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Parasomnia - William Malone - 2008


Jeremie

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Bon ben c'est pas brillant : je me suis laissé gentiment séduit par la pré-affiche ultra-rétro (on se croirait en 1981 avec Dead & Buried !!), qui ne reflète evidemment pas le produit final, quant à lui bien ancré dans son époque.

 

Intro choc : passé le fait de revoir Sean Young sur un écran, celle-ci allume son portable, raccroche et se jette du haut de son immeuble. Et en plan-séquence s'il vous plaît. Pas mal...

 

Danny vient de se faire larguer par sa copine, mais n'a cependant aucun mal à retomber fissa amoureux : manque de pot, la belle est narcoleptique, et sa chambre jouxte la cellule d'un psychopathe fraîchement incarcéré. Ce mastodonte répondant au nom de Byron Volpe a la particularité de maîtriser l'hypnose à des fins relativement mortelles. Lorgnant également la belle au bois dormant, il s'immisce dans ses rêves...

 

Pauvre Malone qui semble ici avoir 10 ans de retard, voire 20 : un scénario à la The Cell, mâtiné de Freddy's revenge, de Silence des agneaux, et d'autres choses plus ou moins connu. Au bout d'une demi-heure, le spectateur reste fixé : jamais Parasomnia ne se démarquera avec succés des références pré-cités. Le problème, c'est qu'il reste encore 1h10. Au secours !

Une violence graphique appuyée (crâne défoncée, tête exposée, yeux crevés au tournevis, égorgement...) et une tentative d'oeuvrer dans un romantisme de midinette : les jolis moments de poésies sont gâchés par un visuel d'une laideur redoutable, et une mise en scène carrément embarrassante (l'héroïne se roulant par terre comme un chien, se tartinant le visage de crème glacée ou pissant à bon escient dans la voiture de son sauveur ). Tout ce qui tourne autour de la musique classique reste relativement intéressant (l'utilisation de Prokofiev dans une belle scène...pompée sur The cell ), mais la réalisation peine à suivre.

 

Malone voit trop loin et le budget dévoile ses limites très rapidement : les scènes de rêves, avec son labyrinthe à la Hellraiser 2, sont noyées sous des CGI nous renvoyant à la fin des 90's. On assiste même, les yeux écarquillés, à la réutilisation abusive de la créature du segment de MOH qu'avait signé Malone n'importe quoi !

A sauver, le score de Nicholas Pike (qui semble visiblement y croire un max), et Patrick Kilpatrick (ce nom ), convaincant en hypnotiseur sadique.

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