el hombre lobo Posted July 16, 2005 Share Posted July 16, 2005 Quelle bonne surprise que ce documentaire diffusé sur Cine Classics, retraçant le parcours de ce bordelais atypique : tout d'abord exploitant, puis producteur et enfin scénariste et réalisateur.ou comment avoir la maitrise totale de ses productions, souvent affligeantes aux dires des participants, et dont René Chateau avait édité quelques perles.Ce doc d'une cinquantaine de minutes se voit ponctué d'intervention de collaborateurs d'époque, ou de journalistes dont le bordelais Jean-Pierre Bouyxou. On y apprend d'ailleurs que Couzinet avait dit à un assistant italien qu'il ne ferait jamais rien dans le milieu du cinéma, que ce n'était pas pour lui. Cet assistant étant Sergio Leone Reste plus qu'à mettre la main sur ces films comme "Ce Coquin d'Anatole" et son érotisme "naif" (comme le suggère Bouyxou) ou autres guignolades.Et pourquoi pas su Ciné Classics ? Link to comment Share on other sites More sharing options...
tubbytoast Posted July 17, 2005 Share Posted July 17, 2005 c'est bien lui qui réglait ses frais d'hotel en modifiant le scénario de son film pour qu'il apparaisse dedans C'est sur un homme du marketing en avance sur son temps.... Link to comment Share on other sites More sharing options...
meltingman Posted July 18, 2005 Share Posted July 18, 2005 "Les Bordelais sont si laids alors que leurs femmes sont girondes" Oui ça n'a aucun rapport mais il est toujours bon de citer du Desproges... Link to comment Share on other sites More sharing options...
tubbytoast Posted June 5, 2006 Share Posted June 5, 2006 Existe t-il un bouquin retraçant l'histoire du bonhomme ? Link to comment Share on other sites More sharing options...
Bast Posted June 5, 2006 Share Posted June 5, 2006 J'avais cherché aussi le seul que j'ai trouvé c'est celui ci ,http://www.cg47.fr/html/archives_Nouveau_site/BaseBibliotheque/metafichier/1787.htmdans lequel un chapitre lui est consacrémais ça se limite à 4 pages : une bio succinte avec quelques photos et anecdotes rien de bien folichon.Plus édité je crois, il est dispo chez Priceminister pour 40 euros, je me souvient pas l'avoir payé ausi cher.Je peux te scanner les pages en question ça si besoin Link to comment Share on other sites More sharing options...
tubbytoast Posted June 5, 2006 Share Posted June 5, 2006 "Il fallait pour mesurer la vertu ludique du cinoche couzinien, voir une salle entière trépigner de joie tout au long du "Congrés des belles-mères", assurément le chef d'oeuvre de Couzinet car il s'agit de son film le plus trépidant, le plus hystéro, le plus allègrement vulgaire et le plus puissamment craignos. Les dialogues y sont d'une obscénité renversante, les gags (dignes, par leur agressivité, des Trois Stooges) d'une dinguerie épileptique." C'est ce qu'écrivit Jean-pierre Bouyxou à l'époque sur la jaquette d'un des films de Couzinet (Le congrés des belles mères) édité par René Chateau. Vu enfin il y a quelques jours.....et comment dirai-je, le film est assez Merci Bast pour ta proposition mais si ces 4 pages sont comme tu le décris, ça ne me branche pas.Dommage que personne n'ait encore écrit sur Couzinet.J'ai par contre retrouvé un article sur un site (mais je n'atteins pas la seconde page : : http://www.objectif-cinema.com/article.php3 Link to comment Share on other sites More sharing options...
el hombre lobo Posted June 5, 2006 Author Share Posted June 5, 2006 de mémoire, une page lui est consacrée dans le gros bouquin sur le cinoche français sorti il y a presque 2 ans (couverture de Tardi) Link to comment Share on other sites More sharing options...
