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Straw Dogs - Sam peckinpah - 1971


El rectificador

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Les Chiens de paille

de Sam Peckinpah

Avec : Dustin Hoffman , Susan George , Peter Vaughan , T. P. McKenna , Del Henney , Ken Hutchinson , Colin Welland , Jim Norton , Sally Thomsett , Donald Webster

 

 

David Summer, un jeune mathématicien, décide un beau jour de fuir l'Amérique et de s'installer avec sa femme dans un petit village de Grande-Bretagne où l'atmosphère plus paisible et tranquille favorisera l'écritue de son livre. Mais la réalité s'avère très différente et le couple se confronte vite à l'hostilité des autochtones. Sa femme se faisant sauvagement agressé, David, atteint dans ses convictions, rispostera par une violence qui, par le passé, le répugnait.

 

 

Ce film est une théorie du héros très peu répandu à l'époque de sa sortie, cet héroïsme valut à Peckinpah les foudres d'Hollywood.

 

 

En effet le héros campé par un Dustin Hoffman toujours juste nous apparaît au départ comme lâche et peu téméraire. Mais par la suite, il n'est pas le détonateur de sa propre violence mais il donne écho à la violence de ses ennemis, et finit par devenir maître des pires répercussions à ces attaques.

 

 

Un déchaînement de violence venant crescendo et trouvant une compréhension dans l'inconscient collectif, des acteurs justes, un grand film donc...

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  • 3 months later...

Grosse claque.

 

Tout le film repose sur cette sensation de malaise, palpable dès le début mais qui ne va cesser de s'amplifier, ainsi que sur la psychologie des différents personnages, décrite ici de manière extrêment habile au travers des ces rapports de force basés sur la jalousie, la rancune, le désir, la haine...

Le poids des reproches et des non-dits entre le couple (surtout après l'impressionnante scène du viol, d'une extrême ambiguité) ne font qu'exacerber nos émotions jusqu'à cet éclatement de violence lors d'une final hallucinant.

 

Le personnage de Dustin Hoffman est incroyable : si il est par moments insupportable (on a souvent envie de lui coller des tartes dans la gueule), on ne peut néamoins s'empêcher de s'identifier à cet homme dont les agissements nous renvoient à nos propres faiblesses, à notre propre lâcheté, notre propre bestialité (c'est beau ce que je dis...)

 

Un très grand film.

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  • 2 years later...
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