpg[/img] Les vils individus rackettent un honnête épicier de quartier. Comme l’humble commerçant ne peut payer qu’en barres de chocolat, la tension monte et les armes parlent. Sauf que le stock-shot des hommes de main mitraillant se déroule dans un hypermarché de plusieurs milliers de m2… Intervient ici notre héros, Cüneyt Arkin, l’œil désabusé et le verre à la main. (il n’arrêtera d’ailleurs pas de picoler durant tout le film, ce qui est du propre pour un héros musulman !) [img]http://img143.exs.cx/img143/2637/image074mr.jpg[/img] Faute de sous-titres et de connaissance du turc, je n’ai pu déterminer si Cüneyt, tel le Belmondo des grandes années, était flic ou voyou. Probablement voyou, car il se révèle être un vieil ami du parrain, contre lequel il se retournera pourtant en dernier lieu, car Cüneyt ne peut que rendre la justice. La preuve en est que notre héros ne va pas tarder à corriger des braqueurs malpolis, prouvant une fois de plus sa faramineuse maîtrise des arts martiaux, sur un fond sonore qui ferait passer les bruitages des scènes de combats des premiers Jackie Chan pour une bande-son d’Eric Rohmer.. [img]http://img143.exs.cx/img143/27/image081mq.jpg[/img] [img]http://img143.exs.cx/img143/2586/image099fg.jpg[/img] Nouveauté du scénario, Cüneyt se trouve ici doté d’un sidekick du beau sexe, en la personne de la très glamoureuse Meral Orhonsay, mon nouvel idéal féminin, et véritable vedette du film. [img]http://img143.exs.cx/img143/2899/image106rk.jpg[/img] Vêtue d’un costume de simili-Wonder Woman, notre amie, sorte de Cynthia Rothrock rondelette, aide Cüneyt à mettre hors d’état de nuire les vilains pas beaux, à grands coups de jambonneaux ! [img]http://img143.exs.cx/img143/7500/image112jb.jpg[/img] [img]http://img143.exs.cx/img143/3447/image121kg.jpg[/img] [img]http://img143.exs.cx/img143/2443/image143mm.jpg[/img] [img]http://img143.exs.cx/img143/7182/image156qc.jpg[/img] [img]http://img143.exs.cx/img143/6548/image162gk.jpg[/img] [img]http://img143.exs.cx/img143/9886/image182oi.jpg[/img] Cüneyt drague sec la belle odalisque… [img]http://img143.exs.cx/img143/5629/image190bc.jpg[/img] [img]http://img143.exs.cx/img143/3346/image238ry.jpg[/img] …mais ne tarde pas – le coquin ! – à prouver son bon goût en se réfugiant dans les bras d’une blonde au physique généreux et à l’allure distinguée ! [img]http://img143.exs.cx/img143/9466/image246bj.jpg[/img] Patatras, Wonder Woman rentre dans la chambre d’hôtel et interrompt le coït annoncé. Les deux Venus du Bosphore vont donc se battre telles des loutres sauvages pour l’Apollon de Constantinople (qui picole tranquillement dans son coin en lisant son journal) avec une musique de corrida en fond sonore. Olé !. [img]http://www.gatmanu.net/pix/nanar/bscap073.jpg[/img] [img]http://img143.exs.cx/img143/2003/image273ok.jpg[/img] [img]http://img143.exs.cx/img143/7131/image291ol.jpg[/img] [img]http://img143.exs.cx/img143/5555/image858go.jpg[/img] Nous n’en sommes qu’à 18 minutes de film et le bon goût cinématographique vient de rendre l’âme définitivement. Surtout après le coup de poing de la demoiselle qui traverse la porte et fait voler le directeur de l’hôtel. [img]http://www.gatmanu.net/pix/nanar/bscap076.jpg[/img] Après une petite démonstration d’amitié virile avec le parrain, Cüneyt va enfin se décider à défendre le bon droit. [img]http://img143.exs.cx/img143/6042/image311tc.jpg[/img] La baston ne va pour ainsi dire plus cesser, dans une véritable overdose de folie furieuse. Combats virevoltants et stock-shots sont les deux "mamelles" de ce film. Mais ce ne sont pas ses seuls atouts, comme le prouve notamment cet autre emprunt à un James Bond (sans parler de la poursuite finale) : la musique de « Rien que pour vos yeux » , chantée par Sheena Easton lorsque notre héros rentre dans un hôtel Tricatel. La bande « originale» du film est ainsi un vrai festival d’emprunts, avec pêle-mêle les musiques d’ «Opération tonnerre» et « Mon nom est personne ». Vous aurez aussi droit à des visions sensuelles d’opulents fessiers de femmes girondes… [img]http://www.gatmanu.net/pix/nanar/bscap093.jpg[/img] ….un combat de Cüneyt Arkin contre un ninja en passe-montagne ! [img]http://img143.exs.cx/img143/489/image326ew.jpg[/img] [img]http://img143.exs.cx/img143/7172/image336gn.jpg[/img] [img]http://img143.exs.cx/img143/2269/image352rv.jpg[/img] …des lesbiennes qui fument du hasch sur un lit ! (Hyper hard, le spectateur musulman ne se tient plus !) [img]http://img143.exs.cx/img143/5978/image372qy.jpg[/img] …de l’érotisme moite et torride! [img]http://img143.exs.cx/img143/2905/image431ph.jpg[/img] [img]http://img143.exs.cx/img143/9092/image442rj.jpg[/img] [img]http://img143.exs.cx/img143/1287/image454ca.jpg[/img] …du tabassage de moustachus ! [img]http://img71.exs.cx/img71/7247/image633wo.jpg[/img] [img]http://img157.exs.cx/img157/7377/image646cg.jpg[/img] …des combats grandiosissimantesques, avec un Cüneyt Arkin déchaîné et raide comme un piquet malgré sa gestuelle frénétique ! On en oublierait presque que le film ne compte quasiment pas de sauts en trampoline dans ses cascades (pourtant un élément essentiel de la Cüneyt's touch) ! [img]http://img71.exs.cx/img71/7812/image656mo.jpg[/img] (A part peut-être ici) …de l’humour désopilant, digne du Max Pécas de la grande époque, avec un sbire de Cüneyt qui se déguise en femme pour feinter les méchants ! [img]http://img71.exs.cx/img71/9608/image380vv.jpg[/img] [img]http://img71.exs.cx/img71/2482/image399zl.jpg[/img] …des combattants qui perdent leur pantalon en pleine bagarre car Cüneyt leur a fait péter les boutons (c'est sa nouvelle prise de karaté, il la fait quatre fois de suite)! [img]http://img71.exs.cx/img71/7936/image428dg.jpg[/img] [size=150][b]GAG !![/b][/size] Mais, comme il a été dit plus haut, le véritable atout de «En Büyük yumruk », c’est avant tout le stock-shot, dont le réalisateur, impécunieux au dernier degré, fait usage dès que l’action demande quelque chose de plus cher qu’une empoignade. La frénésie du montage est telle que les emprunts pourraient presque passer inaperçus auprès d’un spectateur distrait, inculte, ou ivre mort ! On pourra ainsi admirer : [img]http://img71.exs.cx/img71/623/image718fp.jpg[/img] [b]LA POURSUITE EN VOITURE DE GOLDFINGER !!![/b] [img]http://img71.exs.cx/img71/3892/image701dt.jpg[/img] …savamment entrecoupée de plans de Cüneyt au volant, à la place de Sean Connery ! [img]http://img71.exs.cx/img71/7762/image491kr.jpg[/img] Une dantesque poursuite en voiture, extraite d’un autre film, entre Cüneyt Arkin, et un motard… [img]http://img71.exs.cx/img71/4709/image524ll.jpg[/img] …dont le casque blanc devient mystérieusement jaune, une fois que Cüneyt le capture ! Car le faux raccord est roi dans «En Büyük yumruk » : le réalisateur ne semble pas se soucier une seconde de la cohérence entre les bouts de film qu’il scotche ensemble à toute vitesse. [img]http://img71.exs.cx/img71/6629/image758ce.jpg[/img] Ainsi, Cüneyt projette à travers le mur un homme de main… [img]http://img71.exs.cx/img71/3629/image762gx.jpg[/img] …dont la chute, issue d’un stock-shot, le voit mystérieusement affublé d’une cagoule qu’il n’avait pas dans le plan précédent ! Le must du stock-shot : [img]http://img71.exs.cx/img71/2778/image531lc.jpg[/img] Une enseigne en anglais, barbouillée de tipp-ex [b]A MÊME LA PELLICULE [/b](on le voit bouger à l’image) pour cacher la provenance du stock-shot (ils ont cependant oublié de masquer la vitrine) [img]http://img71.exs.cx/img71/8357/image817kk.jpg[/img] Et surtout, inoubliable, une apparition de [b]GENE HACKMAN[/b] en personne, tout droit sorti d’un stock-shot de «French connection » !!!! [img]http://img71.exs.cx/img71/4476/image877lf.jpg[/img] Des stock-shots de bikers américains (à noter que ces motos sont, suivant les plans, des motos de cross, trial ou hell's angels/harley-davidson) ayant enlevé Wonder Woman… [img]http://img71.exs.cx/img71/8789/image883qk.jpg[/img] …Cüneyt Arkin décide de s’énerver pour de bon et de jouer les «Eliminator» d’Anatolie. [img]http://img71.exs.cx/img71/2678/image918qj.jpg[/img] S’ensuit un dernier quart d’heure qui porte «En Büyük Yumruk » vers des sommets rarement atteints par le nanar le plus stratosphérique, laissant par moments loin derrière les records que sont pourtant «Turkish star wars» et «Death warrior» ! Des stock-shots d’au moins dix films différents s’entrechoquent pour nous donner l’illusion d’une bataille finale dantesque entre Cüneyt et les méchants. On reconnaît dans un désordre total l’incendie du camp gitan de «Bons baisers de Russie », des images de western avec des diligences qui flambent, des hell's angels, des soldats indos-britanniques, des morceaux de scènes de polars américains ou