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Rétro Kiju Yoshida au Centre Pompidou


Florent

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Biographie de Kiju Yoshida

 

Né à Fukui au Japon, Kiju Yoshida entame des études de littérature française à l'université de Tokyo. A l'issue de celles-ci, il entre à la Shochiku - les studios de cinéma de Tokyo - et s'y illustre d'abord en tant qu'assistant-réalisateur. Influencé par Nagisa Oshima, il tourne alors 'Bon à rien' en 1960, mais ce n'est qu'en 1962 qu'il se fait réellement connaître du grand public avec 'La source thermale d'Akitsu'. Exploitant ensuite les voies du drame familial, il explore les méandres des passions amoureuses, abordant aussi les thèmes de la libération sexuelle et politique avec 'Eros plus massacre' ou encore 'Purgatoire Eroïca'. En 1988, il donne une tournure politico-historique à son oeuvre cinématographique en transposant 'Les hauts de Hurlevent' dans le Japon médiéval avec 'Onimaru'. De 1990 à 1995, il s'installe en France et met notamment en scène Madame Butterfly à l'Opéra de Lyon. Il faut attendre 2002 pour que Yoshida retourne derrière la caméra, s'investissant passionnément dans 'Femmes en miroir', 'son' Hiroshima, souvenir personnel qui hanta incessamment sa mémoire.

 

Une rétrospective du cinéaste Kijû Yoshida est effectivement programmée au Centre Pompidou du 26 mars au 19 mai 2008 (dates susceptibles d’être modifiées).

 

L’intégralité de son oeuvre, des années 1960 à nos jours, sera présentée, en association avec Carlotta Films, accompagnée de séance présentées, de rencontres et d’une table ronde. Kijû Yoshida et la célèbre actrice Mariko Okada seront présents. Parallèlement, plusieurs films sortiront dans des salles de cinéma à Paris et en province, ainsi qu’en DVD.

 

Cette programmation n’étant pas encore finalisée, il faudra patienter encore quelques semaines pour plus de détails. »

 

2002 Femmes en miroir

 

1988 Onimaru (Titre original : Arashi ga oka)

 

130 min - 35 mm - couleur

Dans le Japon médiéval, Onimaru, jeune vagabond, est adopté par la famille des Yamabé, prêtres chargés d'apaiser la colère de la Montagne de Feu. Mais Onimaru bouleverse les hiérarchies et défie les rites séculaires de la région. Il s'éprend de Kinu, la fille des Yamabé, qui épousera l'héritier de la famille rivale pour échapper à son destin de prêtresse. Ravagé par sa passion déçue, Onimaru devient seigneur de la Montagne et tente de reconquérir sa bien-aimée. Mais Kinu meurt. Dès lors, Onimaru plonge dans une cruauté qui n'a d'égal que l'amour qu'il continue de porter à la défunte.

 

1986 Promesse (Titre original : Ningen no yakushoku)

 

105 min - 35 mm - couleur

Une vieille femme est retrouvée morte au domicile de son fils, où elle vivait avec son mari. L'enquête policière fait rapidement apparaître tout un faisceau de culpabilités familiales et domestiques. Tous, le fils, la belle-fille et le vieux mari, pouvaient avoir une raison personnelle de se débarrasser de cette vieille femme sénile et encombrante. A moins qu'elle n'ait choisi de se supprimer... L'euthanasie est-elle un crime, ou seulement le triste choix des hommes destinés à mourir ?

 

1973 Coup D'Etat (Titre original : Kaigenrei)

 

110 min - 35 mm - noir et blanc

Le film met en scène Ikki Kita, théoricien nationaliste, qui exerça une grande influence sur sa génération, et fut exécuté en 1936, après le coup d'Etat manqué d'une fraction des militaires favorable au renforcement de l'autorité de l'Empereur. S'ouvrant sur l'assassinat d'un capitaliste influent par un disciple de Kita, dix ans avant la mort de celui-ci, le film se termine sur l'exécution de Kita par un peloton militaire. Entre ces deux pôles, Yoshida cerne la figure de Kita dans ses rapports avec la liberté de pensée et sa confrontation avec l'acte révolutionnaire.

