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Tomak

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Tout ce qui a été posté par Tomak

  1. Il y a beaucoup à dire sur ce film, excellent de William Friedkin. La campagne qui a consisté à lyncher ce film incompris est d'un ridicule inénarrable. Il suffit jsute de regarder le film avec attention, de s'attarder sur les choix de mise en scène du réalisateur pour se rendre compte qu'à aucun moment, William Friedkin ne se laisse aller à une quelconque condescendance envers les Arabes. Dans la séquence du Yemen, les armes sont visibles. Dans la séquence du Yemen, un montage en contre point met en évidence la lutte inégale entre l'armée américaine et les yéménites en colère. Aux cocktails molotof qui égratignent à peine les murs de l'ambassade répond la technologie américaine. Les militaires sont magnifiés par de nombreux et maîtrisés mouvements de caméra. Au contraire, la foule est filmée caméra à l'épaule. Au fur et à mesure que la séquence avance, William Friedkin opte pour l'insert raccordés par des filets pour filmer la foule. Donc la présence d'armes n'est pas exclue. Lorsque les soldats font une démonstration de leur écrasante puissance de feu, les manifestants armées fuient... Les AK 47 sont parfaitement visibles dans le fond du plan. Il n'y a qu'à bien regarder... Le tout est âpre et loin de valoir le sensationnalisme de films aussi douteux tels que Black hawk down... La présence d'armes dans la foule en colère améne-t-elle une telle réponse disproportionnée de la part de Childers ? C'est ce que le film pose comme question. Pour William Friedkin, il est clair que non. A noter que, un an plus tard, les USA envahissait l'Afghanistan avec l'opération Justice sans limite. Et les journaux de nous parler des dommages collatéraux. Le film de William Friedkin parlait déjà des débordements de l'armée amércaine sur le terrain. Et n'est-ce pas une jsutice sans limite qu'à appliqué le Colonel Childers au nom de son drapeau ? En ce qui concerne le racisme, oui, il y en a dans le film. Pour le Colonel Childers tout étranger est un ennemi potentiel. D'où le plan de la petite fille qui brandit une arme. Ce plan est suggestif car du point de vue unique de Childers. Il répond aussi à l'image de la petite fille que voit le ersonnage incarné par Jones. Pour lui, la petite fille est une victime. Le soldat raté car blessé à vie culpabilise face aux atrocités que peut connaître son pays. Pour Childers, la parfaite machine à tuer bien huilé, l'ennemei vient forcément de l'extérieur. Il n'y a pas d'innoncents parmi les étrangers qui en veulent toujours à son pays. William Friedkin joue avec ironie. Le Colonel Childers est certainement un descendant d'esclaves. Après 200 ans d'esclavages puis de ségrégation, il est un Américain, un vrai. L'armée américaine lui a donné cette reconnaissance. En véritable américain, il défend son pays quitte à tuer des personnes innocentes . Ne dit-il pas à un moment : "si je suis coupable pour ça, je suis coupable de tout ce que j'ai fait pour mon pays lors de toute ma carrière." ? Enfin, pour conclure, cette brêve et succincte analyse qui mérite d'être plus approfondie, lors d ela deuxième guerre du Golfe, les bureaucrate ont ordonné des massacres et des tortures. Lorsqu'elles ont été portées sur le devant de la scène, ce sont les éxécutant qui ont été accusés alors que les décideurs retiraient leurs billes du jeu... Rules of engagment dénonce la réalité d'un sytème militaire qui broie l'individu. Car c'est bien du combat de l'individu en lutte perpétuel contre un systéme dont il est question ici. Le cinéma de William Friedkin parle de ça depuis le début. Au même titre que le cinéma de John Carpenter (They live), de Paul verhoeven (Robocop)... Il est temps de réhabiliter Rules of engagment...
  2. Tomak

    Tomak

    D'ailleurs impossible de psoter nulle part... Sur ce, au revoir.
  3. Tomak

    Tomak

    Bah pour l'instant impossible de poster dans la rubrique cinéma...
  4. Tomak

    Tomak

    Bonjour, Mon pseudo est en fait le surnom que me donne ma femme, une sorte de diminutif de mon prénom, Thomas. Voilà, j'aime le cinéma, les livres... Je suis cadreur, monteur vidéo ainsi que pigiste de presse écrite. Je compte bientôt ouvrir mon propre site de critiques/analyses de films. Je regarde de tout, absolument tout : de Maurice Pialat, que j'adore, à Greydon Clark. Son The uninvited fut, pour moi, une révélation. Plus tard, j'ai découvert Lambada, the forbiden dance dans lequel apparaît pour la première fois Laura Helena Harring. Parmi mes réalisateurs préférés se trouvent (dans le désordre) William Friedkin, John Carpenter, Maurice Pialat, Souleymane Cissé, Claire Denis, Greydon Clark, Andreï Tarkovski, Brian DePalma, John B. Root, Fritz Lang, Marcel L'herbier, Youssef Chahine, Sidney J. Furie, John Boorman, Michelangelo Antonioni et j'en passe... Je suis un grand amateur de littérature fantastique. Et j'ai une petite collection dont je suis un peu fier, des romans anglais du 19éme à Stephen King... J'affectionne aussi le genre policier, les livres d'histoire, de socio... Bref, une vie est bien trop courte pour lire tout ce qui me fait envie... Voilà, je pense que j'en ai dit assez...
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