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Dr Jekyll et les femmes - Walerian Borowczyk - 1981


Jeremie

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Une continuation (volontaire ?) des délires gothico-dépravés de Margheriti et de Morrissey, avec une fois de plus, la corruption d'un mythe de la littérature fantastique.

 

Introduction scotchante à souhait : dans une cité endormie, un gaillard poursuit une petite fille avant de lui fracasser sa canne un bon nombre de fois sur le museau, jusqu'à la briser

Le score synthé, ethéré à souhait, n'est pas trop mal...

 

Soirée chez le Dr Jekyll : monsieur a envie de se fourrer Madame, mais les invités se succèdent, trop nombreux. Surgit alors un inquiétant personnage qui viole et tue impunément, laissant des corps inertes sur son chemin, l'orifice déchiré généralement par (dixit le film) "un sexe démesurément long et pointu"

 

Un cocktail réjouissant, sauf que Borowczyk n'est pas un homme d'action : Borowczyk on l'aime quand il filme le cul, les culs, l'amour et les jeunes filles touche à tout.

Une vieille a qui on brise les os, une nymphomane qu'on larde de flèches, une sodo, une fessée...l'action est hélas bien trop molle, donnant l'impression d'assister à un bordel aussi joli que chiant. Udo Kier laisse la place au mémorable Gérard Zalcberg lors de ses transformations en Hyde, qu'il effectue via un bain (!!).

Sauvons tout de même une dernière partie un peu plus intéressante

ou une splendide Miss Hyde vient se joindre à la fête, rejoignant son âme sœur maléfique dans un ébat hystérique et sanglant

 

 

Notons que la très belle Marina Pierro, actrice fétiche de Borowczyk, sera l'année suivante La morte vivante de Rollin

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