DPG Posted May 22, 2018 Share Posted May 22, 2018 Dans une petite ville italienne, Jordan, la soixantaine, revoit le passé du vieux cinéma Splendor qu'il hérita de son père… Alors que l'établissement croulait sous les dettes et menaçait ruines, Jordan réussit à lui redonner vie et faste d'antan grâce à l'aide du projectionniste Luigi et de Chantal, caissière et ouvreuse. Après plusieurs années de lutte, la bonne volonté de Jordan et son équipe ne suffira pas à sauver le Splendor, voué à disparaitre.... Très beau film. Scola évoque tout un pan d'histoire du cinéma italien et de sa vie en salles. Ces petites salles de province, de village, qui ont fleuri durant quelques décennies, avant de disparaitre à leur tour, face à la télé, à l'abandon des foules... Le film ressemble bp à "Cinema Paradiso", ils ont été fait en même temps, et le Scola n'a, hélas pour lui, pas eu la même carrière que le Tornatore. Il vaut pourtant le détour, tant il arrive, non sans mélancolie, à nous faire revivre ces petits moments de vie que le cinéma pouvait apporter à tous, souvenirs d'enfance qui marqueront à jamais, premières sorties amoureuses, moments d'évasion pour tout le monde au sein d'une vie qu'on devine monotone... C'est un film nostalgique, mais jamais tire larmes. Mastroianni est comme toujours impeccable. Troisi fait le job. Seule Marina Vlady me semble un choix de cast un peu raté (il aurait mieux valu une actrice plus jeune qu'on aurait vieillie pour certains passages que l'inverse, où on tente de la faire passer, à 50 ans, pour une bombe de 25 ans... ). Scola distille pas mal de petits messages en creux tout au long du film, nous livre un digest de 40 ans de cinéma, de l'Italie Mussolinienne à la Berlusconienne qui arrive dans les années 80. Forcément un peu triste, mais une belle découverte ! Vu sur le BR Gaumont. Impeccable Link to comment Share on other sites More sharing options...
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