Jeremie Posté(e) le 5 mars 2014 Share Posté(e) le 5 mars 2014 (modifié) La mère supérieure a bien du mal à tenir ses religieuses, des jeunes filles ivres de plaisir et de musique, qui ont tendance à transformer le couvent en lupanar. Elle décide alors de les brimer en leur confisquant leurs objets personnels, allant d'écrits sulfureux à un godemiché taillé dans du bois de châtaignier ! Mais tout cela va t-il fonctionner ? Rien n'est moins sûr... Un Borowczyk que je n'avais jamais vu et qui ne semble pas apporter quoique ce soit aux nunsploitation de l'époque, si ce n'est la touche personnelle de son auteur. Et c'est déjà pas mal faut dire...On a toujours l'impression de feuilleter un vieux livre d'art poussiéreux et excitant, où l'interdit va fatalement conduire à libérer les pulsions les plus vives. Dommage que la structure du film n'offre pas vraiment un crescendo dans cette libération (les religieuses semblent déjà roder à la débauche), excepté pour le personnage de Soeur Clara, une oie blanche qui rêve de se faire fourrer par le neveu viril de l'évêque. Comme d'habitude chez Borowczyk il y a un vraie beauté dans son érotisme, une joie, une vie. On sent un petit relâchement au niveau de la réalisation, c'est loin d'être aussi beau et rigoureux que Contes Immoraux (et le master disponible, assez laid, n'arrange pas les choses) : il faut dire que la meilleure période son auteur touche à sa fin. Jouissif tout de même, dans tous les sens du terme. Modifié le 5 mars 2014 par Invité Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
chatterie royale Posté(e) le 5 mars 2014 Share Posté(e) le 5 mars 2014 il faut dire que la meilleure période son auteur touche à son fin.j'imagine que tu veux dire qu'elle touche à son bout Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés