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Julie (en 12 chapitres) (The Worst Person in the World) - Joachim Trier (2021)


Benj

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Julie va bientôt avoir 30 ans et sa vie est un véritable chaos. Elle a gâché son talent et son ami plus âgé Aksel, un dessinateur à succès, veut qu'ils fondent une famille. Un soir, alors que Julie se faufile à une fête, elle fait la connaissance d'Eivind, un homme plus jeune et plus charmant. Elle se sépare d'Aksel et se lance dans une nouvelle relation dans l'espoir d'une nouvelle perspective de vie. Mais elle doit se rendre à l'évidence : certains choix de vie sont déjà derrière elle.

 

Je suis mitigé parce que ça partait bien, j'étais chaud pour cette chronique sur cette meuf et puis arrivé à la fin ça s'étiole très vite.

 

Ce qui me gène c'est que c'est un film sur une femme écrit par deux hommes. Je ne dis pas qu'un homme ne peut pas écrire sur une femme, ou qu'un blanc ne peut pas écrire sur un noir. Mais, j'ai eu l'impression qu'on essayait de nous raconter certains trucs "féministes" au chausse pied, comme si ils avaient fait leurs devoirs avant d'écrire le film. Alors je ne veux pas faire un procès d'intention aux deux scénaristes mais j'ai pas trouvé ça très naturel.

 

Et puis finalement la meuf ne se réalise qu'au travers de ses mecs, alors que j'aurais préféré qu'elle le fasse autrement. Ok on se réalise aussi avec les rencontre que l'on fait, mais là à la fin c'est juste Julie et sa vie amoureuse quoi.

Et honnêtement j'en avais rien à carrer de l'histoire du cancéreux. C'est bien fait, y'a des trucs qui touchent mais c'est trop long et ça masque un peu ce qu'on veut voir, la vie de Julie. Encore une fois, c'est des étapes de vie et c'était bien de raconter tout ça mais ça prend trop de place pour la fin.

 

Puis j'ai l'impression que c'est un film de droite dans les coins, l'auteur de BD façon On peut plus rien dire, bof. Ou de gauche Glucksmann. Bref.

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