italiens, le tout mélangé de manière insane au rythme frénétique d’un stock-shot par seconde ! [img]http://img71.exs.cx/img71/3594/image734bt.jpg[/img] Cüneyt exterminator mitraille comme un malade des figurants extraits d’autres films ! [img]http://img71.exs.cx/img71/5849/image745ck.jpg[/img] [img]http://img125.exs.cx/img125/8898/image603pd.jpg[/img] …et même des mannequins en mousse issus des stock-shots ! (deux éléments nanars en un) [img]http://img71.exs.cx/img71/5153/image669st.jpg[/img] Cüneyt balance des grenades qui se muent en feux d’artifice ! (Y’avait plus que ça en magasin comme stock-shots ???) [img]http://img71.exs.cx/img71/7977/image672ik.jpg[/img] [img]http://img71.exs.cx/img71/8243/image683fv.jpg[/img] Avec l’aide précieuse d’un fer à souder, Cüneyt règle son compte à « dents de requin »… [img]http://www.gatmanu.net/pix/nanar/bscap135.jpg[/img] …qui tombe, en flammes, du troisième étage d’une maison, et tant pis s’ils se trouvent au sous-sol d’une usine ! (à noter qu'il s'agit du même stock-shot que celui utilisé lors de la première scène) [img]http://img71.exs.cx/img71/4091/image785xu.jpg[/img] Et lors de son affrontement avec le gangster obèse… [img]http://img71.exs.cx/img71/1953/image803tn.jpg[/img] …Cüneyt innove en inventant les "couteaux dynamiteurs" (des bâtons de dynamite fichés sur des poignards) qui, grâce à leur lame d'une longueur inouïe, peuvent transpercer l'adversaire avant de le faire exploser ! [img]http://www.gatmanu.net/pix/nanar/bscap142.jpg[/img] Totalement frappadingue du début à la fin, « En Büyük yumruk» est un sacré morceau, un audacieux mélange décomplexé de stock-shots, d’intrigue policiere bidon, d’érotisme cheap, de comédie de bas étage et de combats montés à la serpe. Comme l’accouplement un soir de beuverie de Philippe clair, Godfrey Ho et Ed Wood. A voir de toute urgence, et à savourer comme un trip hallucinogène dont la rare violence ne le rend pas pour autant nuisible à la santé ! (A la santé physique, car je ne garantis rien quant à votre santé mentale) [img]http://img63.exs.cx/img63/165/image409mc.jpg[/img] [img]http://www.gatmanu.net/pix/nanar/bscap058.jpg[/img] Bravo, Cüneyt ! [img]http://www.gatmanu.net/pix/nanar/bscap108.jpg[/img] Merci, ma poule ! A noter que le film fut totalement interdit…en Allemagne ! Pour violence excessive, paraît-il…A moins que le nanar n’ait été identifié Outre-Rhin comme un produit stupéfiant ?!? EN BÜYÜK YUMRUK Réalisation : Çetin Inanç Pays : Turquie (et images du reste du monde) Année : 1983 Genre : Stock-car de stock-shots Catégorie : Pur et dur Avec : Cüneyt Arkin, Meral Orhonsay, Hüseyin Peyda Nikita & Gatman (Remerciements à Ghor) Nikita : 5 Gatman : 4
  18. copier coller de l'ami nikita de nanarland : INFIRMIERE DE NUIT (L'Infermiera di notte; Aka : L'Infirmière de nuit) Et maintenant, un peu d’ethnologie nanarde. Durant les années 70, l’Italie, jusqu’alors terre de catholicisme intransigeant et quasi-officiel, vit les derniers vestiges de sa censure cinématographique s’émietter comme une masse de spaghettis trop cuits. Après des années de sexe suggéré et de coquineries plus ou moins hypocrites, on pouvait enfin montrer à l’écran du CUL et de la GROSSIERETE !! Quelques années allaient cependant s’écouler avant que le porno hard ne soit autorisé en Italie mais, dans l’intervalle, réalisateurs et producteurs allaient amplement se rattraper d’années de frustration et en donner pour son argent au public ! De l’érotique soft au polar violent rempli de scènes de cul racoleuses, le cinéma d’exploitation italien n’allait pas tarder à s’affirmer comme l’un des plus raffinés d’Europe. Mais l’un des meilleurs filons fut bien sûr la bonne grosse rigolade agrémentée d’une forte dose de fesse. «La Toubib du régiment » avec Edwige Fenech, «Les Zizis baladeurs », «La Zézette aime les marins », «La Prof donne des leçons particulières » : l’humour italien retrouvait les heures les plus fines de la Commedia dell’arte ! [img]http://www.vhs-survivors.com/jak/infirmieredenuit002.jpg[/img] «Infirmière de nuit » est l’un des plus beaux fleurons de cette belle époque qui fit l’intervalle entre la première vague de relâchement de la censure et l’autorisation du porno hard (où l’on passa enfin aux choses sérieuses). Ce film du spécialiste Mariano Laurenti («La Prof et les farceurs de l’école mixte », «Les Lycéennes redoublent », etc) réunit tous les ingrédients du genre : un scénario prétexte, une bombe sexuelle en tenue légère que l’intégralité du casting essaie de se faire, des acteurs comiques totalement déchaînés dans le cabotinage, et un jeune premier insipide chargé de faire office de héros. L’enjeu principal du récit étant de savoir 1) si les comiques de service arriveront à se taper la belle plante (généralement, c’est non) 2) si le jeune héros, auquel le public peut éventuellement s’identifier va, lui, y arriver (généralement, c’est oui). [img]http://www.vhs-survivors.com/jak/infirmieredenui.JPG[/img] Bon, par où commencer pour vous parler de ce truc ? Par le scénario ? Heu…on y viendra plus tard. Par la mise en scène ? Y’en a pas. Par la photo ? Là, il y a déjà de la matière : surexposée, rosâtre, baveuse, on a rarement vu une cochonnerie pareille (bien que la qualité de la VHS prêtée par un amateur de ritaleries grivoises doive sans doute y contribuer). Non, le véritable atout de cette caleçonnade pur porc, c’est son héroïne, l’infirmière du titre, Gloria Guida ! C’est elle : [img]http://nikiwai.free.fr/guida.jpg[/img] La simple photo de cette ancienne «Miss Teenage Italia » suffit à expliquer la raison d’une carrière aussi florissante que trash, qui dura jusqu’à la fin des années 80 et une sage retraite matrimoniale. Plus fraîche qu’Edwige Fenech, plus gironde que Nadia Cassini, Gloria Guida fut l’une des actrices les plus sympathiques de la «sexy comédie » italienne des années 70. Ce n’est pas tant sa personne qui contribue ici à la nanardise du film (à l’exception d’une scène sur laquelle nous reviendrons) mais plutôt l’usage qui en est fait. Gloria Guida est ici un pur objet sexuel dont la seule fonction est de rendre totalement frénétique le casting de mâles grimaçants qui lui tourne autour en se livrant à des singeries qui auraient à peine leur place dans un film de Philippe Clair. [img]http://img105.exs.cx/img105/2083/pdvd0011ft.png[/img] [img]http://nikiwai.free.fr/jimmylino.jpg[/img] [size=75]Jimmy il Fenomeno, le second rôle le plus laid de la comédie trash italienne! (Salvatore Baccaro étant hors-concours)[/size] [img]http://nikiwai.free.fr/jimmylino2.jpg[/img] [size=75]Jimmy et Lino Banfi.[/size] L’argument qui sert de prétexte auxdites singeries et à la présence de Gloria Guida est le suivant : un dentiste ventripotent et coureur de jupons (Lino Banfi) voit débarquer à la maison un riche oncle de sa tante, agonisant, qui revient d’un long séjour à l’étranger pour finir ses jours en famille. Désireux d’hériter de l’argent du croulant, le dentiste embauche une élève infirmière pour le veiller : le vieillard libidineux ayant réclamé une jolie soignante, Banfi va lui fournir Gloria Guida, qu’il va essayer de se faire lui-même par tous les moyens. [img]http://img53.exs.cx/img53/5572/pdvd0114zs.png[/img] Oui mais ! Le vieil oncle est en fait un imposteur : il s’agit d’un escroc auquel le vrai oncle a confié, avant sa mort, avoir caché un diamant aussi précieux que le «White fire » dans le lustre de sa nièce. Introduit dans la maison à seule fin de mettre la main sur la pierre, le faux malade tente de commettre son méfait entre deux crises de spasmes à la vue de Gloria en petite culotte. [img]http://img182.exs.cx/img182/1779/pdvd0134xn.png[/img] A partir de là, le scénario va se limiter à une série de chassés-croisés entre les personnages, chacun se livrant à un concours de grimaces à la vue de Gloria Guida, qui ne perd de son côté aucune occasion pour se désaper et nous faire admirer sa petite culotte. Evidemment, c’est le fils de Lino Banfi (un jeune homme très sérieux, au désespoir de son père, qui va emballer la blonde infirmière. [img]http://www.dvd.it/img_big/202513.jpg[/img] Mais l’intérêt n’est pas là : il s’agit, pour le nanardeur téméraire, d’affronter un exemple particulièrement dense de ce que la comédie italienne a pu fournir de pire. Pets, rots, baffes sonores, filles à poil, obsédés sexuels, crachats dans l’œil, gesticulations, cabotinage à en faire péter tous les records communément admis. Il n’y a littéralement aucune limite du mauvais goût qui ne soit franchie, malgré une fin un peu platounette. Il est évident, à la vision du film, que les auteurs ont montré tout ce qui était montrable en matière de situations scabreuses, en l’état de la censure italienne des années 