 

1971 Aveux, théories, actrices (Titre original : Kokuhakuteki joyuron)

 

120 min - 35 mm - couleur

Quelques jours de la vie de trois stars de cinéma juste avant le tournage d'un film qui va les réunir. Les trois actrices ont jusqu'alors vécu leur vie privée dans le mensonge. Le charme du cinéma réside justement dans l'ambiguïté du mensonge et de la vérité, et cette ambiguïté fascine les stars.

 

1970 Purgatoire Eroïca (Titre original : Rengoku eroika)

 

117 min - 35 mm - noir et blanc

La jeune génération de l'après-guerre rêve de la révolution mais pour justifier son existence et son action, elle en vient à créer au sein même de son organisation, un ennemi, qu'elle dénonce ensuite comme espion. Ce film décrit comment une révolution peut échouer de l'intérieur.

 

 

1969 Eros plus massacre (Titre original : Eros + Gyakusatsu)

 

168 min - 35 mm - noir et blanc

Le film met en scène la vie de l'anarchiste Sakae Osugi, assassiné par la police en 1923, et ses relations avec trois femmes : Yasuko Hori, sa première épouse, Noé Ito, la seconde, qui mourut avec lui, et Itsuko Masaoka, alias "Mlle K", une militante des droits des femmes qui tenta de l'assassiner dans une maison de thé en 1916. Parallèlement, deux étudiants d'aujourd'hui cherchent un sens aux théories politiques d'Osugi et à ses idées sur l'amour libre. Les personnages du passé et du présent se rencontrent, s'entrecroisent et dialoguent.

 

1968 Amours dans la neige

1968 Adieu lumière d’été

 

1967 Flamme et femme (Titre original : Honoo to onna)

 

101 min - 35 mm - noir et blanc

Un homme qui ne peut avoir d'enfant propose à sa femme une insémination artificielle. Celle-ci refuse puis finit par accepter. Quand l'enfant naît, le mari n'est donc pas le père. Mais le médecin, le donneur présumé, ne l'est pas non plus. L'héroïne réalise alors la désintégration de sa famille. Est-ce le signe de la libération et de l'indépendance de la femme ?

 

 

1967Passion obstinée (Titre original : Joen)

 

97 min - 35 mm - noir et blanc

Ayant des problèmes avec son mari, une femme, issue d'un milieu aisé, va chercher du réconfort auprès de son ancien amant, mais celui-ci est impuissant. Elle tombe alors amoureuse d'un ouvrier et, ce faisant, reproduit l'expérience de sa propre mère.

 

 

1966 Le lac de la femme

 

1965 Histoire écrite par l’eau (Titre original : Mizu de kakareta monogatari)

 

120 min - 35 mm - noir et blanc

Un garçon, orphelin de père, vit seul avec sa mère. Pour élever son fils, celle-ci n'a pu faire autrement que d'accepter l'aide d'un notable de la ville chez lequel son fils travaille en employé modèle. Celui-ci ignore la relation de sa mère et de son patron. Bientôt, le jeune homme épouse la fille de ce dernier, mais ce mariage est un échec. Il retourne chez sa mère.

 

 

1964 Evasion du Japon

1963 18 jeunes gens à l’appel de l’orage

 

1962 La source thermale d’Akitsu (Titre original : Akitsu onsen)

 

113 min - 35 mm - couleur

Au cours de l'été 1945, Shusaku arrive à la station thermale d'Akitsu. Tuberculeux, désespéré par la guerre, il tente de se suicider mais il est sauvé par la jeune fille de l'auberge, Shinko. Les jeunes gens s'éprennent l'un de l'autre mais Shusaku, une fois rétabli, repart. Pendant 17 ans, les deux amants ne cesseront de se retrouver et de se séparer sans jamais se lier complètement. Malgré la vie débauchée de Shusaku qui devient de plus en plus cynique au fil des années, Shinko lui reste fidèle.

 

1961 La fin d’une douce nuit

1960 Le sang séché

1960 Bon à rien

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