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Postscriptom

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Messages posté(e)s par Postscriptom

  1. Le paradoxe c'est surtout de nier toute qualité de mise en scène ou de chorégraphie à Evans et ses équipes, tout ça pour encenser ensuite le ciné HK qu'il connaît bien, il avait déjà ce problème avec ONG BAK et Tony Jaa, bizarre de ne pas voir la continuité (quoiqu'on pense des films niveau histoire et scénario, que perso je n'apprécie que moyennement)

  2. On attendait un gros film de producteur cynique, on a eu un petit film honnête d'un réalisateur humble et concerné, ce NEED FOR SPEED adapté d'une franchise de jeu a succès se révélant être une bonne surprise, avec certes pas mal de défauts (un poil trop long, héros hésitant...), mais soucieux avant tout de raconter une histoire sans céder à la mode du toujours-plus-vite et du numérique facile...

     

    Après un début un peu laborieux (première course poussive), il commence à trouver ses marques (pas mal de plans sympas dès la deuxième course à bord de bolides surgonflés), mais c'est à partir du deuxième tiers du film que la mise en scène va progressivement s'ajuster pour s'adapter au sujet et faire quasiment un sans-faute, comme par hasard le cœur du film, road-movie conçu pour rendre hommage aux films de bagnoles des seventies que le réal' sembler adorer, particulièrement le plus beau film du monde, VANISHING POINT (en français POINT LIMITE ZERO), comme en témoigne le personnage de Michael Keaton qui est une reprise littérale de celui du chroniqueur radio black de POINT LIMITE..., BULLIT évidemment (on en voit même des images dans un drive-in), mais aussi d'autres moins « nobles » comme COURS APRES MOI SHERIF, et pour les années 80 les CANONBALL RUN de Hal Needham (dont l'ombre de cascadeur-réalisateur plane sur tout le film), cerise sur le gâteau emporté par son élan il réussit même la poursuite finale, la plus casse-gueule car hommage visuel direct à l'opus clé de la saga au moment de sa reprise en main par Criterion (HOT PURSUIT), se permettant même ensuite une belle séquence de « temps suspendu » sur la ligne d'arrivée qui nous laisse sur une belle impression (même Aaron Paul est finalement crédible !), bref malgré ses limites un petit film sympa si on sait l'appréhender, avec en prime une 3D toute en profondeur très réussie (les vues cockpit sont magnifiques)...

     

    fsrJWUVoXeM

     

    yKVIEcEPro4

     

    Ci-dessous mon petit hommage perso à BULLIT

     

    HfbYxANzEkA

  3. Etrange retour du refoulé que ce whodunit (qui massacre les membres du commando de Swarzy ? ) qui nous balance un scénar' bien réglé et ultra-balisé là où son précédent END OF WATCH (filmage identique derrière des représentants de la loi) n'en avait cure, témoin cette scène intriguante où les deux flics trouvaient une maison plein de cadavres mutilés en décomposition, un poil trop longue (car suivie d'une discussion avec le FBI arrivé sur les lieux) qui nous laissait enfin espérer un semblant d'intrigue, hé bien non, il ne se passait RIEN jusqu'à la toute fin (et encore), en fait il fallait attendre ce nouveau film pour que le type se rappelle qu'il est scénariste à la base (oui parce que cinéaste j'ai encore des doutes ) et arrête de se prendre pour un auteur pour délivrer un film bien badass, à l'ancienne (il n'aurait pas dépareillé dans les années 80 tellement c'est too much), bref les "vieux de la vieille" vont adorer, même si l'intérêt du scénar' n'est pas dans son intrigue (finalement vite résolue) mais bien sûr dans tout de qui tourne autour du personnage d'Arnold, dont le film se demande sans cesse quoi faire, chaque scène résonnant comme une référence à son glorieux passé d'action star (jusque dans ses capacités au lit ) et de point de vue là c'est plutôt fun et malin, on peut juste regretter l'absence d'un Walter Hill au filmage (les deux dernières scènes d'action surtout) car la mise en scène est très lourdingue et inégale, mais bon dans l'ensemble c'est plutôt sympa, faites-vous votre propre avis...

  4. Vu à l'instant et à ma grande surprise (je n'attendais rien, je voulais juste voir un film français en 3D pour rigoler ) c'est une magnifique réussite, un film qui de loin ressemble à un machin franchouillard standard, limite téléfilm façon TF1, et qui se révèle être une des plus belles réussites de notre cinéma de genre, mais qu'il faut faire l'effort de découvrir, à la manière de l'héroïne (Casta, superbe) qui derrière les murs de la vieille maison de campagne où elle emménage pour écrire, découvre des catacombes où elle va installer sa machine à écrire : tout y est, du trauma de l'héroïne qui veut oublier la mort de sa fille à des apparitions fantomatiques bien flippantes (héroïne qui d'ailleurs a peut-être imaginé tout ça), énigme rurale "ben d'chez nous" et séquence de fin traumatique, le tout dans une ambiance à la fois irréelle et très réaliste, et surtout une mise en scène magnifique de cohérence, des plans simples et superbement cadrés (on est sous le charme dès le générique), une belle utilisation de la profondeur de champ (renforcée par un 3D "native" très naturelle et immersive, excellent), le tout "à la française" (dans le bon sens du terme, pour une fois...) avec un rythme certes un peu lent mais jamais ennuyeux, à tel point que plus ça avançait plus je me disais que les types devaient être fans de genre, impression confirmée par les remerciements du générique de fin, où on devine le mal qu'ils ont eu pour monter le projet (tu m'étonnes) et les remerciements à leur idoles ("Spielberg et Cameron, les modèles à atteindre"), même si c'est beaucoup dommage de passer à côté, ceux qui n'ont pas aimé n'ont pas su creuser sous la surface, dommage pour eux mais faites-vous votre propre idée, une surprise comme ça c'est pas tous les jours...