70, l’alibi comique évitant de tomber dans l’érotisme pur et simple. Les comédies scabreuses de Philippe Clair et Max Pécas en deviennent des modèles de chasteté en comparaison ! Les honorables pervers qui fréquentent Nanarland trouveront ample matière à se rincer l’œil, entre la plastique de Gloria Guida et, notamment, celle de la belle brune charnue Paola Senatore (qui donna ensuite brièvement dans le porno hard.) La véritable vedette comique du film est le comique italien Lino Banfi, qui interprète son rôle avec une absence de sobriété qui force l’admiration, accumulant les grimaces démentes et les jeux de mots intraduisibles que la version française achève de rendre lamentables (« Pour cinq canines, j’offre un bull-dog, mou ha ha ! »). Il trouve un sidekick à sa mesure en la personne du gnome ventripotent Alvaro Vitali (l’un des acteurs les plus récurrents de la comédie trash italienne), qui interprète son assistant souffre-douleur et se ramasse une quantité industrielle de baffes et de crachats dans l’œil ! [img]http://img53.exs.cx/img53/6643/pdvd0044ri.png[/img] Mario Carotenuto, dans le rôle du faux oncle, parvient cependant presque à leur voler la vedette à force de gesticuler comme un épileptique affligé de la danse de Saint-Guy. [img]http://img53.exs.cx/img53/4933/pdvd0075tv.png[/img] Pour ce qui est du kitsch typiquement italien, les ethnophiles pervers seront également servis, avec une scène de discothèque qui plagie somptueusement «La Fièvre du samedi soir », avec un peu de piment musical en plus. Gloria Guida et le fils de Lino Banfi ayant gagné un concours de danse, la belle Gloria est invitée à pousser la chansonnette. Et là, c’est un véritable cataclysme auditif : [url=http://nikiwai.free.fr/L_infirmieredenuit.mp3]ECOUTEZ ![/url] Pur minestrone disco particulièrement épais, la chanson de Gloria Guida est l’un des pires morceaux jamais entendus à l’écran, à faire passer la chanson du générique espagnol de «Supersonic man » pour un modèle de sobriété et d’harmonie. La vulgarité de la (vraie) voix de Gloria Guida, qui chante comme une camionneuse tabagique dopée à la testostérone, achève de couper net une bonne partie de l’érotisme du film, tout en maximisant son quota nanar ! Ajoutons que la demoiselle n’a guère d’excuses, puisqu’elle était chanteuse avant de jouer la comédie ! (Si vous trouvez un best-of de ses chansons, distribuez-le autour de vous : c’est une excellente façon de perdre ses amis !) Epaisse marmelade de vulgarité typiquement transalpine, «Infirmière de nuit » est une bonne introduction à la comédie italienne dans ce qu’elle a de plus bas : son scénario, tournant entièrement autour des apparitions de l’héroïne en petite culotte, a de plus l’avantage de fournir un véritable manifeste théorique de la sexy-comédie des années 70 ! Un vrai document d’époque, et un bon témoignage de ce qui constituait alors une bonne part de l’éducation sexuelle des jeunes spectateurs italiens. Allez hop, pour finir en beauté : [img]http://nikiwai.free.fr/gloriaoilpe.jpg[/img] [img]http://nikiwai.free.fr/gloriaoilpe2.jpg[/img] Infirmière de nuit Année : 1979 Réalisateur : Mariano Laurenti Pays : Italie Genre : L’Infirmière n’a pas de sous-tifs ! Catégorie : comique Avec : Gloria Guida, Lino Banfi, Alvaro Vitali, Mario Carotenuto, Leo Colonna, Paola Senatore, Francesca Romana Coluzzi, Annamaria Clementi Nikita : 2 Merci à MrKlaus et Dryke (pour le MP3) Icono : http://www.vhs-survivors.com , http://www.dvd.it , remerciements aux forumeurs de http://www.filmbrutti.com
  19. [img]http://www.vhs-survivors.com/jak/Lionman.jpg[/img] Lion Man aka Kiliç Aslan Réalisateur: Natuck Baitan Année: 1975 Nationalité: Turquie Genre: Cuneyt strike back Categorie: Aventures et peplums Acteurs principaux: Cüneyt Arkin, Barbara Lake, Charles Garret. Oyez! Oyez ! Toi nanardeur qui a osé t’aventurer aux fin fond du nanar turc avec [b]L’homme qui va sauver le monde[/b] il est grand temps de te cultiver un peu alors écoute maintenant l’histoire de l’homme lion. Il y a très, très longtemps à une époque ou Pierre Belemare n’animait pas encore le télé achat (ouh là ! que c’est vieux !). Il y avait un roi byzentin bon, juste (normal puisqu’il est joué par Cüneyt Arkin) et aimé de son peuple (C'est beau....). Mais malheureusement un méchant moustachu chretien (nous sommes en turquie) a ourdi un odieux complot visant à l’assassiner et prendre le pouvoir. [img]http://membres.lycos.fr/brucebaron/Cuneytbarbu.bmp[/img] [i]Cüneyt barbu[/i] [img]http://membres.lycos.fr/brucebaron/Cuneytbarbu2.BMP[/img] [i]Méme avec une barbe elles craquent toutes pour lui[/i] [img]http://membres.lycos.fr/brucebaron/complot.BMP[/img] [i]Pendant ce temps là le méchant complote[/i] Et évidement notre brave Cuneyt tombe dans le piège tendu par le félon et ses sbires. Il a tout de méme le temps de sauver sa femme enceinte en retenant la porte pendant que les soldats le charcutent de toutes parts. Le grand méchant moustachu l’achève en lui coupant les deux mains (il est vraiment vilain !). Sa femme décède des suites de l’accouchement après avoir abandonné son bébé au lion. [img]http://membres.lycos.fr/brucebaron/coupesqueele1.BMP[/img] [i]Quelle fin atroce![/i] Là on se dit : Quoi ? Il est mort ? Remboursez ! Je veux Cuneyt Arkin moi ! Ne craignez rien car si vous avez bien tout suivi il y a toujours son fils. Quelques années plus tard l’enfant est devenu LION MAN un être doté d’une force extraordinaire ! mi-homme mi-lion. Evidement qui d’autre que Cuneyt pouvait interpréter ce personnage exceptionnel ? Les scènes où on le voit se trémousser en peau de bêtes tuer une vache d’un coup de poing pour la manger sont tellement tordantes qu’elles frolent parfois le suréalisme. [img]http://membres.lycos.fr/ninjaterminator/woodstock/lionman1.BMP[/img] [i]Mais… Mais…[/i] [img]http://membres.lycos.fr/brucebaron/LionMan.BMP[/img] [i]Mais c’est Lion Man!!![/i] Ce dernier a vécu dans la foret sans jamais savoir qu’un fourbe lui avait volé son trône et tué son père. D’autant que le méchant a récidivé et il est à la téte d’une bande de chevaliers cruels (en fait quelques figurants encapuchonnés sous payés qui se sentent obliger de surjouer chaque fois qu’ils meurent) qui ,volent, violent, tuent. Ils commettent tellement d’atrocités que toutes les compter serait un travail de surhomme. Justement en parlant de surhomme Cuneyt n’apprécie pas trop qu’on torture des gens à coté de chez lui. Il va donc massacrer quelques soldats afin de leurs apprendre les bonnes manières. [img]http://membres.lycos.fr/brucebaron/chevaliermoustachu.BMP[/img] [img]http://membres.lycos.fr/ninjaterminator/woodstock/lionman5.BMP[/img] [img]http://membres.lycos.fr/brucebaron/PDVD_103.BMP[/img] [img]http://membres.lycos.fr/ninjaterminator/woodstock/lionman8.BMP[/img] [i]Les méchants ne font pas dans la dentelle.[/i] [img]http://membres.lycos.fr/brucebaron/PDVD_105.BMP[/img] [i]ça tombe bien. Cuneyt aussi.[/i] Là c’est le début des festivités pour le nanardeur. Cüneyt terrasse ses adversaires a grands renforts de trampolines et de cris qui tuent, se promène de lianes en lianes et déracine un arbre qu’il lance à ses ennemis… [img]http://membres.lycos.fr/ninjaterminator/woodstock/lionman3.BMP[/img] [i] Diantre! Je ne suis pas content![/i] [img]http://membres.lycos.fr/brucebaron/PDVD_093.BMP[/img] [i]Prenez donc cet arbre en carton dans vos gueules ! voyous ![/i] [img]http://membres.lycos.fr/ninjaterminator/woodstock/lionman2.BMP[/img] [i]Il va vous en cuire ! Manants ![/i] [img]http://membres.lycos.fr/brucebaron/aprendra.BMP[/img] [i]ça vous apprendra![/i] [img]http://membres.lycos.fr/brucebaron/PDVD_110.BMP[/img] [img]http://membres.lycos.fr/brucebaron/PDVD_111.BMP[/img] [i]Et que je ne t’y reprenne plus ![/i] Et puis évidement l’habituel cliché que l'on retrouve notamment dans les films de cape et d’épées des années 60 ou LionMan s’aperçoit qu’il avait un frère (ils se reconnaissent grâce à un tatouage sur leurs épaules). Capturés dans la tour du méchant il vont tenter de s’échapper (avec quelques amis). [img]http://membres.lycos.fr/brucebaron/frangin.BMP[/img] [i]Le frére de Cuneyt (aussi charismatique qu’une serpillière)[/i] [img]http://membres.lycos.fr/brucebaron/PDVD_072.BMP[/img] [i]Le méchant ne sait pas à qui il à faire[/i] [img]http://membres.lycos.fr/brucebaron/poesie.BMP[/img] [i]Un peu de poésie dans ce monde de brutes[/i] Là arrive une scéne assez réussie (très certainement inspirée de Django de Sergio Corbucci) ou Cüneyt bloque une trappe par la seule force de ses bras pour que les soldats ne puissent pas rentrer. Le vilain moustachu qui n’est pas méchant pour rien lui balance de l’acide sur les mains. Cuneyt réussit à fuir mais ses mains sont inutilisables. C’est alors qu’il a une idée géniale. Il va se fabriquer des gants en fer en forme de pattes de lion comme ça il sera encore plus redoutable et pourra libérer ses amis toujours entre les mains des méchants. [img]http://membres.lycos.fr/brucebaron/griffes.BMP[/img] [i]Tremblez mécreants ! Cuneyt sort les griffes ![/i] [img]http://membres.lycos.fr/brucebaron/danstagueule.BMP[/img] [img]http://membres.lycos.fr/ninjaterminator/woodstock/lionman4.BMP[/img] [img]http://membres.lycos.fr/brucebaron/danslemur.BMP[/img] [i]Les méchants en restent cloués au mur[/i] Pour cette scène finale notre bonheur ne connaît plus aucune limite. Cüneyt trucide des chevaliers encagoulés par dizaine. Il les jette en l’air tel des mannequins et saute à une hauteur prodigieuse en faisant des grimaces pas possibles. [img]http://membres.lycos.fr/brucebaron/PDVD_063.BMP[/img] [img]http://membres.lycos.fr/brucebaron/PDVD_114.BMP[/img] [img]http://membres.lycos.fr/brucebaron/PDVD_061.BMP[/img] Après s’être débarrassé de tout les soldats il combat le grand méchant et lui coupe les deux bras. Fou de douleur le chretien essaye de se cacher derrière un mur en carton mais Cuneyt le détruit puis attrape le fourbe et le jette en l’air. Ce dernier vient s’écraser contre le sol. [img]http://membres.lycos.fr/brucebaron/peur.BMP[/img] [img]http://membres.lycos.fr/brucebaron/PDVD_066.BMP[/img] [i]Tu n’en mènes pas large. Hein gredin ?[/i] [img]http://membres.lycos.fr/brucebaron/PDVD_070.BMP[/img] [i]Argh ! Les bras m’en tombent ![/i] Il s’agit d’un des rares films de Cuneyt Arkin à être parvenu dans notre pays avec [b]le cœur d’un père[/b] (co-production avec l’Italie) et [b]Ninja Killer[/b] (co-production avec Hong Kong). Le film (méme si il est moins dense que [b]l’homme qui va sauver le monde[/b]) est quand méme un gros morceau. En fait Cuneyt est un numéro à lui tout seul, presque tout le film repose sur ces épaules tout ce qu’il fait provoque des éclats de rire (méme quand il ne fait rien). D’ailleurs son texte doit tenir sur la moitié d’un morceau de papier toilette. Enfin ma chronique serait incomplète si je ne parlais pas de la musique reciclée à celle d'[b]Operation Dragon[/b] (d'ailleurs ils ont gardé les cris de Bruce Lee sur la bande sons, sinon ça ne serait pas drôle.) [img]http://membres.lycos.fr/ninjaterminator/woodstock/lionman7.BMP[/img] Le seul problème c’est bien sur la barrière de la langue. Je l’ai vu en turc non sous titré (je n’ai pas réussis a me procurer la VHS française maintenant rare éditée par Socai) et je pense que beaucoup de chose m’ont échappées car je me suis juste fier à ce que j’ai vu et c’est pour ça que la chronique repose essentiellement sur les photos). En tout cas le cinéma turc n’a pas dit son dernier mot... [img]http://membres.lycos.fr/ninjaterminator/woodstock/lionman6.BMP[/img] [i]A bientôt pour de nouvelles aventures les enfants ![/i] MrKlaus : 3,5[/b]
  20. coper coller de l'ami a-andre de nanarland : [color=blue][size=150]Savulun Battal Gazi geliyor[/size][/color] Pour ma première chronique j’ai décidé de m’attaquer à du lourd. Un bon gros Cuneyt Arkin qui tache. Bien avant les[b] turkish star wars[/b] et autres[b] death warrior[/b], il y a eu la saga des[b] battal gazi[/b] et je m’en vais vous présenter le 3ème épisode de la saga. [img]http://olivier1208.chez.tiscali.fr/nanar/salavunbattalgazi/jaquette.jpg[/img] On ne présente plus dans ce haut-lieu nanarophile le grand Cuneyt, bon petit rappel pour ceux qui débarquent : La Cuneyt Arkin’s touch c’est : Un physique : [img]http://olivier1208.chez.tiscali.fr/nanar/salavunbattalgazi/bscap233.jpg[/img] Des cascades: [img]http://olivier1208.chez.tiscali.fr/nanar/salavunbattalgazi/bscap149.jpg[/img] Des trampolines: [img]http://olivier1208.chez.tiscali.fr/nanar/salavunbattalgazi/bscap180.jpg[/img] Dans cette merveille déterrée d’on ne sait où, Cuneyt incarne Battal Gazi Junior, [img]http://olivier1208.chez.tiscali.fr/nanar/salavunbattalgazi/bscap05.jpg[/img] ainsi que son père que Battal appelle affectueusement Baba. [img]http://olivier1208.chez.tiscali.fr/nanar/salavunbattalgazi/bscap03.jpg[/img] Le film débute sur un générique sobre, mais très prometteur qui augure néanmoins que l’on va passer un bon moment [img]http://olivier1208.chez.tiscali.fr/nanar/salavunbattalgazi/bscap001.jpg[/img][img]http://olivier1208.chez.tiscali.fr/nanar/salavunbattalgazi/bscap002.jpg[/img] Bien que le film soit en turc non sous titré je vais essayer de vous expliquer ce que j’ai compris de l’histoire. Baba est un roi musulman, aimé de tous et super beau gosse en plus. Le week-end, quand il s’emmerde, il organise des tournois de tir à l’arc où l’on doit viser une cible tout en attrapant un espèce de beignet avec la flèche. [img]http://olivier1208.chez.tiscali.fr/nanar/salavunbattalgazi/bscap000.jpg[/img] Sur ce, arrive un Cuneyt tout en décontraction et alors que les 3 premiers participants ont tous tapés dans le mille et en chopant le beignet en plus, on se dit mais comment peut-il faire mieux. Et là on voit, se dont tout le monde se doutait mais que personne n’osait réaliser (à part [b]Natuck Baitan[/b], réalisateur de chefs d’œuvre comme la saga Battal Gazi mais aussi la saga [b]Kara Murat[/b] et [b]Lion Man[/b]), Cuneyt qui prend 4 flèches dans son fourreau, qui demande au lanceur de beignets d’en lancer 4 à la fois et pfiiiiiiiiiiiiiiiiiii (c’est le bruit des flèches), il transperce les 3 flèches déjà tirées et chope tous les beignets en plus. [img]http://olivier1208.chez.tiscali.fr/nanar/salavunbattalgazi/bscap006.jpg[/img] [i]Vas y coco envoie les anneaux[/i] [img]http://olivier1208.chez.tiscali.fr/nanar/salavunbattalgazi/bscap007.jpg[/img][img]http://olivier1208.chez.tiscali.fr/nanar/salavunbattalgazi/bscap011.jpg[/img] [i]Haahahhaha avec mon épée je vais pouvoir couper du bois en plus des rochers[/i] Après avoir coupé du bois pour le feu, nous assistons maintenant à la présentation des méchants : La nonne Maria (mais où vont-ils chercher un nom pareil) [img]http://olivier1208.chez.tiscali.fr/nanar/salavunbattalgazi/bscap015.jpg[/img] et le Black Chevalier (à moustache). [img]http://olivier1208.chez.tiscali.fr/nanar/salavunbattalgazi/bscap146.jpg[/img] La sœur, bien qu’ayant offert son corps à Dieu, décide néanmoins de se foutre à poil devant tous ceux qui s’approchent d’elle un peu trop près. [img]http://olivier1208.chez.tiscali.fr/nanar/salavunbattalgazi/bscap017.jpg[/img] [i]Oh la la , il fait drolement chaud en Turquie.[/i] Donc notre nonne-stripteaseuse murmure pleins de mots compliqués au Black Chevalier et là s’en suit la présentation des sous-méchants (méchants mais moins que le Black Chevalier) qui vont être embauchés par la reine-nonne-stripteaseuse pour conquérir le village de Baba. Chacun des sous-méchants a la particularité de posséder une arme bien spécifique et une gueule à coucher dehors. [img]http://olivier1208.chez.tiscali.fr/nanar/salavunbattalgazi/bscap023.jpg[/img] [i]tiens mais c'est le cousin de Yor qui vient de terrasser un veau en mousse[/i] [img]http://olivier1208.chez.tiscali.fr/nanar/salavunbattalgazi/bscap027.jpg[/img] [i]tout droit échappé d'Asterix[/i] [img]http://olivier1208.chez.tiscali.fr/nanar/salavunbattalgazi/bscap030.jpg[/img][img]http://olivier1208.chez.tiscali.fr/nanar/salavunbattalgazi/bscap031.jpg[/img] [i]un karaté ninja qui casse des tables au milieu de la foret [/i] [img]http://olivier1208.chez.tiscali.fr/nanar/salavunbattalgazi/bscap032.jpg[/img][img]http://olivier1208.chez.tiscali.fr/nanar/salavunbattalgazi/bscap035.jpg[/img] [i]les frères (ramo) lee [/i] Et là, on sait déjà qu’ils vont tous mourir de la main de Cuneyt (la même qui fend les rochers). Maintenant que les présentations sont faites, passons à l’histoire. Le village de Baba va être envahi et Baba va se faire enlever, non sans se défendre en trucidant moult gardes à moustaches et à capuches puis, et là c’est nouveau pour du cinéma turc, la fille du roi va se faire violer puis clouer à une croix. [img]http://olivier1208.chez.tiscali.fr/nanar/salavunbattalgazi/bscap044.jpg[/img][img]http://olivier1208.chez.tiscali.fr/nanar/salavunbattalgazi/bscap038.jpg[/img][img]http://olivier1208.chez.tiscali.fr/nanar/salavunbattalgazi/bscap048.jpg[/img] Bref, c’est gore (hahahahahah) mais c’est surtout mou comme rythme. Puis l’air de rien on en est à 18 min de film et on se dit : « Comment ça se fait qu’on ai pas encore vu Battal en action ? » Et là, comme les cadeaux de Noël qu’on ouvre en sachant ce qu’il y a dedans, le festival Cuneyt peut commencer : Après avoir décroché sa sœur de la croix et que cette dernière se soit donné la mort, Cuneyt décide d’aller chercher son père et de castagner à tout va. Le rythme du nanar commence