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When Thugs Cry (In The Ghetto) - Parris Reaves (2003)


Benj

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Jeffrey et son reuf viennent de la banlieue de Chicago, leur mère est accro au crack, et pour s'en sortir un peu il n'y a que le rap.

Comme leur reumé a fait une OD, ils vont à Chicago et c'est là que le bordel commence vraiment.

Jeff aka Jah-Rista met sa meuf Tiffany en cloque, ça le vénèr un peu mais comme il a l'honneur du hood, il l'épouse et assume la paternité, ce qui l'empêche pas de baiser à droite et à gauche quand même.

Là il rencontre des producteurs de zik accro à la yayo, dont un vieux blanc qui obligatoirement fait penser à Jerry Heller.

Ils se produisent un peu et se font un nom vite fait et font des concerts miteux devant 5 mecs sans vie.

Sauf que la jalousie, nanani nanana...

Durant un dîner pas du tout suspect sous fond de RnB chanté par une meuf qui dédicace sa chanson aux vrais renois qui savent comment aimer les meufs, Turf un sosse de Jah-Rista se perd dans une pensée cochonne et rêve d'un bon cunni sur Tiffany.

Sauf que Turf la viole dans son camion mais elle préfère ne rien dire à Jah.

Pendant une session au studio, le reuf se fait shooter par des motherfuckers.

Du coup tout le monde chiale, la tension monte dans les rues mais personne ne tire.

Le frère sort de l’hôpital et on fait une fête dans le jardin.

Le lendemain ils vont chez le pasteur qui a la même voix de gangster que les autres, et après sur les marches de l'église leur mère leur fait une morale d'une rare lucidité sur la difficulté de la vie dans le ghetto.

Un soir Jah baise Tiff devant le fils de 10 ans de cette dernière. Là Tiff lui avoue que Turf l'a violé. Au lieu de lui mettre un pain alors qu'il en a envie, il décide avec ses potes de prendre des Uzi sous le lit pour se venger.

Un mec se fait trasher et Jah se retrouve en taule après que des flics tout nases viennent l'arrêter chez lui devant sa reumé encore accro au crack.

Et forcément à cause de la tristesse et de la culpabilité celle ci sombre de plus en plus dans la schnouf et fait définitivement une OD.

S'en suit une messe à l'église où le pasteur à la voix de gangsta invite les 2 frangins à rapper l'amour de leur mère. Sans doute à cause de l'émotion aucun des 2 n'arrive à maîtriser le playback, mais ça n'empêche pas l'audience de 10 mecs qu'on a jamais vu avant de chialer outrancièrement.

26 mois plus tard, Jah sort de prison vu que ce n'est pas lui qui a tiré et tire un bilan de sa vie.

Il s'est séparé de sa meuf et son frère aussi, heureusement comme ça ils peuvent enfin se concentrer sérieusement sur le hip hop sans se traîner des boulets.

Et du coup ils deviennent doués, et trouve le nom de leur groupe, et arrive à se produire dans une boite pleine à craquer d'environ 20 keums.

Là ils commencent par une choré un peu nase et entame leur morceau devant Turf deg de leur succès.

Jah fini en se disant que c'est dur de jongler entre la vie de la rue et le hip hop mais qu'il a la foi et qu'il fera ça pour sa mère.

FIN

 

Bon c'était à chier.

Sans doute que Jah-Rista et ses potes ont financé le film pour lancer leur carrière.

Le problème c'est que leur pseudo histoire est toute moisie du cul et ultra rabachée depuis des lustres dans le hip-hop.

C'est tellement mal branlé que j'ai perdu qui était qui à un moment.

Et leur musique entre un Master P après l'heure, un 2Pac du pauvre et un Bone-Thugs sans l'aura est affligeante.

Ils annonçaient une suite pour 2015...

Jah ne percera jamais.

Notez la tagline du DVD français qui sans honte assure que le film est une relève du travail de Spike Lee.

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