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La tanière de la bête - Shunja Ito - 1973


Jeremie

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Retour à la case Sasori pour Kaiji, après avoir endossée le costume de la tout aussi vénéneuse Lady Snowblood...

 

Contrairement aux deux premiers, je ne savais absolument rien de ce troisième volet avant de le découvrir sur le piteux coffret Pathé (oui bon je suis un peu méchant là quand même ) : surprise au rendez-vous donc, surtout que ce troisième opus ne revient au W.I.P qu'en dernière partie. Ito est toujours aux commandes, c'est vraiment un plaisir, ça se voit, ça se sent

 

Après s'être "débarrassée" violemment, mais pas complètement, d'un officier de police, Sasori se réfugie chez une prostituée vivant dans la misère la plus totale : entre deux coÏt sordides à deux pas d'un cimetière, elle se donne régulièrement à son frère, attardé mental, dont elle calme les violentes ardeurs par une étreinte charnel. Glauque

 

Regard purement exploitation mais rude sur la vie urbaine : la prostitution prend des allures de cauchemar sans fin, avec ces proxénètes sadiques et les tortures qu'ils exercent. Un décorum baroque, pop et délétère que Ito sublime à chaque instant : envolées surréalistes (la salle du doc blanche immaculée se couvrant de sang) et idées barges (les corbeaux ) sont toujours au rendez-vous.

Là ou Beast Stable perd un peu des points, c'est sans doute dans sa violente baisse de rythme en cours de route (l'épisode des egouts), dont souffrait également le précédent film. Pardonnable, à la vision des calamiteux épisodes suivants et d'une dernière partie ou l'aura de Sasori n'a jamais été aussi puissante et destructrice.

 

Uraaaaamiiiiiiiiiiiii buuuuuushiiiiiiiiiiiiii !!

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