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Johan - Philippe Valois (1976)


Superwonderscope

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voilà, en gros, le ressenti après les 80'49 du film.

 

Pour Tubby : oui, le film est uncut et il y a des scènes chaudes. Et quelles scènes.

 

Philippe Valois est amoureux du beau Johan qui est en prison (pour un crime dont on ne saura jamais grand chose). Il est réalisateur et va tenter de réaliser un film sur leur rencontre, l'attente de leur relation et son impossibilité à le remplacer.

 

partant de ce canevas, le film va mélanger noir et blanc et couleurs, noir et blanc en couleurs, alterner documentaire, fiction, docufiction histiore de perdre le spectateur un peu plus çà chaque plan. On est en effet assez perdu entre les fantasmes de Pgilippe Valois réalisateur et Philippe Valois acteur/réalisateur de son propre film. Le noir et blanc représentant les scènes imaginées de son film qu'il pense réaliser.

 

Johan est joué par plusieurs acteurs (et une actrice...comme quoi l'idée de Todd Haynes sur Bob Dylan n'est pas nouvelle!) tout comme le réalisateur est joué par deux autres personnages. Et les scènes qui constituent le film oscillent sans arret entre fiction et réalité. Avec parfois l'irruption de l'équipe de tournage au beau milieu du métrage.

 

il y a un vent de liberté sur le film, sa forme et le sujet traité. Un instantanné de la drague gay en 1975, des fantasmes de l'époque, des stéreotypes sans pour autant tomber dans l'oeuvre contestaire (ce que le film n'est absolument pas).

 

Ames sensibles s'abstenir. Si la scène d'ouverture (arf) commence par une sodomie frontale dont on ne voit rien, il y a en plein milieu une scène de fist (POINNNNNNNGGGGGG DE FOOOOOOOOORCE) puis une très jolie scène d'amour inter-raciale -en noir et blanc- avec des érections inattendues. A noter le soin tout particulier apporté aux scènes en N&B.

 

le film est plutot bancal, mais on sent une sincérité dans le ton, une touche arty française qui va en énerver plus d'un...mais un mélange visuel, sonore et narratif qui démontre un certain savoir-faire.

 

Et, oui, le grand Thierry Arbogast (directeur photo de femme fatale, Nikita, Arthur et les mInimoys 1,2 et 3, Asterix 3...) en assistant directeur photo, un peu follasse honteuse provinciale paumée

 

Un grand merci à haribo

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