Aller au contenu

Daphne

Members
  • Compteur de contenus

    207
  • Inscription

  • Dernière visite

Messages posté(e)s par Daphne

  1. J'étais persuadée avoir créé le sujet déjà

     

    Utopia.

     

     

    Il est en train de se passer quelque chose d'assez énorme au Royaume-Uni, là. Les séries, le cinéma indépendant... un truc de fou prend vie. Hollywood est en train de s'essouffler, cherchez pas : c'est l'Angleterre le futur berceau du ciné et, puisque c'est ce qui nous intéresse ici, des séries télé.

    La BBC donne déjà clairement le ton avec des mini-séries à la réalisation digne de vraies productions ciné (Sherlock pour ne citer que la plus connue).

    Mais il y a aussi Channel4. Qui nous a foutu des claques avec Misfits, Skins, IT Crowd, Spaced, Father Ted, Black Books... Et récemment Black Mirror.

     

    2013, nouvelle création incroyable. Utopia donc. Utopia est un "graphic novel" publié il y a 30 ans par un esprit malade, mais qui compte son lot de fans qui y voient plus que des dessins torturés : carrément un ouvrage prophétique. Auraient-ils raison ? De dangereux individus semblent s'intéresser de très près à cette œuvre et à une certaine Jessica Hyde... Et quelle est l'implication du Ministère de la Santé dans tout ça ?

     

    A l'issue du premier épisode, on se demande, en anglais dans le texte : what the fuck did I just watch? Le cerveau trie l'information : théorie du complot, geek-culture, couleurs, ultraviolence ; on a une photo de malade, hyper saturée ; une mise en scène crue, cruelle, à la Tarantino des grandes heures, complètement "bissiène", presque coréenne dans sa folie ; des acteurs qui commencent à être connus (si vous aussi le ciné anglais indé actuel vous botte, Ben Wheatley en tête, vous reconnaîtrez des visages. Venant des séries UK actuelles également) et pour finir, une musique excellente.

    Oui, Breaking Bad a fait un petit, un petit issu de l'imagination débordante de Jesse et ses potes nerdz shootés à la meth.

    La saison 1 s'essouffle légèrement sur la fin (les mystères se dévoilant, l'intrigue devient plus "classique" et la série perd en pur délire) mais c'est de la très très haute qualité.

     

    L'intro, pour vous en convaincre :

     

    "Where is Jessica Hyde?"

     

    De retour pour une saison deux en juillet prochain.

  2. Ouais pareil. C'est bien mais d'une part, j'ai eu du mal à accrocher aux personnages assez extrêmes dans leur traitement (un bon duo de connards) et d'autre part, le dénouement est tellement classique que ce genre d'intrigues ne se fait plus depuis le début des années 2000

     

    Sinon j'ai regardé Massacre à la Tronçonneuse juste après, on sent que c'est une influence majeure (jusqu'à certains noms).

  3. Ca sent la best série de 2014, écrasant au passage True Detectives avec les quatre pattes comme un pauvre mégot.

    Faut aimer les Coen et le film d'origine bien sûr ; (je précise que l'histoire et les personnages ne sont pas les mêmes, ça ressemble seulement).

  4. Si si dans le 1 à un moment y'a un des mecs du labo qui a un gros rhume et qui vient pas, il me semble ! Et y'a pas le voisin de James Franco qui éternue à un moment ?

    (Oui ce message a l'air con mais il a tout plein de sens)

    Edit : ouais en fait le collègue éternue sur le voisin de James Franco, et puis il meurt après, et la générique de fin montre l'expansion de l'épidémie donc oui, carrément qu'il y a une histoire de virus !

  5.  

    La pochette DVD.

    Documentaire tourné avec un caméscope des familles, origine USA.

     

    Depuis gamins, Andrew et Kurt tournent des petits films amateurs ensemble. Kurt réalise, Andrew joue tous les rôles. Puis ils deviennent adultes, leurs chemins se séparent mais ils restent amis.

     

    Andrew à gauche, Kurt à droite.

     

    2001. Andrew est assassiné.

     

    2002. Kurt décide, en son honneur, sous forme d'eulogie, de tourner "leur dernier film ensemble", à l'attention du petit Zachary, le fils qu'Andrew ne connaitra jamais. Il raconte l'homme qu'était Andrew, le père qu'il aurait pu être, le fils qu'il était, à travers des témoignages de ses proches. Il raconte aussi les circonstances de son meurtre, et le combat pour la justice des parents d'Andrew. Alors que le tournage se passe, en effet, l'enquête se poursuit.

     

    2008. Kurt, finalement, boucle son film.

     

    Je ne peux pas en dire plus sinon que ce film est moche, lourdement handicapé d'une forme amateure totale, mais putain de poignant. Ca dégouline de sentiments, oui, évidemment, mais ils sont d'une sincérité qui retourne le bide. Amour, colère, manque, pardon, détermination, haine, on vit littéralement le deuil d'une famille, sans voyeurisme aucun pourtant, et c'est là qu'est le génie de Dear Zachary. Porté par un montage efficace (si si, restez jusqu'au bout), le documentaire vous touche comme rarement produit filmique vous touchera.

     

    Je ne suis pas du tout portée sur les faits divers, je vous l'assure. Ni sur les tartines de nostalgie ou la bonne morale chrétienne exacerbée qu'on trouve parfois chez les Américains dévots au point de s'en remettre à Dieu dès qu'un pet va de travers ou de pardonner au Seigneur les pires drames. C'est beaucoup, beaucoup plus nuancé que ça, même si ça y ressemble parfois. Ca crie l'amour, ça crie l'injustice aussi, mais ça ne prend aucun air martyr, moralisateur ou crétin. C'est une putain de dignité qui dégueule de chaque plan.

    Voilà.

     

    Ne lisez rien sur l'affaire avant de voir le film parce qu'on en suit certains rebondissements "en live" qui font tout l'intérêt du documentaire.

  6. Vu dernièrement, dans mon intention de rattraper un manque terrible dans ma culture : le "big four", c'est à dire Halloween, Vendredi 13, Les Griffes de la Nuit et Massacre à la Tronçonneuse. Pas encore vu ce dernier ceci dit...

     

    Hé ben Halloween, c'est d'un ennui monstre. Seule Jamie Lee curtis sauve le truc d'après moi.

    Le remake de Zombie corrige pas mal des défauts de l'original (au niveau des raccords, de l'écriture de Mike Myers notamment) mais est aussi raplapla.

     

    Vendredi 13 c'est totalement con, sinon, mais Les Griffes c'est un putain de chef d'oeuvre, seule réserve sur Freddy lui-même, Englund est tellement mauvais qu'il en rend le personnage presque plus ridicule qu'effrayant.

  7. Ben moi j'ai pas super aimé (j'aime rien !)

    Effectivement Safe Heaven sort du lot, mais putain à partir du moment où le démon apparaît, ça devient complètement foireux ! PUTAIN MAIS

    Les autres, bah... un peu d'originalité dans la forme mais le fond n'a aucun intérêt. Ok, c'est pas le but, mais ça pue le déjàvucentfois. Zombies qui font gaaaah, aliens moches, nibards... le tout se prenant trop au sérieux pour être pleinement satisfaisant.

  8. C'est bien fait, c'est bien joué, mais c'est pas original pour un rond.

    La fin, bon, on s'y attend tous, mais cette putain de musique par dessus ça crade totalement le film qui jusque là avait réussi à faire sobre. Classique, mais sobre. Enoooorme faute de goût.

×
×
  • Créer...