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Liebestraum - Mike Figgis - 1991


Jeremie

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Jeune professeur d'architecture, Nick court au chevet de sa mère mourante. A quelques encablures de l'hôpital, il sauve la vie d'un ancien ami, Paul Kessler, alors en train de faire détruire un gigantesque bâtiment en fontes. La bâtisse fascine tout de suite Nick, qui entreprend d'écrire un article dessus...

 

Figgis qui se prend pour Lynch, mauvais plan.

Un thriller trouble sur fond d'adultère ou il ne se passe hélas pas grand chose, donnant parfois cette curieuse impression de perdre pied avec la réalité, sans jamais toutefois aller au fond sa bizarrerie. Le fameux secret liant l'immeuble abandonné (une tragédie passée) n'est, une fois révélé, pas si grandiose que ça. Et avant cela autant le dire, Liebestraum est chiant.

 

Figgis a beau fignoler un maximum l'esthétique de son film, jouer au cache-cache érotique entre l'inerte Kevin Anderson et la jolie Pamela Gidley (l'androïde qu'on forniquait dans la mousse dans Cherry 2000 et la Teresa Banks de Twin Peaks), il n'en tire hélas pas grand chose.

De ce thriller clinquant et mou du genoux, on retiendra tout de même deux choses : Kim Novak, desséchée et décharnée dans le rôle de la mère mourante, et accessoirement, détentrice de nombreux secrets ; et une scène presque gratuite, cinglée, paumée, putassassière même ; celle ou Nick se retrouve soudainement encerclée de putes déglinguées au fond d'un bar louche, l'une d'elle allant jusqu'à lui faire gouter sa cyprine de force. L'influence d'un Blue Velvet ne semble pas bien loin...

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