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Goya's Ghosts - Miloš Forman (2006)


Steve

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Dans l'Espagne de 1792, à une époque où l'Inquisition fait encore rage, la jeune muse du peintre Francisco Goya se retrouve accusée d'hérésie par un prêtre manipulateur.

 

Pas aussi mauvais qu'on le dit ce nouveau Forman, qui rappelle en plus les ambitieux Amadeus et Vol au dessus d'un nid de coucou (pas un hasard si l'on retrouve Zaentz à la prod). Le cinéaste prend encore grand soin de conter une histoire dure sans nous épargner des petites touches non pas légères mais néanmoins assez décalées, pour dénoncer l'absurdité de l'extremisme religieux et du pouvoir : grace aussi à Jean-Claude Carrière, qui propose un scénario intelligent, simple mais efficace. Natalie Portman est bluffante dans le rôle d'Ines, sans aucun doute son rôle le plus courageux à ce jour, n'en déplaise aux fans hardcore de V For Vendetta. Le reste du casting convainc moyennement par contre, Bardem, Londsdale et Stellan Skarsgard pataugent grandement.

 

Pas le chef d'oeuvre espéré après une si longue absence du cinéaste tchèque, mais à découvrir néanmoins pour les fans.

 

Trailer : http://www.csfd.cz/film/220918-goyovy-prizraky-goyas-ghosts/trailer/

 

 

Natalie à Prague pour l'avant-première. miam :

 

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  • 1 year later...
  • 1 year later...

Descendu, ignoré, et assez mal distribué : oula, pas de chance pour cette fois Milos

 

Ce n'est pas la déception, ni le ratage dont l'on parle à gauche à droite, mais ce n'est pas non plus Amadeus : en fait, il est plutôt rageant de voir que Forman aurait pû faire bien mieux, sans doute à une certaine époque.

Pas de biopic ici, Goya est même loin d'être le personnage le plus important du film ; il tisse les liens entre les autres personnages, le tout tournant autour de l'emprisonnement gratuit de sa muse par le Saint-Office de l'inquisition. Saasgard est complétement écrasé face à Bardem et Portman, et surtout Porman qui, comme le souligne Steve, trouve l'un de ses rôles les plus Un rôle difficile, écorchant peu subtilement sa belle image (viol, torture, physique abîmé), et cerise sur le gâteau

s'avère être également un double rôle

. Rien que pour elle, le film de Forman est à découvrir.

Photographie un peu tristoune, mais assez proche des tons beiges sales appartenant à certaines gravures de Goya, avec ce mariage assez subite entre le grotesque grimaçant et l'horreur humaine : les tavernes bondés, les visions de désolations, la cave de la Saint-Office, l'asile...

Il y a quand même une ellipse assez violente qui scinde le film en deux et la scène de la libération m'a parue totalement loupée, malgré la bonne intention qui s'en dégage. Et alors le choeur qui s'excite en fin de séquence, ça m'a juste fait rire, desolé

Très intéressant ceci dit !

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