alors lentement mais sûrement à s’élever. Battal qui préfère la sagesse à la précipitation, décide d’attendre les méchants dans la bonne « Aubeuuuuuuurge » dans laquelle ils vont fêter leur victoire. Natuck Baytan : « Euh Cuneyt on me fait signe que les spectateurs commence à s’endormir » Cuneyt Arkin : « T’en fais pas, je leur réserve mes bottes secrètes » VAS-Y Cuneyt fais nous rêver : [img]http://olivier1208.chez.tiscali.fr/nanar/salavunbattalgazi/bscap066.jpg[/img] [i]"Mais qu'est ce que tu branles Cuneyt, c'est n'importe quoi" "Et maintenant je vais voler"[/i] [url]http://olivier1208.chez.tiscali.fr/nanar/salavunbattalgazi/vole.avi[/url](copier et coller le lien, Xvid) Petite précision pas forcément visible sur les photos, tous les méchants masculins meurent dé-testiculés. En effet à la fin de chaque combat Battal décide de faire une sorte de « Finish Him » en leur plantant leur arme dans les poils pubiens (peut être un symbole là bas). Sur les 8 sous-méchants du début, il en manque déjà 2. Après avoir bondi comme un cabri et égorgé quelques figurants (les figurants portent des capuches car chacun doit mourir environ 12 fois dans le film), [img]http://olivier1208.chez.tiscali.fr/nanar/salavunbattalgazi/bscap083.jpg[/img] [i]Je fais caca derrière un arbre…[/i] [img]http://olivier1208.chez.tiscali.fr/nanar/salavunbattalgazi/bscap084.jpg[/img] [i]…Pour mieux surprendre les gardes…[/i] [img]http://olivier1208.chez.tiscali.fr/nanar/salavunbattalgazi/bscap086.jpg[/img] [i]…Et me cacher derrière eux…[/i] [img]http://olivier1208.chez.tiscali.fr/nanar/salavunbattalgazi/bscap087.jpg[/img][img]http://olivier1208.chez.tiscali.fr/nanar/salavunbattalgazi/bscap088.jpg[/img] [i]…Pour mieux surprendre les autres gardes [/i] Cuneyt règle ses comptes avec le tireur à l’arc [img]http://olivier1208.chez.tiscali.fr/nanar/salavunbattalgazi/bscap097.jpg[/img][img]http://olivier1208.chez.tiscali.fr/nanar/salavunbattalgazi/bscap104.jpg[/img] [i]Tu peux tirer des flèches, j’ai mon saut nanar qui me permet de les éviter[/i] [img]http://olivier1208.chez.tiscali.fr/nanar/salavunbattalgazi/bscap110.jpg[/img][img]http://olivier1208.chez.tiscali.fr/nanar/salavunbattalgazi/bscap111.jpg[/img] [i]Tiens prend ça dans ta gueule [img]http://olivier1208.chez.tiscali.fr/nanar/salavunbattalgazi/bscap112.jpg[/img][img]http://olivier1208.chez.tiscali.fr/nanar/salavunbattalgazi/bscap113.jpg[/img] Et ça dans ta bite, hahahhahahaha !!!![/i] Et encore un de moins, plus que 5. La scène suivante est phénoménale, tellement nanarde que je ne sais pas comment vous la conter. Baba est fait prisonnier et est amené dans une prison dans une carrière (original comme lieu) . [img]http://olivier1208.chez.tiscali.fr/nanar/salavunbattalgazi/bscap116.jpg[/img] Et là débarque Cuneyt dans un tonneau qui roule, roule, roule si bien qu’on se demande ce qu’il peut bien foutre la dedans. En fait il a tout compris ce Cu-cu, par les ouvertures du tonneau il tire des flèches et dès qu’on l’attaque, il se protège en tournant le tonneau. Place aux photos : [img]http://olivier1208.chez.tiscali.fr/nanar/salavunbattalgazi/bscap118.jpg[/img][img]http://olivier1208.chez.tiscali.fr/nanar/salavunbattalgazi/bscap119.jpg[/img][img]http://olivier1208.chez.tiscali.fr/nanar/salavunbattalgazi/bscap123.jpg[/img][img]http://olivier1208.chez.tiscali.fr/nanar/salavunbattalgazi/bscap124.jpg[/img][img]http://olivier1208.chez.tiscali.fr/nanar/salavunbattalgazi/bscap142.jpg[/img] [i]Je descends de la montagne en tonneau,oh, oh [/i] Battal est bon mais finit par se faire capturer et enfermer dans la prison qui est en fait un château (on dirait le château de Lion man). Je me rends compte qu’il y a tellement de scènes nanardes dans ce film que je ne vais pas pouvoir toutes les raconter, donc je passe la 5ème. L’histoire est donc la suivante, Battal s’échappe mais laisse son père, qui se fait enfermer dans une prison avec 6 portes à ouvrir. Le Black chevalier confie une clé à chacun des sous-méchants + 1 pour la reine-nonne-stripteaseuse. Battal s’associe avec un groupe de rebelles (dans le lot, il y a un moine chrétien qui prie Allah) et tombe amoureux de la princesse Isabella Battal se déguise en méchant pour infiltrer le château et tue tous les sous-méchants mais couche avec la reine-nonne-stripteaseuse-prostituée pour récupérer les clés de la prison. Il se fait capturer à nouveau puis se fait manger les yeux par des scorpions en plastique. Il retrouve la vue et casse la gueule à tout le monde. Fin de l’histoire, tout le monde est content. Bon je sais, j’ai un peu speedé sur la fin mais c’est pour ne pas faire une chronique imbouffable de 30 pages de texte. Ma chronique est un peu longue mais composée à 70% d'images. Je vous laisse donc sur ces quelques captures. [img]http://olivier1208.chez.tiscali.fr/nanar/salavunbattalgazi/bscap173.jpg[/img] [i] Isabella regarde ce que je sais faire [img]http://olivier1208.chez.tiscali.fr/nanar/salavunbattalgazi/bscap165.jpg[/img] C’est bien Battal, continues comme ça et tu détrôneras turkish star wars [img]http://olivier1208.chez.tiscali.fr/nanar/salavunbattalgazi/bscap181.jpg[/img][img]http://olivier1208.chez.tiscali.fr/nanar/salavunbattalgazi/bscap190.jpg[/img] Tu voulais des enfants, c’est compromis [img]http://olivier1208.chez.tiscali.fr/nanar/salavunbattalgazi/bscap197.jpg[/img] Combien on parie que j’ai le costume le plus ridicule ? Si tu perds, j’arrache tes oreilles, je te les fais bouffer et je te broie les testicules avec ta hache… [img]http://olivier1208.chez.tiscali.fr/nanar/salavunbattalgazi/bscap204.jpg[/img][img]http://olivier1208.chez.tiscali.fr/nanar/salavunbattalgazi/bscap220.jpg[/img][img]http://olivier1208.chez.tiscali.fr/nanar/salavunbattalgazi/bscap225.jpg[/img] T’AS PEEEEEEEEEERDUUUUUUUUUUUU (oui oui c’est bien une hache)[/i] Bon on accélère : [url]http://olivier1208.chez.tiscali.fr/nanar/salavunbattalgazi/glisse.avi[/url](copier et coller le lien, Xvid) [i]OH! un Cuneyt qui glisse (voir la vidéo) [img]http://olivier1208.chez.tiscali.fr/nanar/salavunbattalgazi/bscap267.jpg[/img][img]http://olivier1208.chez.tiscali.fr/nanar/salavunbattalgazi/bscap274.jpg[/img][img]http://olivier1208.chez.tiscali.fr/nanar/salavunbattalgazi/bscap275.jpg[/img] Meurs saloperie de mannequin en mousse. [img]http://olivier1208.chez.tiscali.fr/nanar/salavunbattalgazi/bscap295.jpg[/img][img]http://olivier1208.chez.tiscali.fr/nanar/salavunbattalgazi/bscap304.jpg[/img] Voila pour toi maraud !!! [img]http://olivier1208.chez.tiscali.fr/nanar/salavunbattalgazi/bscap316.jpg[/img] Bon les oiseaux aidez moi à sauver mon papa. [img]http://olivier1208.chez.tiscali.fr/nanar/salavunbattalgazi/bscap323.jpg[/img] A L’ATTAAAAAAAAQUE [img]http://olivier1208.chez.tiscali.fr/nanar/salavunbattalgazi/bscap324.jpg[/img] 3500ème figurant tué… [img]http://olivier1208.chez.tiscali.fr/nanar/salavunbattalgazi/bscap332.jpg[/img][img]http://olivier1208.chez.tiscali.fr/nanar/salavunbattalgazi/bscap333.jpg[/img][img]http://olivier1208.chez.tiscali.fr/nanar/salavunbattalgazi/bscap335.jpg[/img] …Et seulement la troisième apparition de mannequin en mousse. [img]http://olivier1208.chez.tiscali.fr/nanar/salavunbattalgazi/bscap340.jpg[/img][img]http://olivier1208.chez.tiscali.fr/nanar/salavunbattalgazi/bscap341.jpg[/img] C’est Baba qui lui a tout appris [img]http://olivier1208.chez.tiscali.fr/nanar/salavunbattalgazi/bscap361.jpg[/img] Adieu Vilain !!!! [img]http://olivier1208.chez.tiscali.fr/nanar/salavunbattalgazi/bscap00.jpg[/img] Même la fin est ringarde.[/i] Les plus nanar : la Cuneyt’s touch, les costumes et les armes en mousses, les mannequins en mousse(boeuf, karateka et Black chevalier), les chrétiens sont tous des méchants et les musulmans des gentils. Les moins nanar : Une VF inexistante, la bande son apparemment originale (non piochée par ci, par là). Bien que ma chronique se soit terminée dans la précipitation, je précise que ce film est un nanar haut de gamme et je ne saurais que trop vous conseiller de le récupérer si vous le trouvez. 4,5/5 Savulun Battal Gazi geliyor Genre : Turkish Mousquetaire Catégorie : Aventure et peplums Année : 1973 Pays : Turquie Réalisateur : Natuck Baitan Avec : Cüneyt Arkin,Reha Yurdakul,Birsen Ayda,Kazým Kartal, Zuhal Aktan
