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Mishima - Paul Schrader (1985)


Nicolas

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25 novembre 1970, l'écrivain Mishima stupéfit le monde en se faisant "seppuku" (harakiri): 1) La Beauté. Mishima a 42 ans. Ses livres sont traduits dans le monde entier. Son armée privée, la "Société du Bouclier", fait de lui une personnalité politique très controversée. Au petit matin de cette journée, il se souvient de son enfance. Élevé par une grand-mère trop possessive, il est atteint de différents troubles et en particulier d'un bégaiement qui le handicapera longtemps. Avec l'adolescence, il découvre le fascinant pouvoir de la beauté; devant une reproduction du célèbre "Martyre de Saint-Sébastien" c'est l'éveil à la sexualité...

 

Produit par Coppola et George Lucas, c'est surtout la musique de Philip Glass qui aura traversé les années, le film lui étant un peu retombé dans l'oubli.

Paul Schrader nous refait le coup de la fascination des valeurs traditionnelles qui partent à volo, on sent toujours cette complaisance face aux conclusions qu'il tire d'un mode de vie et cette ambiguité, intéressante mais répétitive, qui devient un peu comme chez William Friedkin un argument narratif privilégié. Lassant.

Ce n'est pas la modestie qui caractérise le film, qui donne volontier dans le pompier, la belle image habitée, l'austérité théâtrale un brin surfaite.

J'ai trouvé le point de vue de Schrader extrêmement confus sur le personnage de Mishima...au terme des deux heures, je me serai quand même gentiment ennuyé, porté par les belles images et la musique mais ne comprenant pas très bien ou le film voulait aller. Ratage de vieille baderne engoncé?

Strange.

Z1 Warner dispo.

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