Steve Posted June 5, 2006 Share Posted June 5, 2006 J'ai par contre retrouvé un article sur un site (mais je n'atteins pas la seconde page : : http://www.objectif-cinema.com/article.php3 Ca marche ici. HOLLYWOODSUR GIRONDEou la fabuleuse histoire d’Emile CouzinetPar Thierry ATTARDRemerciements à Guillaume PERES, Agnès QUILEZ età Marcel LE BRUN Entrepreneur hors-norme du cinéma français des années trente à cinquante, Emile Couzinet, bâtit dans le grand sud-ouest de la France, à Bordeaux, un empire intégrant dans une logique industrielle novatrice production, distribution et diffusion de ses propres films. Voici l’histoire du plus flamboyant rêveur du cinéma français. « L’essentiel est de procurer de l’excitation aux spectateurs. Si cela signifie jouer Hamlet sur un trapèze volant ou dans un aquarium, faites le. » (Orson Welles) MONSIEUR EMILE ET LE CINEMATOGRAPHE « Je suis paysan, j’ai de la paille dans mes sabots, je ne cherche pas à remporter le prix du festival de Cannes mais à offrir aux travailleurs, à la ménagère, une distraction saine et facile pour le samedi soir. » (Emile Couzinet) La formidable aventure d’Emile Couzinet, né en 1896 à Bourg sur Gironde, commence au début des années 1930 lorsqu’il se lance dans l’exploitation de salles de cinéma. Cet ancien projectionniste ambulant fait construire ou achète des salles dans tout Bordeaux quand il n’en est pas tout simplement aussi l’architecte et le designer. Il va même jusqu’à rivaliser avec deux importants exploitants bordelais d’alors, Bonneterre et Sédar, au point de rentrer avec eux dans une concurrence frontale que la presse locale appelera « la guerre des barrières ». Couzinet veut atteindre tous les publics en proposant des salles qui respectent le spectateur et son confort. Grâce à cette impulsion Bordeaux devient rapidement la ville la mieux équipée de France mais cela ne suffit pas à Emile Couzinet, dont la logique entrepreneuriale se veut proche de celle qui anima Charlie Chaplin lors de la création de la compagnie United Artists. « La réussite d’une production repose sur l’attention prêtée aux détails. » ( David O. Selznick) En 1937 Couzinet décide de transformer les entrepôts et magasins du casino de Royan, établissement qui lui appartient, en plateaux de tournage. Les Studios de la Côte de beauté sont nés et leur patron veut y faire venir des réalisateurs confirmés tel que son ami René Pujol (Marinella, avec Tino Rossi). UN HOMME ET SON RÊVE « Dieu nous veut libre. Avec l’audace divine il nous a donné le pouvoir du choix. » (Cecil B. De Mille) René Pujol ne collaborera finalement pas avec Emile Couzinet et le mogul du « Los Angeles du littoral atlantique », à la tête d’un petit empire de distribution et d’exploitation, choisit de porter aussi la casquette de réalisateur avec Le club des fadas, une comédie méridionale à la Marcel Pagnol (1938) dont les extérieurs sont tournés dans la région de Marseille. Il enchaîne avec L’Intrigante ou La belle bordelaise (1939), première production de la Burgus Films, sa compagnie de production, puis le drame régional Andorra ou Les hommes d’Airain (1941) qui s’avère être un gros succès commercial sur Bordeaux. Le Brigand gentilhomme (1942), film de cape et d’épée burlesque produit dans les conditions particulières d’une époque qui ne l’était pas moins, est le dernier film de Burgus Films Production car les bombardements sur la ville de Royan en 1945 n’épargnent évidemment pas les studios d’Emile Couzinet. Plutôt que d’investir des sommes astronomiques dans la reconstruction à l’identique de son site royannais, Couzinet fait le choix lucide de se redéployer sur son fief de Bordeaux. MOVIOLA SAUCE BORDELAISE « Il s’était donné pour tâche de trouver le Graal. » (Francis Scott Fitzgerald, Gatsby le Magnifique) Emile Couzinet fait construire ses nouvelles infrastructures des Studios de la Côte d’Argent autour du château Tauzin, rue de Tauzin à Bordeaux et, en juillet 1946, démarre le tournage d’Hyménée, avec Gaby Morlay et Maurice Escande, d’après la pièce d’Edouard Bourdet - Couzinet aimant beaucoup le théâtre mais aussi l’opéra et les comédies musicales. Les nouveaux studios sont à la pointe de la technique et la présence en leurs murs de Jimmy Berliet, ancien chef opérateur de René Clair témoigne au moins d’un souci de professionalisme à défaut d’un souci artistique. Néanmoins, Couzinet a le flair pour débusquer de nouveaux talents puisqu’il repère Robert Lamoureux (Le don d’Adèle, 1951) ou Daniel Sorano (Ce coquin d’Anatole, 1952). Pour l’anecdote, il fera tourner dans Mon curé champion du régiment (1956) un bon vivant comme lui, à savoir Jean Carmet alors à mi-chemin entre l’expérience et les grands rôles de sa carrière. « On y rit... On ira ! » (Emile Couzinet) Le cinéma populaire voire populiste de ce « spécialiste des films joyeux » auto-proclamé est littéralement et systématiquement exécuté par la critique, que Couzinet en retour