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Lord Ruthven

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Messages posté(e)s par Lord Ruthven

  1. Saison 4

     

    Je pense que j’ai compris le problème de White Pine Bay : le patelin est dans un tel manque de femme que tout le monde pète un plomb devant Norma Bates et sa petite robe à fleurs.

     

    Le concepteur de la série a d'ailleurs visiblement un soucis avec la cellule familiale. Tout le monde est divorcé, séparé, seul ou a le bazar avec ses enfants (Norma Bates cumulant le tout).

     

    A part ça, la série enchaîne les "Je suis désolé" comme certains films les "fuck" et sur la tranche "tueur cinglé", Freddy Hghmore a mis le potard sur 11. On en vient presque à espérer qu'il se tape sa mère une bonne fois pour toute, histoire que ça soulage tout le monde.

     

    Sinon, Dylan et Emma sont trop mignons et le hippie dans la forêt est le perso le plis bizarre de la série.

     

    Toujours une belle gestion de la maison Bates, qui laisse à penser que l'on tombe dans une autre époque dès lors qu'on pousse sa porte.

     

    Il faut avouer que malgré ses défauts, ses situations parfois ahurissantes et ses fautes de goûts, la série se suit très bien.

     

    Et pour Lord Ruthven, une nouvelle entrée dans sa collection de séries qui n'intéresse personne.

  2. Par les producteurs de Tiger King (enfin le contraire: Tiger King est par les producteurs de Fyre)

     

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    Vous n'avez jamais entendu parlé du Fyre Festival ? Vous faites partie des chanceux qui n'y n'ont pas mis les pieds. Et il y a peu de chance que vous vous rendiez à la prochaine édition.

     

    Nous sommes en 2017. Billy, un jeune entrepreneur ambitieux, s'est enrichi avec un système de carte de crédits pour jeunes branchés. Un truc noir, classieux et qui fait bien du bruit quand on la claque sur un comptoir.

    Billy veut passer à la vitesse supérieur. Il s'associe avec un rappeur connu mais pas trop -Ja Rule- avec une idée folle : créer un festival pour riches. Bonne musique, bonne bouffe, luxueuses villas, arrivée en jet privé, yachts privatifs, le tout pour le prix d'un billet...cher, mais on s'en fout, c'est des riches.

     

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    L'histoire débute plutôt bien. Billy achète une île des Bahamas appartenant à Pablo Escobar (!), booke tout un tas de groupes (Major Lazer, Blink 182...), tourne des pubs remplies de mannequins et de ciel bleu qui elles-même inondent twitter, facebook et autres...Que l'île soit une bande de sable sans eau courante devient très accessoire.

     

    Petit à petit, les premiers problèmes arrivent. Le festival change d'île, les partenaires refusant finalement d'être associé au nom d'Escobar. Un associé de Billy relativise : au moins celle-ci a le tout à l'égout. Les structures sont montées à la va vites avec une armée de main d'oeuvre locale. On sollicite à l'arrache les propriétaires de jolies maisons pour réquisitionner leurs demeures. Billy déploie des trésors d'imagination pour récolter des fonds. Ja Rule assure la promo.

     

    Rapidement, il devient évident que ce culbuto est éphémère et que les prestations annoncées ne seront pas au rendez-vous. Loin s'en faut.

     

    Pendant que Blink 182 annule prudemment sa prestation, les villas annoncées se transforment en tentes humanitaires, le traiteur retenu pour nourrir luxueusement 6000 personne rend son tablier et l'argent semble tomber dans un puits sans fond. Tout le monde hurle à Billy qu'il faut tout annuler. Balek, Billy y va.

     

    Le jour J arrive. Pendant que les avions aterrissent avec les premiers festivaliers (dans des charters, en lieu et place des avions privés), les ouvriers finissent de monter les tentes, les toilettes de chantier et les casiers-consignes.

     

    L'après-midi du jour 1 ne se déroule pas si mal, Billy ayant la bonne idée d'abreuver tous le monde de musique et d'alcool. Le soir venu, c'est une autre ambiance : livrés à eux-mêmes, les festivaliers découvrent leur campement. Tout le monde n'aura pas de toit au dessus de la tête. La recherche d'une tente libre vire à la foire d'empoigne.

    Le jour venu ne calme pas l'ire. Effarés, les participants constatent en temps réels que le beau buffet de sushi s'est transformé en un sandwich au fromage digne du pire wagon SNCF. L'un d'eux en tweetera une photo légendaire de ce triste panier repas, sonnant le glas d'un Fyre Festival qui ne pouvait de toute façon que mal se finir.

