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chatterie royale

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Messages posté(e)s par chatterie royale

  1. pour ma part c'est un de ces films ultra-chiants qui font le bonheur des amateurs de sur-analyses imbitables et le désespoir des autres.

     

    désolé meltingman et block mais je ne comprends rien à vos commentaires, toute cette hsitoire de "nouvelle chair" à chaque film de cronenbourg me laisse plus que dubitatif : je dois être un peu limité mais j'ai du mal à voir une subtile métaphore des faux-semblants, de l'accomplissement de soi, de la mort ou de la renaissance dans la scène où le gars se fait enfiler à l'arrère d'une décapotable.

     

    et si j'explicitais mon commentaire pour le proposer à un blog crasseux ?

  2. jolie critique

    j'emets néanmoins des réserves sur ce point :

    Si le genre documentaire n’avait bien sûr pas la place qu’il occupe aujourd’hui, il était surtout très « sage » et engoncé dans des pratiques répétitives (montrer souvent les mêmes choses, ne pas déranger).

    certes en termes de violence visuelle, il n'y a pas vraiment de comparable, mais les docs sur les cabarets et les nudistes avaient la côte alors qu'ils n'étaient pas du goût de tout le monde

    et Bunuel n'y allait déjà pas avec le dos de la cueillere 30 ans auparavant dans Terre Sans Pain

     

    quant à l'absence d'interview, je ne veux pas m'avancer à dire une connerie, mais il me semble que la pratique était encore loin de s'être généralisée dans les doc de l'époque.

  3. le culte des cargos n'est pas un fait bidon (d'ailleurs il n'y a pas grand chose de bidon à ma connaissance dans le 1er mondo cane) et vu l'immense succès populaire du film à sa sortie, presque 10 ans avant l'album de gainsbourg, c'est très plausible qu'il s'en soit inspiré.

     

    sinon je ne vois pas trop de discours raciste dans le film : jacopetti n'est pas plus tendre avec les "blancs civilisés" qu'avec les "sauvages", son montage très habile mettant en évidence l'absurdité de nos rites par contraste avec ceux des autres cultures. le dernier plan résume parfaitement le point de vue très cynique du film : qu'on se prosterne devant une croix ou un avion, le ciel reste vide pour tout le monde.

  4.  

    pas la peine de retranscrire l'intrigue, comme pour les autres épisodes il s'agit avant tout d'une tranche de vie :

    les personnages se retrouvent, 13 ans se sont écoulés depuis leurs premières aventures, ils ont pris un coup de vieux mais restent d'attachants losers.

     

    je ne me souviens pas avoir autant ri au cinéma

     

    il y a 2-3 semaines, je tombe par hasard sur American Pie premier du nom sur une chaine culturelle (sans doute W9 ou nt1) et je trouve-là l'occasion de donner sa chance à une franchise que j'avais toujours sciemment snobé. j'avais eu bien tort parce que c'est certes méchamment con mais sacrément efficace.

    du coup j'enchaine sur le 2nd volet qui s'avère aussi bon que le premier, totalement cohérent, sans pour autant répéter bêtement les mêmes gags

    vient le 3e et là je déchante pas mal : il manque la moitié du casting, l'humour déjà pas finaud à la base devient lourdingue avec des scènes qui s'éternisent (les strip teaseuses, le bar gay,...), les petites touchent sentimentales qui faisaient le charme de la teeenage comedy disparaissent presque totalement.

     

    je me résignais donc logiquement à voir une daube tentant de pomper quelques derniers biftons sur le cadavre et ma surprise n'en a été que plus grande : c'est de loin le meilleur épisode des 4, les gags pleuvent et s'enchainent à toute vitesse, tout le casting est réuni jusqu'aux personnages secondaires qui viennent tous faire un petit coucou, ça envoie des références aux 3 précédents films dans tous les sens et surtout ça joue beaucoup sur la corde nostalgique du spectateur.

    à ce titre le film s'adresse clairement aux 25-35, avec des gags que seule cette génération saura apprécier pleinement (ricky martin, le coup du téléphone, ...)

     

    super mongoloïde et super drôle, au lieu d'enterrer la franchise, il réussit à la ressuciter. les applaudissements dans la salle n'étaient pas volés.

     

    je veux un american pie 5 maintenant

  5. le topic de natale sur Renegade m'a donné une furieuse envie de retrouver le nom d'un beat'em all qui m'avait beaucoup marqué en arcade : GANG WARS

     

     

     

    on peut raisonnablement parler d'un repompe de Double-Dragon, tant il reprend son style de jeu et ses commandes. mais il l'améliore sur quelques points cruciaux :

    - la possibilité de faire évoluer les capacités de son personnage

    - les graphismes

    - la dynamique du jeu

    - des ennemis plus variés

    - et surtout le nombre d'armes disponibles : on peut littéralement faire feu de tout bois! outre les habituels couteaux, tessons de bouteilles et battes de base-ball, on pouvait tabasser ses ennemis avec des armes à feu, des hallebardes, des poteaux déracinés avec du ciment autour ( ) et, must du must, avec des demi-pylônes électriques !

    Poteau Force !

     

    PYLONE POWER !

