Steve Posted February 28, 2011 Share Posted February 28, 2011 A Manille, deux femmes âgées se trouvent confrontées à un drame commun : Lola Sepa vient de perdre son petit-fils, tué d’un coup de couteau par un voleur de téléphone portable ; Lola Puring est la grand-mère du jeune assassin, en attente du procès. L’une a besoin d’argent pour offrir des funérailles décentes à son petit fils, pendant que l’autre se bat pour faire sortir son propre petit-fils de prison. Déambulant dans les rues de la ville, sous une pluie battante, elles luttent infatigablement pour le salut de leur famille respective… Je ne pense pas que c'est avec ce film que Cyril se réconciliera avec Mendoza (malgré un titre emprunté à la discographie d'Allan Théo, et une scène avec des dizaines de canards en liberté ). Le film m'a énormément touché, même si après Serbis et Kinatay, c'est sûr que la partie exposition du métrage est limite redondante. Dans tous ses films, il y a une mise en condition plus ou moins longue dans les quartiers délabrés de Manille, avant de démarrer l'intrigue principale. Ici aussi, on rentre dans le vif du sujet à la moitié du film, donc autant dire que la première partie gonflera un paquet de gens, surtout que c'est filmé en lumière naturelle, caméra à l'épaule, avec des cadrages bancals et un montage hésitant. Mais les personnages de deux grand mères sont absolument sublimes et Mendoza sait récompenser le spectateur avec ces portraits humains et justes de femmes fatiguées mais déterminées à défendre non pas l'honneur de leur famille comme on peut le croire en lisant le synopsis, mais le bilan de leur vie respectives. Le film offre encore une fois des scènes surréalistes de la société philippines (la corruption, la parodie de justice, l'extrême pauvreté, et l'argent au coeur du quotidien), mais évite de justesse un regard misérabiliste avec ce climax inattendu et poignant. Z2ccnPulb1M Link to comment Share on other sites More sharing options...
MONSIEUR OUINE Posted March 1, 2011 Share Posted March 1, 2011 Encore un film de Brillante Mendoza et je me défenestre. Link to comment Share on other sites More sharing options...
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