     

    En coulisse, l'organisation va de malaise en malaise, pendant que Billy disparaît mystérieusement. A la horde des fâchés s'ajoutent les ouvriers, qui sentant le vent tourner, exigent d'être payés (ce qu'ils ne seront jamais).

     

    Dans une ambiance digne de la Nuit des Morts Vivants, ce qui reste de l'organisation fini par s'enfuir en cachette, de peur de se faire casser la gueule, (scène ahurissante où le n°2 du festoche avoue avoir échanger ses vêtements pour ensuite se cacher dans un coffre de voiture), pendant que sur site, la situation vire à la catastrophe sanitaire, les festivaliers se retrouvant parqués dans un aéroport sans eau ni nourriture.

     

    Au final, le Fyre festival est officiellement annulé en dernier recours et la justice rattrape Billy, qui a mythonné tout le monde sans payer personne.

     

     

    Le mot de la fin est un bon résumé de cette histoire nulle : " si des riches sont prêt à payer des milliers de dollars pour voir Blink 182...c'est finalement darwinien"

     

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  3. J'en suis à l'épisode 3, je me suis fait un peu violence mais plus ça avance et plus ça tombe dans l'abîme du n'importe quoi. Ce serait hilarant si personne n'était mort.

     

    Je ne sais pas ce qui est le plus désolant: Joe Exotic et sa galerie de cas-soc' (peut être le moins pire du lot, c,'est dire...), l'espèce de gourou (qui a monté tranquillou une secte...pardon, une communauté d'apprentissage), le Tony Montana en carton, la Carole Baskin qui fait pareil que les autres en se donnant bonne conscience, le mec qui a pas de jambes, la nana qui a un bras en moins...

     

     

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  4. Saison 3.

     

    Je pense que la série aurait gagné à s'appeler White Pine Bay, la famille Bates n'y étant qu'une verrue de plus.

     

    Cela nous met d'ailleurs dans une intéressante position morale : pour cintré qu'il soit, Norman Bates est aussi un schizo de premier ordre, là où un Dylan ou un shérif Romero (!) tuent autant voire plus que lui tout en étant parfaitement sains d'esprit.

     

     

    Et sinon ? La relation Norma/Norman est de plus en plus sale, Romero est badass, Emma pleurniche, Dylan est ténébreux...la routine. Déjà.

  5. Saison 2.

     

    Norman Bates en ados lunatique qui tombe toute les nanas du casting, c'est un coup à prendre.

     

    Bonne idée toutefois de la placer dans une ville aussi timbrée que lui, où d'ailleurs tout le monde semble avoir le feu aux fesses. Cette tension sexuelle omniprésente rappelle les meilleures heures de Psychose 2.

     

    Il faut peut être plus voir la série comme un Gotham que comme un Norman Bates begins.

     

    La sauce prend.

  6. Je dois dire qu'il faut passer le cap de l'épisode 1. Sorti de la moralité d'avoir un zoo privé, je voyais pas trop le problème en fait, Joe Exotic pour ne citer que lui étant plutôt un excentrique qu'on fait rien qu'à embêter (et ne faisant rien d' illégal par ailleurs, selon le droit local s'entend).

     

    Puis le susnommé commence à parler flingues, et là, le documentaire bascule dans une autre dimension.

  7. ça a mis le temps, mais je trouve la série brillante.

    Ce qui différencie Jimmy/Saul d'un Walter White, et de fait donne le ton propre à la série, est qu'il a le mérite d'avoir sincèrement essayé de faire les choses correctement.

     

     

    Et je suis toujours impressionné par la faculté de Vince Gilligan a trouver des acteurs de cette trempe, qui ont a la fois une gueule et du talent (non mais Tony Dalton / Lalo Salamanca ! ), qui semblent sortir de nul part pour disparaître aussi sec du paysage.

  8. De très vagues souvenirs, surtout le dernier sketch avec la poupée et sa conclusion .

     

    Je pense que c'est avant tout ma mémoire qui fait me défaut plutôt qu'un manque de qualité, Amicus est une maison attachante. J'aime bien le Train de la Terreur aussi.

  9. Une suite qui a son charme et se démarque de l'ambiance mortifère de son aîné. Quant à savoir si l'absence de Stephen King se ressent, je trouve qu'on y est totalement .

     

    Parfois ridicule - le rêve de cul avec le chien en peluche - parfois très méchant - yolo on tue les gosses ! -, souvent a mi chemin entre les deux. Voir à ce titre la scène du repas avec option mangeage zombiesque de purée à la Braindead.

     

    A noter la bo à l'image du film, où les Ramones croisent Traci Lords entre deux morceaux à la Siouxsie.

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