  21. copier coller de l'ami nikita de nanarland LA DIMENSION DE LA MORT (Death Dimension / Freeze bomb / Icy death / The Kill factor / Black Eliminator / Ninja : la dimension de la mort) Le charme de la série B a des limites mais il ne faut pas exagérer. Voici grosso modo, syntaxe nanarde comprise, ce que l’on se dit à la vision de cette accablante mais sympathique «Dimension de la mort », toute entière à la gloire de la musculature de Jim Kelly. Al Adamson, roi du trash et réalisateur du mythiquement nul «Dracula contre Frankenstein », fait preuve ici de son sens inné du commerce en recueillant tous les éléments plus ou moins vendeurs du cinéma de divertissement seventies. Un peu de blaxploitation, un peu de bruceploitation, de forts éléments de James Bond (faut-il parler de bondsploitation ?), on secoue le tout dans un shaker, on assaisonne avec de fortes doses de plans nichons, on lie la sauce avec une louche d’absence de talent, et vous avez «La Dimension de la mort », un pur produit pour cinéma de quartier ! Ce sera toujours assez bon pour eux ! [img]http://nikita.malliarakis.free.fr/dim.jpg[/img] Après ce petit préambule empreint de jargon cinéphilique (un lexique vous sera fourni en cours de chronique), tentons d’expliquer l’intérêt de l’objet : s’il n’est pas le film le plus intellectuellement stimulant de l’histoire du cinéma, «La Dimension de la mort » a pour qualité de représenter une sorte de prototype ultime de la série B fauchée des années 1970. Filandreuse intrigue policière aux accents pseudo-bondiens, le film met en vedette le karatéka noir Jim Kelly, passé à la postérité autant pour sa coupe afro en granit que pour avoir partagé l’affiche avec Bruce Lee dans «Opération dragon ». Kelly n’allait malheureusement pas savoir profiter de son fracassant début et se retrouva rapidement dans le cinéma bis le plus obscur. Adamson utilise abondamment son image de vedette de la blaxploitation (définition pour les non-connaisseurs : mode de films de divertissement mettant en vedette des noirs, qui fit fureur dans les années 70) en agrémentant le film d’un bande-son groovy qui n’aurait pas déparé dans «Black Caesar» avec Fred Williamson ou «Shaft, Les Nuits rouges de Harlem ». Mais «La Dimension de la mort » est à « Black Caesar » ce que «Bons baisers de Hong Kong » est à «Goldfinger » ! Scénario insane, mise en scène anémique, montage à la truelle, absence totale de sens du rythme, Al Adamson échoue sur toute la ligne à réaliser un film d’action convaincant, embourbant Jim Kelly dans une intrigue qui mélange les pires clichés des mauvais films d’espionnage et tous les poncifs du cinéma bis seventies. Le côté OVNI du film fait cependant partie de son charme et contribue à en faire une authentique curiosité historique ! [img]http://membres.lycos.fr/jmkelly/blackdimension/tn_black%20dimension%20009.jpg[/img] [img]http://membres.lycos.fr/jmkelly/blackdimension/tn_black%20dimension%20010.jpg[/img] [img]http://membres.lycos.fr/jmkelly/blackdimension/tn_black%20dimension%20017.jpg[/img] [img]http://membres.lycos.fr/jmkelly/blackdimension/tn_black%20dimension%20022.jpg[/img] [i]L'arme absolue.[/i] Le scénario n’innove guère en prenant pour point de départ la création, par un savant, d’une enième arme absolue. Il s’agit d’une bombe capable de créer du froid, que nous ne verrons en œuvre qu’une fois, lors d’une expérience menée par le méchant : des fumigènes explosent piteusement, et de la neige en polystyrène va recouvrir de malheureux prisonniers mal attachés à des poteaux. Cela n’a guère d’importance, car l’invention en question pourrait aussi bien être une machine à transformer les poireaux en bananes : pur prétexte scénaristique, l’arme n’est qu’un «mac guffin » (gadget servant à faire avancer l’intrigue : cette chronique est un véritable glossaire) chargé de faire courir les personnages. Le Professeur Mason, inventeur de la bombe à geler les gens, se rendant compte que sa trouvaille ne servira pas à faire le bien (mince alors !) se donne la mort plutôt que de laisser son secret à son commanditaire, un mafioso local surnommé «Le Porc » autant en raison de son physique que de ses activités de proxénète. [img]http://membres.lycos.fr/jmkelly/blackdimension/tn_black%20dimension%20005.jpg[/img] [img]http://membres.lycos.fr/jmkelly/blackdimension/tn_black%20dimension%20006.jpg[/img] [i]Le Professeur Mason et son mécène.[/i] [img]http://nikiwai.free.fr/78-37b.jpg[/img] Petit test : vous êtes un scientifique de renom, un affreux gangster finance vos recherches pour créer une arme absolue, et vous ne vous doutez pas dès le début qu’il va en faire un mauvais usage ? C’est que vous êtes un savant du genre un peu distrait… [img]http://membres.lycos.fr/jmkelly/blackdimension/tn_black%20dimension%20046.jpg[/img] [i]Harold Sakata remet son chapeau de "Goldfinger", histoire qu'on le reconnaisse bien[/i] [img]http://membres.lycos.fr/jmkelly/blackdimension/tn_black%20dimension%20054.jpg[/img] [i]Le sbire de Sakata, croisement entre Amin Dada et George Foreman[/i] L’assistante du défunt inventeur s’escamote avec les plans de l’arme, et se trouve poursuivie par les hommes du maquereau porcin, interprété par le japonais de Hawaïï Harold Sakata, célèbre pour son rôle de Oddjob dans « Goldfinger ». C’est le premier clin d'oeil du film, mais ce ne sera pas le dernier. Car, dans le rôle du chef de la police, intervient maintenant…George Lazenby, interprète malchanceux de James Bond le temps d’un seul film ! Il ne manque plus qu’une secrétaire qui s’appellerait Moneypenny, et le quota référentiel serait rempli… [img]http://membres.lycos.fr/jmkelly/blackdimension/tn_black%20dimension%20053.jpg[/img] [i]"Allô? Oui, c'est George Lazenby à l'appareil...Heu, je voulais vous dire que finalement je regrettais d'avoir renoncé au rôle de James Bond...Si vous voulez, on peut en reparler...Allô? Allô?[/i] Lazenby, assez transparent, joue distraitement un commissaire aux ignobles vestes seventies, qui met sur le coup son meilleur homme : Jim Kelly, super-flic doublé d’un invincible artiste martial ! Autant dire qu’avec notre karatéka groovy sur le coup, le Porc va finir en rondelles de saucisson ! [img]http://membres.lycos.fr/jmkelly/blackdimension/tn_black%20dimension%20027.jpg[/img] [img]http://membres.lycos.fr/jmkelly/blackdimension/tn_black%20dimension%20031.jpg[/img] [img]http://membres.lycos.fr/jmkelly/blackdimension/tn_black%20dimension%20034.jpg[/img] [i]Jim Kelly et ses élèves en arts martiaux.[/i] Le film ne va plus être qu’une succession de course-poursuites et de scènes de baston, entrecoupées de saynètes vaguement salaces à l’occasion de la visite des bordels locaux. Mais l’intrigue en elle-même, menée paresseusement et avec un minimum de frais par un Al Adamson lymphatique, est autant un prétexte que la bombe à faire du froid. La vraie raison d’être du film, c’est Jim Kelly, qui transforme toutes ses scènes de combat en frétillants numéros de danse ! [img]http://membres.lycos.fr/jmkelly/blackdimension/tn_black%20dimension%20038.jpg[/img] [img]http://nikiwai.free.fr/78-37a.jpg[/img] Aérien et frénétique, Kelly bouffe l’espace, mais ne parvient pas à nous faire oublier la misère de ce qui l’entoure : figurants apathiques, méchants qui attaquent l’un après l’autre alors qu’ils sont à quatre contre un, ou qui prennent la fuite après avoir tiré un coup de feu alors qu’ils pouvaient tenir les héros en respect, les adversaires du karatéka noir composent l’une des plus belles bande de branquignols incompétents jamais vus. Un peu moins nuls que les adversaires d’Alphonse Beni dans Cameroun Connection, mais pas loin ! [img]http://membres.lycos.fr/jmkelly/blackdimension/tn_black%20dimension%20042.jpg[/img] Sans oublier, vers la fin, un méchant qui a l’obligeance de sauter lui-même dans le ravin pour conclure son combat avec le héros…On notera quand même une cascade automobile qui voit Jim Kelly, accroché au toit de la voiture d’un méchant qui roule à vive allure, frapper le conducteur à travers le pare-brise pour que le véhicule aille s’écraser dans le fossé. Le conducteur s’est entre-temps volatilisé et la voiture explose en cognant un rocher (le choc a dû produire des étincelles qui ont enflammé l’essence…) Cette scène se retrouve d’ailleurs en grande partie dans «Laser Force », comme vous l’apprendra le roman-photo du Rôdeur. Enfin, la vérité se fait jour ! Max Thayer a copié sur Jim Kelly ! [img]http://membres.lycos.fr/jmkelly/blackdimension/tn_black%20dimension%20048.jpg[/img] Pour achever le tout, Al Adamson décide que la mode de la blaxploitation et les références bondiennes, ça ne suffit pas à attirer le chaland. Voyons, voyons, qu’est-ce qui marche, en ce moment ? Les sous-Bruce Lee, bien sûr ! D’ailleurs, avec Jim Kelly, on n’en est pas loin…Mais si Kelly est en lui-même une référence à Bruce Lee, le réalisateur estime apparemment qu’un seul clin d’œil, ça n’est pas suffisant : comme avec James Bond, il en faut deux ! Arrive alors le sidekick de Jim, un artiste martial asiatique interprété par…Myron Bruce Lee ! Oui, oui, relisez en prenant votre temps…Myron Bruce Lee ! On voit un petit peu la différence, mais ce n’est pas grave…Certains distributeurs du film se sont carrément permis d’annoncer la présence de Bruce Lee lui-même (en mettant «Myron » en tout petit, ça devrait le faire), voire en mettant le visage du vrai Bruce sur les affiches ! [img]http://membres.lycos.fr/jmkelly/blackdimension/tn_black%20dimension%20060.jpg[/img] [i]Mieux qu'un sous-Bruce Lee : un sous-Bruce Le![/i] [img]http://www.vhs-survivors.com/jak/dimensiondelamortabe.jpg[/img] [i]Oh! Une jaquette volante![/i] [img]http://www.nanarland.com/dossiers/ninjas/inmdb/dimensiondelamort/n033.jpg[/img] [i]Oh! Une jaquette volante avec Stuart Smith à la place de Jim Kelly![/i] [img]http://membres.lycos.fr/jmkelly/blackdimension/tn_black%20dimension%20055.jpg[/img] [i]L'assistante du Professeur torturée avec une tortue.