Jeremie Posté(e) le 19 avril 2011 Share Posté(e) le 19 avril 2011 Bernard a tout dans la vie pour jouir du bonheur parfait, dont sa femme, Florence, élégante, superbe, sensuelle. Tout ce que n'est pas Colette, la secrétaire intérimaire de Bernard. Or, ce sera le coup de foudre entre les deux... Eh bien, on est pas loin du chef d'oeuvre quand même Inversé les rôles de l'adultère type (on délaisse une incarnation de la beauté pour une fille un peu "tarte") était déjà une idée astucieuse, mais tout le reste suit avec une grâce et une alchimie incroyable. Arrosé de Schubert de la première à la dernière image, on se surprend à capter cet état d'euphorie amoureuse d'un plan à un autre, sans que jamais un personnage ne soit favorisé au détriment d'un tiers : au milieu de cette passion, Carole Bouquet y trouve son meilleur rôle (pas volé le César du coup) en beauté blessée. Il y a evidemment ce qu'il faut de verve à la Blier (les bourgeois à claquer) et une structure à la fois sobre et inspirée, mêlant présent et passé, désirs et souvenirs. Impeccable. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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