traite avec désinvolture, même si il n’est pas anodin de se demander si cet entrepreneur se piquant d’art par la force des choses ne désirait pas secrètement une reconnaissance allant au-delà des entrées en salles. La fierté joviale de monsieur Couzinet lors de la visite au château Tauzin de Jean Renoir, invité à Bordeaux pour présenter Le testament du Docteur Cordelier, semble confirmer cette hypothèse. LA DERNIERE SEANCE « L’échec est sans importance. Il faut du courage pour passer pour un idiot. » (Charles Chaplin) Les films d’Emile Couzinet avec leurs blagues de chambrée, leurs chansons à boire et un érotisme soft plutôt audacieux selon les critères moraux en vigueur alors (10 000 francs de plus et Miss Cinémonde montrait ses deux seins au lieu d’un seul dans Buridan, héros de la Tour de Nesle) ne survivront pas à l’évolution des goûts et des comportements du public français. Des difficultés financières et l’échec de Cesarin joue les étroits mousquetaires (...) en 1962 auront raison de Burgus Films et des studios. Emile Couzinet, lui, entend le grand clap de la vie deux ans plus tard à l’âge de 68 ans. « Vraiment ? Le pire film que vous ayez jamais vu ? Et bien mon prochain sera meilleur. » (Edward D. Wood Jr.) Si on a souvent baptisé Couzinet, « le Ed Wood français », Hollywood sur Gironde, le documentaire très réussi réalisé par Eric Michaud en 2003 (et co-produit par Grand Angle Productions pour France 3 et Ciné Classic), peut lui sans peine être comparé au Ed Wood de Tim Burton, tant il y règne le même respect du sujet et la même passion pour le Septième art. La voix du grand comédien Jacques Frantz à la narration et une superbe musique renforce l’aspect hollywoodien de cet hommage justifié à un individu hors du commun, un homme d’une grande volonté et d’une grande foi en lui-même et en ses capacités. Ce prétendu « roi du cinéma ringard » fut en fait un homme qui voulut certes être roi, mais roi d’un royaume de cinéma. Un homme de l’étoffe dont les rêves sont faits. Filmographie : Quai des illusions (1957)Réalisateur et scénaristeMon curé champion du régiment (1955) Réalisateur et scénariste3 jours de bringue à Paris (1954) Réal, scénariste, producteurLe Congrès des belles-mères (1954) Réal, scénariste, producteurLa Famille Cucuroux (1953) Réalisateur, scénariste et producteurLe Curé de Saint-Amour (1952) Réalisateur, scénariste et producteurQuand te tues-tu ? (1952) réalisateur et dialoguisteBuridan héros de la tour de Nesle (1951) Réal, scénariste, dialoguisteCe coquin d’Anatole (1951) Réalisateur et scénaristeTrois vieilles filles en folie (1951) Réal, scénariste et dialoguisteLe Don d’Adèle (1950) RéalisateurTrois marins dans un couvent (1949) RéalisateurUn trou dans le mur (1949) RéalisateurLe Bout de la route ((1948) RéalisateurColomba (1947) RéalisateurHyménée (1947) Réalisateur et monteurLe Brigand gentilhomme (1942) Réal, scénariste, dialoguisteAndorra ou les hommes d’Airain (1941) Réal, scénariste et dialoguisteL’Intrigante (1939) RéalisateurLe Club des fadas (1939) Réalisateur, scénariste et dialoguiste Link to comment Share on other sites More sharing options...
tubbytoast Posted June 5, 2006 Share Posted June 5, 2006 merci Link to comment Share on other sites More sharing options...
Bast Posted June 5, 2006 Share Posted June 5, 2006 je vais quand meme te les scanner a l'occase parce que moi j'en ai 'achement plus, moi aussi je veux un J'essaie de te faire ça dans la soirée, tu verras bien si tu trouve ton bohneur Link to comment Share on other sites More sharing options...
Bast Posted June 5, 2006 Share Posted June 5, 2006 Bon, en fait pas grand chose de plus mais voila les pages : Link to comment Share on other sites More sharing options...
alfie Posted June 5, 2006 Share Posted June 5, 2006 A la premiere Nuit Excentrique, y a eu une bande annonce d'un de ses films avec un sous Fernandel. "Et puisque c'est un film d'Emile Couzinet, on y rit, on ira !" Link to comment Share on other sites More sharing options...
Cyril Posted June 5, 2006 Share Posted June 5, 2006 A la premiere Nuit Excentrique, y a eu une bande annonce d'un de ses films avec un sous Fernandel. "Et puisque c'est un film d'Emile Couzinet, on y rit, on ira !" Ah d'accord, c'etait lui Ah ouaih quand même Link to comment Share on other sites More sharing options...
tubbytoast Posted June 6, 2006 Share Posted June 6, 2006 Bon, en fait pas grand chose de plus mais voila les pages : (movierev il a eu un bisou parce que lui n'est pas majeur ) Link to comment Share on other sites More sharing options...
Steve Posted June 6, 2006 Share Posted June 6, 2006 (movierev il a eu un bisou parce que lui n'est pas majeur ) Si tu crois que je me gène moi Link to comment Share on other sites More sharing options...
Bast Posted June 6, 2006 Share Posted June 6, 2006 Link to comment Share on other sites More sharing options...
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