[/i] [img]http://membres.lycos.fr/jmkelly/blackdimension/tn_black%20dimension%20056.jpg[/img] [i]Heureusement, elle compose le téléphone de la police avec les dents.[/i] Ces éléphantesques concessions à la mode ne seraient pas grand-chose si le film parvenait à faire au minimum illusion. Mais, dès que les comédiens sont plus de deux à se mouvoir à l’écran, c’est tout le dispositif qui s’écroule ! «La Dimension de la mort » donne l’impression d’avoir été tourné vite fait et sans autorisation dans trois-quatre appartements, maisons ou bureaux loués au noir à des copains (voire dans le jardin d’Al Adamson lui-même !), avec une dizaine de figurants dont les ignobles moustaches 1970 cachent mal l’hilarité et quelques acteurs has-been dans la panade, rémunérés en bouteilles de whisky. La pire se trouve encore dans l’apparition d’Aldo Ray, ancienne vedette des années 1950, dans le rôle d’un intermédiaire venu acheter l’arme à Harold Sakata. Bouffi, hagard, Ray joue son personnage à la manière d’un très mauvais acteur amateur, ce que renforce encore un doublage français à se taper la tête contre les murs. [img]http://membres.lycos.fr/jmkelly/blackdimension/tn_black%20dimension%20050.jpg[/img] [i]Aldo Ray. Affreux![/i] [img]http://membres.lycos.fr/jmkelly/blackdimension/tn_black%20dimension%20039.jpg[/img] [i]Ouéééé! C'est le quota sexe![/i] [img]http://membres.lycos.fr/jmkelly/blackdimension/tn_black%20dimension%20061.jpg[/img] [i]Wa-tsaaaaa![/i] Précisons en effet que le film est à voir de préférence, si possible, en VF : si l’on est un petit cran au-dessus de «La Vengeance », le désintérêt des doubleurs pour ce qu’on leur fait post-synchroniser est palpable à l’œil nu (je me comprends), avec pour résultat un véritable concours de beuglements et de glapissements nanars. [img]http://images.amazon.com/images/P/B000095J1A.01.LZZZZZZZ.jpg[/img] [img]http://nikita.malliarakis.free.fr/blackbelt.jpg[/img] [i] Oh! Un lookalike d'affiches avec un autre film de Jim![/i] Malgré ces nombreuses perles, on préviendra l’amateur que «La Dimension de la mort » souffre ici et là de quelques solides baisses de rythme, Al Adamson se montrant assez mou du genou quand il s’agit de faire s’emballer l’intrigue. Une certaine tolérance au vieux cinéma bis fauché est donc demandée pour apprécier le film, qui présente, passé ce défaut, suffisamment de charme et de folie pour constituer une vraie curiosité kitsch ! A voir en soupirant de nostalgie, quand on pense aux heureux cinéphages qui pouvaient apprécier ce genre de joyaux sur grand écran, alors que le cinéma pouvait tout se permettre pour pas un rond! Ce fut l'avant-dernier film de Jim Kelly avant sa retraite cinématographique. Le film suivant d'Aldo Ray fut un X, "Sweet savage" (il ne jouait cependant dans aucune scène hard). Harold Sakata termina sa carrière quatre ans plus tard avec "Bruce contre-attaque". Maintenant, si quelqu’un pouvait m’expliquer la signification du titre, je lui en serai gré… Ha ? On me souffle dans l’oreillette que c’est pour rappeler «Le Jeu de la mort », avec Bruce Lee…Autant pour moi ! LA DIMENSION DE LA MORT Année : 1978 Pays : USA Réalisateur : Al Adamson Genre : JimKellysploitation Catégorie : Pur et dur Avec : Jim Kelly, Harold Sakata, George Lazenby, Myron Bruce Lee, April Sommers, Aldo Ray Nikita : 2,5 Caps par John Matrix. Merci à lui!
  22. comme je suis incapable de parler d'un film a part dire il le fooo ou pas, je vais faire simple. copier coller de l'ami nikita de nanarland : BLACK SAMURAÏ Il en va de la démence comme de tous les dérèglements : son excès finit par créer, à force de chamboulement des règles communément admises, un monde à part nanti de ses propres unités de mesure. Le mépris pour toutes les normes de la logique et du réalisme fait ainsi de ce «Black Samuraï » un objet particulier, en perpétuel équilibre instable entre le nanar délirant et la série B jouissive, à la frontière impalpable où un film cesse d’être appréciable au premier degré pour pénétrer le royaume psychédélique du nanar extrême. [img]http://nikiwai.free.fr/jimkelly/bsdvd.jpg[/img] On ne dira jamais assez combien la non-carrière de Jim Kelly fut un drame : le karatéka à la mirifique coupe afro avait un potentiel véritablement explosif qui ne fut jamais exploité à sa juste valeur. Le partenaire de Bruce Lee dans «Opération dragon » comptera sans doute comme les personnages à qui l’univers un peu étriqué de la série B ne permit jamais de donner toute leur mesure. S’il n’est pas le chef-d’œuvre qui aurait permis à Jim de se maintenir au top du vedettariat, «Black Samuraï » est cependant digne d’intérêt, grâce à la folie qui le parcours à tous les instants. Mélange démentiel de sous-James Bond, d’arts martiaux, d’aventures exotiques et de n’importe quoi sous acide, cette adaptation d’une série de romans d’action populaires dans les années 70 est une authentique curiosité kitschissime. C’est sans doute le meilleur film d’Al Adamson, roi de la série B californienne fauchée dans les années 60-70, qui avait prouvé avec «Dracula contre Frankenstein » sa capacité à transformer la médiocrité en nullité et le nanar d’horreur poussif en délire sixties puissance mille. Ici, Adamson avait miraculeusement bénéficié d’un budget à peu près décent (tout est bien sûr relatif, mais les lieux de tournage en attestent) : il en profite pour nous donner, tel un Jean-Marie Pallardy soudainement aux commandes de «White fire », un véritable bijou du délire n’importe quouesque et de l’action sans rime ni raison. Fabuleusement jouissif, «Black Samuraï » est appréciable aussi bien au premier degré, car le rythme y est véritablement effréné, qu’au second, grâce aux innombrables bizarreries que l’on y trouve. FESTIVAL JIM KELLY ! [img]http://nikiwai.free.fr/jimkelly/bscap000.jpg[/img] [img]http://nikiwai.free.fr/jimkelly/bscap001.jpg[/img] [img]http://nikiwai.free.fr/jimkelly/bscap002.jpg[/img] [img]http://nikiwai.free.fr/jimkelly/bscap004.jpg[/img] [img]http://nikiwai.free.fr/jimkelly/bscap014.jpg[/img] [img]http://nikiwai.free.fr/jimkelly/bscap006.jpg[/img] Il est trop rapide, impossible de le capser correctement ! [img]http://nikiwai.free.fr/jimkelly/bscap007.jpg[/img] Zen… Jim Kelly est, comme le titre l’indique, le «Black Samuraï », de son vrai nom Robert Sand, super-agent secret au service d’une organisation américaine nommée D.R.A.G.O.N., sorte de CIA en plus sympa, dont la raison d’être est apparemment de botter le cul des méchants où qu’ils sévissent dans le monde. Sand est dérangé en pleines vacances par ses patrons, qui le chargent d’aller mettre hors d’état de nuire un certain Janicot, qui est à la fois trafiquant de drogue, grand prêtre vaudou, génie du mal, enfoiré de première et aspirant maître du monde (un vrai cumulard !). Tout d’abord réticent, notre héros se laisse convaincre en apprenant que Janicot a fait enlever sa fiancée, fille d’un diplomate chinois. [img]http://nikiwai.free.fr/jimkelly/bscap035.jpg[/img] [img]http://nikiwai.free.fr/jimkelly/bscap049.jpg[/img] La voiture top classe du Black samuraï ! Ni une ni deux, le Black samuraï se met en chasse, et à partir de là, la baston ne va littéralement plus cesser durant la totalité du métrage. Assez court, le film ne dure qu’une heure vingt, mais se montre suffisamment dense pour que le spectateur en ait pour son argent. De bagarre en échauffourée, d’échauffourée en baston, de baston en passage à tabac, de passage à tabac en grosse rouste, l’action ne cesse pour ainsi dire jamais ! [img]http://nikiwai.free.fr/jimkelly/bscap052.jpg[/img] Tout d’abord, passons en revue les ingrédients les plus routiniers du film, qui le rangeraient plutôt dans la catégorie des sous-James Bond classiques. [img]http://nikiwai.free.fr/jimkelly/bscap009.jpg[/img] Des méchants ignobles ! [img]http://nikiwai.free.fr/jimkelly/bs3.jpg[/img] Un grand méchant, prêtre vaudou, trafiquant, etc. (voir plus haut) [img]http://nikiwai.free.fr/jimkelly/bs5.jpg[/img] Un horrible bras droit, moustachu, sud-américain et