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Goyokin, l'or du shogun - Hideo Gosha - 1969


Basculo Cui Cui

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Encore une trouvaille de l'excellent distributeur Wils Side, Goyokin est un des chefs-d'œuvre d'Hido Gosha, l'un des maîtres oubliés du film "chambara", le film de sabre japonais. Tourné en scope, inspiré à la fois par l'esprit épique des samouraï et la grandeur du western hollywoodien, Goyokin vivant dans la névrose d'un massacre jadis perpétré par le clan dont il faisait partie. Des années plus tard, alors qu'il s'apprête à abandonner définitivement son métier d'armes, il apprend qu'une nouvelle tuerie se trame… À contre-courant des habituels films chevaleresques japonais, Goyokin se veut une tentative – totalement réussie – de modernisation de l'image du samouraï. Ici, les anciens comparses du héros mortifié par un massacre qu'il n'a pu oublier sont bassement stipendiés par leur chef dans le but de terroriser les plus faibles. Cruel, nihiliste, épique, un film fascinant !

 

 

 

coming soon at jeremie's

 

 

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avec beaucoup de points communs (étranges) avec LE GRAND SILENCE... (points communs qui vont plus loin que les simples inspirations croisées entre le chambara et le western spaghetti)

Ils sont sortis la meme annee il me semble non ? (68 pour le Corbucci ?)

Sinon, effectivement, ce sont deux chefs d'oeuvres dans la neige d'une noirceur fascinante.

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en fait il me semble que LE GRAND SILENCE est sorti un an avant (après faudrait vérifier quel projet a été écrit en premier)

 

en réalité, je ne sais pas trop quoi penser. S'agit-il d'une coïncidence ? J'en sais rien...

 

extrait d'un truc que j'avais écrit y'a un moment :

 

"deux trames assez semblables naviguant dans un pessimisme profond, un héros visiblement torturé, des plans neigeux infinis dont la blancheur est ponctuellement souillés par le sang d’innocents, des assassinats de masse, des meurtriers agissant sous le couvert de la « Loi » (chasseurs de primes mandatés par l’Etat de l’Utah dans le GRAND SILENCE, clan de samouraïs complotant pour sa propre survie et persuadé d’œuvrer pour le meilleur dans GOYOKIN). Vers la fin du film de Gosha Hideo on retrouve même cet évident parallélisme avec le western de Corbucci, puisqu’à la manière de Jean-Louis Trintignant blessé aux mains et ne pouvant plus tenir son arme, Nakadai va avoir toutes les peines du monde pour se battre efficacement et brandir son sabre avec ses doigts gelés. De plus, GOYOKIN est peuplé de plans très westerniens..."

 

enfin bon de toutes les manières ça reste deux super films, hein...

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