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Dracula et les femmes - Freddie Francis (1968)


riton

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Cuilà ne fait pas partie des sorties récentes par Metropolitain, et la version que j'ai vue est celle du DVD Z1.

 

Un an après la profanation de son église, un village voit arriver Monseigneur Muller, super-curé exorciste bien décidé à en finir avec Dracula. Pour ce faire, il demande à l'abbé local de l'accompagner au chateau. Ce dernier n'est pas vraiment chaud, mais devant l'insistance de son chef il s'execute.

Néanmoins, chemin faisant ses forces et son courage l'abandonnent, et il fait la pause pendant que Muller va réciter ses poèmes à l'eau benite devant le chateau de Dracula et en fermer la porte à l'aide d'une jolie croix dorée.

Mais voilà, le vampire n'était pas dans son chateau, et le maladroit curé de base le réveille malencontreusement. Constatant la condamnation de sa demeure, Dracula décide de se venger de celui qui veut lui mettre des batons dans les roues...

 

Cet opus des aventures du célebre vampire contient d'excellents passages, et la très réussie scène d'ouverture n'en est pas le moindre exemple, mais le film souffre de plusieurs faiblesses.

La première est l'addition de terribles filtres violemment colorés (en post prod ?) sur certaines scènes mettant en scène Dracula : peut-etre à une époque celà a-t-il fait son petit effet (encore que j'en doute), mais force est de constater que ce procédé aparaît d'une trivialité qui ne sied pas du tout au travail soigné du chef-op.

Et peut-etre cet artifice participe-t-il à la deuxième faiblesse du métrage, c'est à dire les aparitions du Vampire lui-même : nombre d'elles manquent d'un peu de force et de majesté, et de fait le personnage vraiment inquiétant de cette histoire est le curé que Dracula à mis à son service, particulièrement réussi.

L'interprètation est globalement de haute tenue, mais l'acteur qui joue l'amant de la jeune fille pousuivie par le méchant, s'il est à l'aise quand il s'agit de faire le guilleret l'est un peu moins quand il faut la jouer sérieux sur la fin du film. Fin qui fait preuve d'ailleurs d'un certain déséquilibre de rythme par rapport au reste de l'oeuvre.

 

Mais globalement ces défauts ne rendent pas ce Dracula has risen from the grave médiocre ; en revanche ils l'empêchent d'être le grand film qu'il aurait pu. Au lieu de ça, on a un très sympathique épisode des aventures du mort-vivant, avec des passages de haute volée.

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