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Boxes - Jane Birkin (2007)


Steve

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Un bord de mer en Bretagne : Anna, cinquante ans, anglaise, emménage dans sa nouvelle maison. Les pièces sont envahies de "boxes", les cartons de déménagement qui renferment mille objets... Mille souvenirs.

Anna a vécu beaucoup de vies et son passé surgit des boites. Lorsqu'elle les ouvre, apparaissent ceux qui ont compté dans sa vie. Ses parents bien sûr, mais aussi ses enfants et leurs pères, les morts et les vivants.

Anna a eu trois filles, chacune d'un père différent. Ses trois hommes sont là et, comme les parents et les enfants, ils reviennent lui parler, l'engueuler, lui pardonner peut-être...

A cette période vertigineuse de sa vie, le temps court toujours plus vite, Anna prend son élan, pour affronter le passé, pour essayer de se projeter dans l'avenir... Et croire encore à l'amour ?

 

Ce truc est ! Un trip auteurisant et narcissique, comme on croyait ne plus jamais en voir, le parfait stéréotype du film français qui n'est destiné à personne. C'est mou, ampoulé, semi-philosophe à tout va. Un truc qu'elle a mis 15 ans à écrire, pour le moins personnel, que personne n'a jamais voulu financer et on comprend pourquoi. Jane Birkin nous a introduit son film en disant qu'elle espérait qu'on n'allait pas trop s'ennuyer, que son film était de toute façon fait pour les femmes de 45/46 ans. Ca, c'est de la cible. Dommage, car je respecte un minimum la femme et l'artiste parfois dans ses trips, et elle est rigolote et humble en vrai, alors pourquoi imposer son egotrip d'une telle manière, ça me fascine presque. Reste que les acteurs sont vraiment vraiment tops, de Piccoli à Geraldine Chaplin, en passant par John Hurt (même Tcheky Karyo est immense). Par contre Lou Doillon joue son propre rôle, et elle arrive quand même à tout foutre en l'air,

 

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