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Shaolin Temple - Chang Cheh (1976)


Fabrice

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Afin de se préparer à luttter contre les mandchous qui commencent à taper l'incruste un peu partout dans le secteur, les moines du temple de shaolin décident d'ouvrir leur enseignement du kung-fu aux laïcs. Parmi les nombreux candidats, seuls les plus courageux sont acceptés. Commence alors pour eux un difficile apprentissage ...

 

Trame très classique pour le scénario de ce film qui se base sur l'histoire très connue du temple de Shaolin pris d'assaut par les mandchous. On suit ici l'apprentissage de divers disciples, du jeune paysan avide de vengeance au soldat ayant refusé de se soumettre à l'envahisseur. Certains ont la chance d'apprendre directement les Arts Martiaux, d'autres semblent moins bien lotis puisqu'ils se retrouvent confinés à l'alimentation des fourneaux, à la cuisson du riz, ou au séchage des soutras. Sauf que bien sûr ce qui paraissait rébarbatif et inutile s'avérera en fait une initiation déguisée à l'art du fracassage de tronche (idée reprise notamment dans Karaté Kid et son célèbre "poncer-lustrer").

Première partie du film qui fait la part belle à l'apprentissage donc, et à la vie dans l'école, ce qui nous offre quelques passages comiques qui ont le mérite de ne pas être trop lourds, chose rare dans le cinéma HK. La majorité des scènes de comédie viennent d'un tout jeune Alexander Fu Sheng, qui accumule les pitreries.

Mais l'heure n'est bientôt plus à la rigolade. Les mandchous se rapprochent et se font plus pressants, et pire, un espion rôde dans le monastère et rencarde les malfaisants ! L'heure de vérité approche ...

La demi-heure de vérité plutôt, la dernière du film, qui en constitue le morceau de bravoure. L'attaque du monastère !

Et c'est parti pour trente minutes de baston, où dans un dernier baroud d'honneur une poignée de disciples déchaînés tente de repousser toute une armée constituée de d'archers, de lanciers, d'épéistes. Si on n'atteint pas la furie du final d'un Huit Diagrammes de Wu-Tang faut reconnaitre que ça tabasse pas mal, dans tous les postitions et avec toutes les armes imaginables, les stars du film se montrant au meilleur de leur forme. Parce que des stars y'en a quand même un paquet. Fu Sheng, Ti Lung, David Chiang, Philip Kwok, Ku Feng, Johnny Wang, et j'en passe. Pas beaucoup de femmes par contre, juste deux, une qui fait une apparition et une autre qu'on ne voit que de dos. Ca n'a jamais été le truc de Chang Cheh les femmes !

 

Moi content, j'ai vu un film de kung-fu de haute tenue, assez riche en bastons bien chorégraphiées, parfois drôle sans être lourdingue, qui manque juste de jolies demoiselles à forte personnalité comme nous en a plus souvent offert un Chu Yuan par exemple.

 

Vu sur l'impeccable DVD CTV actuellement dispo à 10€ (comme tous ceux de l'éditeur).

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