baron de la coke ! (ce qui fait beaucoup) [img]http://nikiwai.free.fr/jimkelly/bs4.jpg[/img] Une prêtresse vaudou méchante comme la gale ! (et le fait de jouer aussi dans «Ilsa gardienne du harem » n’a pas dû améliorer son caractère) [img]http://nikiwai.free.fr/jimkelly/bs6.jpg[/img] [img]http://nikiwai.free.fr/jimkelly/bs7.jpg[/img] [img]http://nikiwai.free.fr/jimkelly/bscap045.jpg[/img] [img]http://nikiwai.free.fr/jimkelly/bscap047.jpg[/img] Des sbires moustachus comme s’il en pleuvait ! [img]http://nikiwai.free.fr/jimkelly/bs15.jpg[/img] [img]http://nikiwai.free.fr/jimkelly/bs14.jpg[/img] Des gadgets de haute technologie, que même James Bond il en a pas des comme ça ! [img]http://nikiwai.free.fr/jimkelly/bscap027.jpg[/img] C’est la fête chez les méchants ! [img]http://nikiwai.free.fr/jimkelly/bscap041.jpg[/img] [img]http://nikiwai.free.fr/jimkelly/bscap042.jpg[/img] Avec une strip-teaseuse top classe ! [img]http://nikiwai.free.fr/jimkelly/bs11.jpg[/img] - Cette teuf est vraiment méga cool ! - Ouais trop géniale ! Mais «Black Samuraï » se distingue également par des touches de surréalisme qui vont crescendo au fur et à mesure du récit. Tout d’abord, il convient de noter la bizarre obsession d’Al Adamson pour les personnes de petite taille. On l’avait déjà vu offrir au gnome Angelo Rossitto un rôle de premier plan dans «Dracula contre Frankenstein » ; ici, il semble décidé à multiplier les nains sans que cela soit par ailleurs aucunement justifié dans l’histoire. Le méchant emploie en effet une quantité anormale de nains, que Jim Kelly se fait un plaisir de réduire en pâté de foie au fil des scènes. Le défoulement sur des nains atteint même des proportions inquiétantes, qui se verraient aujourd’hui dénoncées publiquement par l’association des personnes de petites taille ! [img]http://nikiwai.free.fr/jimkelly/bs20.jpg[/img] [img]http://nikiwai.free.fr/jimkelly/bs16.jpg[/img] [img]http://nikiwai.free.fr/jimkelly/bs12.jpg[/img] Le film se distingue en outre par sa remarquable incohérence géographique. Est-ce le récit qui va si vite que l’on n’a pas le temps de tout comprendre, est-ce le montage qui a sucré des séquences explicatives, est-ce moi qui avais bu ? Toujours est-il que je serais bien en peine de vous dire où se passe l’action. En Asie ? Effectivement, les premières scènes, qui mettent en scène l’enlèvement de la fiancée de Jim Kelly, se passent à Hong Kong. Mais ensuite, de scène en scène, l’action se voit transposée sur à peu près tous les continents imaginables, sans aucune transition ! Au point que le récit semble au final se dérouler dans un continent imaginaire, qui réunirait à la fois des musiciens folkloriques sud-américains, des temples hindous et des guerriers zoulous tous droit sortis d’un album de Tintin ! Pire que le BD «le Fantôme du Bengale », qui faisait apparaître des tigres dans la jungle africaine ! [img]http://nikiwai.free.fr/jimkelly/bs17.jpg[/img] [img]http://nikiwai.free.fr/jimkelly/bs19.jpg[/img] Jim Kelly contre Shaka Zulu ! Mais «Black Samuraï » donne également à Jim Kelly l’occasion d’interpréter un héros tout à fait politiquement incorrect, encore plus méchant que Schwarzenegger dans «Commando ». Violent, sadique (il estropie volontiers ses adversaires, pire que Steven Seagal), et même raciste (il traite un méchant de «whitey faggot », soit « pédé de blanc »), l’agent de D.R.A.G.O.N. est l’une des plus belles enflures que le cinéma d’aventures ait jamais exhibé comme héros depuis le SAS de Gérard de Villiers ! [img]http://nikiwai.free.fr/jimkelly/bs18.jpg[/img] Le scénario n’est qu’un prétexte pour enchaîner des séquences d’action toutes plus frappadingues les unes que les autres, dans un délire typique de l’outrance des années 1970. Le plus beau étant évidemment le bouquet final, qui voit Jim Kelly affronter toute la garde du méchant, estourbir une armée de figurants empotés, se battre avec un vautour, jouer les Mohammed Ali du karaté, pour laisser finalement des dizaines de figurants sur le tapis et repartir vers le soleil couchant en se passant négligemment la main dans sa coupe afro. Trop fort, Jim ! Même Chuck Norris est moins imbattable que ça, c’est dire ! [img]http://nikiwai.free.fr/jimkelly/bscap109.jpg[/img] Janicot (Bill Roy), le grand méchant. [img]http://nikiwai.free.fr/jimkelly/bscap062.jpg[/img] Horreur! Un moustachu sanguinaire! [img]http://nikiwai.free.fr/jimkelly/bscap064.jpg[/img] Notre héros prisonnier de la prêtresse vaudou ! Mais il en faut plus pour l’impressionner… [img]http://nikiwai.free.fr/jimkelly/bscap068.jpg[/img] Le méchant fait donner la garde ! [img]http://nikiwai.free.fr/jimkelly/bscap069.jpg[/img] [img]http://nikiwai.free.fr/jimkelly/bscap070.jpg[/img] Malandrins ! Je m'en vais vous étriller de belle manière ! [img]http://nikiwai.free.fr/jimkelly/bscap071.jpg[/img] [img]http://nikiwai.free.fr/jimkelly/bscap072.jpg[/img] Tiens, tiens et tiens ! [img]http://nikiwai.free.fr/jimkelly/bscap075.jpg[/img] Prends ça, gredin ! [img]http://nikiwai.free.fr/jimkelly/bscap078.jpg[/img] Ketchup ! [img]http://nikiwai.free.fr/jimkelly/bscap065.jpg[/img] Ouééé ! Un peu de baston entre filles ! [img]http://nikiwai.free.fr/jimkelly/bscap093.jpg[/img] Pendant que Jim s’occupe du gros des troupes… [img]http://nikiwai.free.fr/jimkelly/bscap087.jpg[/img] …son copain se frite avec des nains ! [img]http://nikiwai.free.fr/jimkelly/bscap089.jpg[/img] [img]http://nikiwai.free.fr/jimkelly/bscap091.jpg[/img] Va t'acheter des échasses! [img]http://nikiwai.free.fr/jimkelly/bscap105.jpg[/img] Bon point pour le film : la production a fait des frais sur les lieux de tournage. [img]http://nikiwai.free.fr/jimkelly/bscap112.jpg[/img] Jim contre le vautour apprivoisé du méchant! «Black Samuraï », sans être un nanar à 100%, car il se révèle étonnamment cohérent et rythmé pour un film d’Al Adamson («La Dimension de la mort », du même réalisateur, avec également Jim Kelly, était un film nettement moins réussi), contient suffisamment de scène démentielles et d’absurdités clichetonneuses pour intéresser l’amateur de bizarreries. Le plus beau est encore la scène de combat final entre notre héros et le principal sbire de Janicot : cette séquence avait visiblement été tournée sans dialogue mais, quelqu’un ayant sans doute trouvé le tout un peu mou, des répliques furent ensuite rajoutées au montage. Or, aucun des deux acteurs ne parlait durant la scène ! Comment se débrouiller pour rajouter des dialogues ? Simple, il suffisait de faire parler un personnage quand la caméra se trouvait sur l’autre. Ainsi, durant toutes cette scènes, les deux combattants ne cessent de se défier en paroles, mais parlent constamment, l’un et l’autre, en voix off. L’effet comique est irrésistible, une fois que l’on a repéré le truc. [img]http://nikiwai.free.fr/jimkelly/bscap126.jpg[/img] [img]http://nikiwai.free.fr/jimkelly/bscap150.jpg[/img] [img]http://nikiwai.free.fr/jimkelly/bscap131.jpg[/img] [img]http://nikiwai.free.fr/jimkelly/bscap133.jpg[/img] [img]http://nikiwai.free.fr/jimkelly/bscap156.jpg[/img] « Come on, try to hit me, try to hit me !» (Mohammed Ali staïle) [img]http://nikiwai.free.fr/jimkelly/bscap134.jpg[/img] [img]http://nikiwai.free.fr/jimkelly/bscap143.jpg[/img] Le Black Samuraï, faut pas lui baver sur les rouleaux! L’accumulation de touches de délire, le jeu outré de la plupart des comédiens, les lancers de nains, le n’importe quoi sans complexes ni limites font de ce «Black samuraï » une bonne gourmandise et à savourer sans modération, pour goûter aux plaisirs coupables de la série B kitsch. A découvrir ! [img]http://nikiwai.free.fr/jimkelly/bscap161.jpg[/img] C'est bon, tout le monde est out, on peut se rouler une pelle! [img]http://nikiwai.free.fr/jimkelly/bscap162.jpg[/img] Se taper une niaquouée, c’est la classe, on dirait Steve Mc Queen dans «La Cannonière du Yang-Tsé» ! NB : il ne faut pas confondre ce film avec « Black Samouraï » (titre original : Death Force), qui est un film philippin réalisé par Cirio H. Santiago [img]http://www.vhs-survivors.com/jak/DeathForce.jpg[/img] BLACK SAMURAÏ Année : 1976 Nationalité : USA Réalisateur : Al Adamson Genre : Tabassage de nains Catégorie : Pur et dur Avec : Jim Kelly, Bill Roy, Marilyn Joi, Bill Yeager, Charles Grant, Essie Lin Chia, Roberto Contreras Nikita : 2,75
  23. [img]http://graphics.ink19.com/issues/june1999/covers/shaggs.jpeg[/img]
  24. [img]http://www.moviegoods.com/Assets/product_images/1020/173511.1020.A.jpg[/img] [img]http://www.moviegoods.com/Assets/product_images/1020/46962.1020.A.jpg[/img] [img]http://www.moviegoods.com/Assets/product_images/1020/104482.1020.A.jpg[/img] [img]http://images.dvdempire.com/gen/movies/30699h.jpg[/img]
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