     

    accessoirement c'était probablement un jeu très facile car c'est bien le premier et le dernier que j'aie fini en arcade

  6. c'était juste dommage de ne mettre que ça.

    j'ai parfois l'impression que les grands studios d'hollywood ont des scénarii de blockbusters fabriqués par études de marché tout prêts dans leurs tiroirs et qu'ils attendent juste de choper une licence pour les adapter à la va-vite.

    pour le coup l'adaptation est plus que légère, parce que ça aurait pu aussi bien être du conan doyle, du jules vernes ou du nicolas gogol, il suffisait de changer 3 noms de personnages et roule ma poule.

  7. personne n'a encore évoqué téléchat ?

    Si si ailleurs sur le forum, c'est d'ailleurs la goute d'eau qui a fait déborder le vase plein de merde que représente ce mec.

    Ben le mec qui défonce Topor avec une argumentation inexistante (Glauque? Téléchat avait l'image de tous les shows de la même époque tournés en vidéo analogique), comme si c'était un show des Carpentier ou une chanson des Musclés, c'est quand même un peu normal de réagir, et violemment s'il vous plait. On peut pas tout mettre sur un pied d'égalité non plus. Téléchat pouvait interloquer, voire effrayer des gosses (j'ai fait des cauchemars sur "Du ketchup pour le vampire"), il n'empêche que le cerveau fonctionne plus devant ça que devant un épisode de Dragonball Z.

    M'enfin bon, les geeks ont le pouxvoir, ils créent leurs propres idoles et c'est pas joli à voir...

     

    Et je suis sûr que si Téléchat était japonais, il aurait surkiffé.

    Bien dit

     

    je me souvenais très bien de la discussion en question, je voulais juste balancer un peu d'essence sur les braises

    ceci dit, je partage pleinement votre avis.

  8.  

    Boyle est un flic irlandais, flegmatique et solitaire, amateur de Guinness, de poésie et de prostituées à ses heures perdues. En poste dans un petit village de la côte irlandaise où il ne se passe jamais rien, il passe ses journées à faire respecter la loi... au pub local. Malheureusement pour lui, des trafiquants de drogue ont jeté leur dévolu sur cette région endormie comme base de leurs opérations... Le petit village irlandais va bientôt se retrouver au cœur d’une importante opération anti-drogue menée par le FBI ! Les mauvaises nouvelles n’arrivant jamais seules, Boyle doit se coltiner l’agent Everett, un super agent du FBI déterminé et maniaque dépêché sur place... Certes, les procédures de l'élite du FBI diffèrent de celles du flic bedonnant, peu zélé et "politiquement incorrect"... Mais après tout, la méthode "locale" pourrait bien fournir des résultats inattendus !

     

    ça ressemble tellement à In Bruges (ambiance, écriture, acteurs, photos...) que ça m'a mis sur le cul d'apprendre qu'il ne s'agissait pas du même réalisateur

    enfin, si ce n'est pas lui, c'est donc son frère !

     

    la comparaison est inévitable est elle dessert un peu cet Irlandais. il ne manque pourtant pas d'humour noir et décalé avec son héros qui semble osciller entre le coluche de Tchao Pantin et le jeff bridges de Big Lebowski, mais il se dégage de l'ensemble un côté post-moderne assez "tue l'amour" : traficants, flics ou seconds rôles, un peu tout le monde se lance dans réflexions sur la condition de son personnage, des codes et clichés véhiculés par les films ou le déroulement de l'intrigue.

    c'est un peu difficile à décrire comme ça, mais le réal semble adresser de temps en temps des oeillades au spectateur pour lui rappeler qu'il est devant une fiction. soit, si ça lui fait plaisir... mais il aurait gagné à se contenter de faire une bonne fiction.

  9. DPG a très bien résumé : c'est comme le premier mais en pire, à tous les niveaux. il n'y est même plus question d'enquête : sherlock entre en scène en annonçant que c'est moriarty qui tire les ficelles de toutes les mauvaises choses en ce bas monde et, en attendant la tatane finale, il meuble en faisant le con déguisé en travelo ou à dos de poney.

     

    enfin je parle d'affrontement final, mais j'en sais rien, moi non plus j'ai pas tenu jusqu'au bout.

    je t'en foutrai du sherlock holmes...

  10. c'était relativement très nul pour ma part

    sherlock distribue plus de gnons qu'il ne résoud d'énigmes. à vrai dire, il n'y a même pas tellement d'enquête : ils tombent sur le labo du nain d'entrée de jeu et la messe est dite. en attendant le générique, ritchie balance des scènes de kung-fu et d'explosions sur fond de guitare morriconienne pour noyer le poisson. à la fois confus et téléphoné, c'est "conphoné"

  11. je suis étonné par tous ces commentaires négatifs

    en dehors des aspects poseurs (que les jeunes d'aujourd'hui qualifieront de "badass" ou "grindhouse") un peu puants (mais déjà beaucoup moins présents que dans Machete), Lussier envoie un spectacle généreux et bas du front qui ne se prend pas au sérieux.

    on passe un excellent moment face à cette grosse série b cousue de fil blanc, sorte de Course contre le Diable inversée, qui se complet dans la vulgarité, le grand-guignol, la taule froissée et la 3D gadget. ce qui la rend attachante ce sont tous ces petits détails aussi débiles que gratuits, comme la bonne femme qui vide son chargeur sur la chaussée jusqu'à l'impact inévitable, le jeune "bobo" qui se mange la portière de bagnole, etc.

     

    ceci dit, il est vrai qu'on cherche toujours le blockbuster à 50 millions de dollars, parce qu'en l'occurence ça parait à peine plus cossu que Hobo et ses 3 millions...

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