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Cabin Fever 2: Spring Fever de Ti West (2009)


Stéphane

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Suite directe du bon film d'Eli Roth.

Alors on oublie un peu le côté décalé et huis clos de la baraque du 1er pour tomber sur une fête de fin d'année dans le lycée du coin avec la panoplie de bonnes caricatures typique de ce style de films. Les salopes, le meilleur pote loser et un peu gros, le méchant de service, le héros qui s'affirme et l'héroïne qu'on a envie de culbuter sur le siège arrière de sa camionnette.

C'est réalisé par Ti West qui nous avait balancé une belle merde du nom de The Roost mais qui semble avoir appris comment on fait un film. Il semblerait d'ailleurs que son The House of the Devil est pas mal. Je dois le voir en HD bientôt.

Donc que dire ... scénario ultra convenu, pas de surprises sur ce point. Tout se passe quasiment durant le bal du lycée et la première partie du film nous montre la propagation de la maladie chez les jeunes du coin. Heureusement, le film est bien gore et les aficionados y trouveront leur compte. Entre les boutons purulents, les têtes éclatés à coup d'extincteur, les ongles arrachés, les vomissement de litre de sang, les bras coupés à la scie ... il y a de quoi s'amuser.

 

KLCEvQQaUnQ

 

Donc Cabin Fever 2 est juste un petit film d'horreur pas transcendant pour un sou, bien loin de la surprise du 1er mais qui comporte un joli lot de scènes gores.

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  • 1 month later...

L'effet du surprise du premier ne joue plus et c'est bien dommage. On sait pertinemment que tout ce petit monde partira en morceaux tôt ou tard et que le virus continuera sa propagation malgré tout.

La mise en scène manque de rythme alors que les situations graveleuses y sont pourtant très nombreuses, on a carrément l'impression d'être dans un Troma haut de gamme ou un Waters Et visuellement, le film n'a rien d'un DTV,, c'est plutôt encourageant. Très sympa.

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  • 6 months later...

J'avais trouvé que le premier Cabin Fever était un foutage de gueule sans nom, d'où ma haine envers son branleur de réalisateur, qui a reussi à me rendre encore plus haineux avec ses réalisations suivantes, bref.

 

 

Du coup j'ai vu celui-là a reculons d'autant que, comme le dit Stephane, 'The Roost" est une purge et "House of the Devil" est joli, bien mis en scène et tout, mais chiant et victime du "tout ça pour ça ?".

 

Ben j'ai adoré celui-ci. Enfin, ce fut un moment bien agréable. Bien mis en scène, avec des personnages tout droit sortis, comme le dit Jeremie, du meilleur des John Waters et du scabreux crado qui rappelle une fois de plus Waters.

 

J'ai beaucoup aimé l'idée qu'on s'attarde plus sur les persos que sur le virus, qui est presque relégué au rang de gimmick. Des persos qu'on finit par détester en bloc, tous pour des raisons différentes, et tous bien caractérisés (le stéréotype c'est bien quand c'est bien géré, c'est le cas ici). Bon c'est vrai aussi qu'ayant fait mon année de terminale dans un lycée américain, et donc ayant été à la Prom ça me touche peut-être un peu plus

 

Je ne sais pas ce qui a été remonté ou retourner par la prod mais on sent bien la patte du Ty West à venir, le chiant en moins (c'est peut-être là qu'il faut chercher).

 

Donc bref, hormis un générique de début à chier et une BD finale pas beaucoup mieux, je me suis bien éclaté et je maintiens que ce film enterre son ainé.

 

PS : Putain dans la photo que Stéphane a posté, le flic on dirait Romain Le Vern.

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