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The intruder


Médusa Man

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L'indonésie demeure une nation à la cinématographie étonnante. Témoin cet Intruder (1987?) de Jopi Burnama, un sous- Rambo avec un quasi sosie de Stallone : Peter O'Brien ! Le héros du film est donc Rambu (sic!), un solitaire combattant l'injustice et la criminalité. Charlie, parrain de la pègre locale n'apprécie guère que Rambu se mêle de ses affaires louches alors il se venge en assassinant sa petite amie. Inutile de vous dire que notre homme ne goute guère à la plaisanterie et des envies de vengeance le démangent plus que des piqures d'orties sur les mollets d'un écolier en culotte courte. En moins de temps qu'il ne faut à un cul de jatte pour se choisir une nouvelle paire de bottes, il entame une vengeance implacable. Le dernier quart d'heure est un déluge non stop de coups de feu et d'explosions où notre homme, torse nu, les muscles pectoraux saillants, un bandeau rouge dans les tifs élimine l'organistation responsable de tout ce bigntz. Cette dernière bobine très spectaculaire n'est pourtant celle que je préfère du film, un fort gout de déjà vu gachant un peu le plaisir des yeux.. Non la scène d'anthologie de ce mètrage (il y en a tojours dans les films indonésiens) demeure celle où il combat dans une carrière lugubre avec des amis les hommes d ela mafia, les premiers au guidon de pétrolettes à trois roues comme il en pullule des trillions en Asie, les autres au guidon de motos n'excèdant pas les 80cm3 ! Une séquence surréaliste digne du théâtre de Brecht, sorte de scène à la James Bond mais dans sa vision tiersmondiste ! A noter également, que les producteurs ont injecté une dose de sexe soft parfois légèrement malsain comme le viol puis le meurtre de la petie amie de Rambu (Dana Christina de toutes les productions déjantées) , la pauvre femme s'échappant plusieurs fois pour être toujours reprise (dans les deux sens du terme). The intruder se présente comme un des ultimes fleurons du cinoche populaire indonésien tentant vainement de rempiler sur les succés occidentaux. Heureusement qu'une dose de folie pimente le tout : la scène d'ouverture où deux gars renversent une vieille avant de la racketter, l'arme-jokari du héros ... Pas la peine de chercher de profondeur psychologique aux personnages autant vouloir mesurer l'intelligence d'un gendarme avec un double mètre, ici c'est de l'exploitation pure, du mal copié / vite collé... Du Bis finalement agréable deux décénnies plus tard Un bon petit moment !
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