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Masters of Tiger Crane - Chui Man Fooi (1983)


Nicolas

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Un grand maître est attaqué et enlevé par des inconnus. En s'interposant, le Grand Prêtre est gravement blessé mais réussi à révéler au frère du grand maître (un grand dadet pas très malin, source de rire pour nos spectateurs) le nom d'une personne qui l'aidera à le retrouver et lui donne comme seul indice le collier qu'il a arraché à l'un des inconnus.

 

Réalisé en 1983, ce petit kung-fu est sorti en Z2 chez nous sous deux titres diffèrents : "La Fureur des Maîtres de Shaolin" chez l'inévitable Bach Films mais aussi sous le titre plus sobre "Le Combat des Shaolins" chez les pirates aux gondoles dégueulantes de générosité de chez Prism.

Les deux copies se valent, format respecté 2:35, et remastérisation "plus produit machine à laver" peu probante mais toujours rigolote chez Bach. De toutes façons, le scratch fait partie intégrante du plaisir à visionner ce genre de films.

 

Au menu, beaucoup de tartignoles et de gros numéros "comiques" avec Benny Tsui l'anti-héros looké sous-Jackie Chan qui va traverser une intrigue initiatique à grands renforts de leçons sur la sagesse, la bravoure et l'honneur du Shaolin.

Rien de bien original, et encore moins la sous-intrigue qui prends place dans le restaurant dans lequel est catapulté notre héros, restaurant dont le propriétaire est harcelé pour non-paiement de backchiche par la mafia locale. Cela rappelle evidemment quelque chose...

L'essentiel des scènes de combat se concentre sur les dernières minutes, qui amènent d'ailleurs une rupture de ton peu farouche vis-à-vis du spectacle qui a précédé fait de grimaces, de quiproquos comiques et d'entourloupes polissonnes.

VF complètement tarée.

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ma critique que j'avais faite il y a quelques temps déjà pour mon site :

 

Masters of Tiger Crane est une petite production sud coréenne de 1983 comme pas mal ont vu le jour à cette période (entre 1975 et 1984 environ), et comme la plus part, elle est dispo sous un nombre incroyables de titres différents. On notera par exemple les titres anglais Masters of Tiger Crane donc, mais aussi Raging Tiger ou encore Raging Master’s Tiger Crane (entre autres), ou bien La Fureur des Maîtres de Shaolin pour ce qui est de l’édition française. Et rien qu’au titre, on sait déjà à quoi on va avoir affaire, un scénario bidon qui ne va être prétexte qu’à des combats.

Et c’est exactement ça ! Mais après tout, c’est cela qu’on cherche avec ce genre de produit non ?

 

On a d’ailleurs droit à un combat à peine 5 minutes après le début du film, opposant un moine à deux adversaires masqués, un excellent combat, bien long, bien nerveux, joliment chorégraphié, avec des kicks qui partent dans tous les sens, des saltos arrières frappés, des triples coups de pieds sautés,… bref, du tout bon ! Hwang Jang Lee (Shanghaï Express, Drunken Master) incarnant un des deux adversaires du moine, on se dit que si ça continue comme ça tout le film, ça risque d’être assez énorme, car dans le genre super kicker, on a rarement fait mieux !

 

Mais rapidement après ce combat, on tombe dans de la kung-fu comedy plutôt bas de gamme, avec son héros un peu bête qui va vouloir venger la mort du moine, son maître, mais qui ne sait pas se battre et qui se fait corriger par tous les glandus du coin. Il va rapidement être aidé par un vieux clochard qui sort d’on ne sait où, spécialiste en arts martiaux bien évidemment. Tout ça ne vous rappelle rien ? Et comme par hasard, le héros a le même « style » que le Jackie Chan de cette même époque, particulièrement sa coupe limite Jackson Five, et le vieillard va lui enseigner les arts martiaux… Etonnant non ? Vive l’originalité ^_^

Le problème, c’est qu’on a pas ici le talent d’un Jackie Chan ou Yuen Woo Ping en ce qui concerne la kung-fu comedy, et les effets comiques ne vous décrochent que très rarement un sourire, le doublage français n’arrangeant rien du tout tant il est complètement raté, limite raciste par moments (le passage dans le restaurant).

 

Et ça dure quand même pas mal de temps, jusqu’à environ la moitié du film (un poil plus même), où d’un coup va arriver une très courte démo de Hwang Jang Lee contre un pauvre moine qui va en prendre plein la tête pour pas un rond. C’est très court mais ça vient nous rappeler qu’on est toujours devant un film d’arts martiaux quand même.

Et puis là combats recommencent, toujours comiques dans un premier temps dès que le héros est impliqué (ben oui, il ne sait toujours pas se battre), mais ils sont moyens, alors que ceux où le héros n’est pas présent sont vraiment très bons, comme par exemple celui où les 3 femmes attaquent un gars qui marche tranquillement dans la nature, et qui vont se battre en dansant, ou encore tous ceux où Hwang Jang Lee intervient qui sont vraiment terribles.

 

Puis le vieillard va apprendre les arts martiaux à notre jeune héros (on est à environ 1h de film) et là, ça va complètement changer la donne car il va s’avérer que celui-ci est lui aussi un super kickeur ! Il cachait bien son jeu le canaillou, mais bon, on s’en doutait un peu.

Et à partir de là, c’est parti pour un final de fou, un quart d’heure non stop de combats excellents durant lesquels le héros va affronter 1 à 1 tous les méchants du film, et là, ça va balancer du kick à tout va. Le dernier affrontement est assez génial, sans aucun humour, avec des coups bien sympas exécutés de main de maître, comme par exemple cette série de triple coups de pied sautés, aussi bien de Hwang Jang Lee que du héros (désolé mais impossible de mettre la main sur son nom), ou encore, plus original, une sorte de vrille arrière qui se finit par un saut chassé. Terrible !

 

Bon, vous vous pensez sans doute que je n’ai parlé presque que des combats, mais c’est parce que c’est la seule chose bien du film (et encore, pas tous), le reste étant trop banal, voire raté pour la partie comique, pour épiloguer 50 ans dessus.

Le film se laisse voir quand même sans déplaisir, mais dans le genre il y a franchement mieux (5 Foudroyants de Shaolin, Duel à Mort du Sorcier Chinois). Dans le pire des cas, n’hésitez pas à avoir recours à la zapette - l’avance rapide étant plus que recommandée sur certaines scènes – pour ne laisser que les excellents combats.

 

Je lui avait mis 6/10

 

La fiche ici : http://www.hkmania.com/fistsword/films/mastersoftigercrane.htm

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