     

    m_QkjBZ6qM0

  5. Revu hier soir et perso moi j'aime bien ce TEXAS CHAINSAW 3D, pas un grand film mais il est plutôt malin, suite-remake pendant la première moitié d'un original insurpassable, et bien conscient de cet état de fait il ne tente pas d'en faire trop, lui rendant plutôt hommage en jouant sur les scènes cultes connues de tous qu'il détourne habilement (la "redécouverte" de la grand-mère, ah, ah...), le Leatherface est impressionnant de présence (sa première apparition et celle où l'héroïne le trouve dans la cuisine...), ça charcle pas mal à certains moments, la mise en scène seventies très sobre mais signifiante de John Lussenhop (le sympathique TAKERS) fait qu'on ne s'ennuie pas, renforcée pas une 3D tout en profondeur qui immerge vraiment bien (ah oui sans la 3D on perd la moitié de l'intérêt) puis comme il fallait bien passer à autre chose le retournement de l'histoire est plutôt bien vu, même si à ce moment la mise en scène se fait plus poussive (le flic qui explore la maison, le final dans les abattoirs...) mais on se rattrape comme on peut (la Dadarrio, formidable de présence et de sex-appeal, et elle joue bien en plus) avec une conclusion jouissive qui annonce bien la suite, bref une bonne petite série B comme on aimerait en voir plus souvent...

     

    Gro_i8-FgLc

  6. Enfin résolu le trauma caché de mon enfance, j'ai pu voir en vraie 3D L'ETRANGE CREATURE DU LAC NOIR de Jack Arnold, après l'arnaque de Monsieur Eddie dans les années 80 (l'anaglyphe c'est nul !), et force est de reconnaître que ça valait le coup d'attendre une version stéréoscopique (la 3D actuelle quoi), ce vieux film de 54 retrouve une nouvelle jeunesse avec cette copie magnifique et le procédé (même si c'est assez inégal selon les plans), voire même une poésie accrue (les scènes sous-marines avec la créature évoluant en parallèle avec l'héroïne), amusant de voir aussi les plans conçus exprès pour le procédé (la main fossilisé menaçante) et ceux qui en profitent par hasard (les vieilles transparences qui font ressortir d'autant plus les acteurs, ah, ah...), bref même si le film n'est pas un chef-d'oeuvre on s'en fout, d'ailleurs bientôt LE CRIME ETAIT PRESQUE PARFAIT, car c'est aussi ça la 3D, respecter la vision originale du réalisateur

     

    svyPswixryM

     

    Même Eric Naulleau est d'accord avec moi

     

    cFkRy3-8sjw

  7. On voit un type se faire défragmenter la tête au shotgun en plan fixe, je ne vois pas ce qu'il pourront rajouter de plus pour améliorer le film, qui souffre surtout de son manque de rythme flagrant, il a voulu faire un polar mafieux "à la Kitano" (dont on retrouve quelques acteurs) mais il ne suffit pas de filmer des trognes qui discutent en plan fixe pour intéresser les gens, il faut avoir des choses à dire, d'ailleurs à la revoyure le film commence vraiment au bout d'1H45 quand les tueurs (et la tueuse !) entrent en jeu, avant c'est tellement long et chiant de prétention qu'on peut aisément sauter le tout

  8. C'est là qu'on se rend compte que des avis peuvent diverger sur un film alors qu'on est d'accord finalement, moi aussi j'aime les scènes d'actions et je trouve que le reste est long et chiant au possible, mais moi je n'aime pas le film, justement parce que j'attends plus que des scènes d'action, aussi bonnes soient-elles...

  9. La chronique de VOYAGE... par JB Thoret qui clôt son cycle sur les années 70 (je recommande aussi LE LAUREAT où il dresse un panorama des seventies, fa-bu-leux !), bourré d'anecdotes sur le film, sur LA PORTE DU PARADIS bien sûr, sur Cimino sur qui il a écrit un livre, passionnant, jamais prétentieux (et sans aucune note), bref essentiel

     

    v1l31xnjqR0

  10. M'ouais sympa mais comme d'habitude un peu survendu (car c'est français, monsieur), si on regarde bien il reste trois grosses courses-poursuites reliées entre elles par un vague fil conducteur, à la limite je préférais le précédent bien plus speed et décomplexé dans le portnawak, là le coup du trauma originel que je le révèle qu'à la fin, bôf...

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