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Nicolas

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Messages posté(e)s par Nicolas

  1.  

    Marc est né il y a 23 ans des amours de Farid Daoudi ? un chanteur disparu des années 80, l'auteur de Quand je serai star ? et de Diane de Montalte, une actrice parisienne.

    Il a abandonné ses études pour devenir steward ; sa manière de se rebeller contre la civilisation de sa mère ; une civilisation féminine pleine d'une folle ambition ; une civilisation trop séduisante et trop factice à ses yeux ; une civilisation qui pourtant l'a façonné, et sa révolte se comprend dans des contradictions aussi comiques que cruelles, dont pourtant il commence enfin à se sortir en faisant ses premiers pas dans sa vie d'homme.

     

    Prix Jean Vigo 2004. Ah bon.

     

    Il faut tuer la mère ! C'est un hasard si je l'ai enchainé après RING TWO mais ca m'a assuré une belle soirée thématique suivi d'un débat. Hu Hu.

     

    Autant le dire immédiatement si vous avez un problème avec Arielle Dombasle et Rohmer, ce film n'est pas pour vous.

    C'est un véritable festival, tantôt jubilatoire, tantôt mélancolique, toujours attachant qui privilégie la mélodie des dialogues, les répliques cinglantes (fort bien senties), les galleries de personnages ou chacun trouve sa place et personne n'est laissé de côté dans l'écriture...

    Le début fait craindre le pire, Dombasle vide une boite de chocolat nonchalemment au pieu dans son duplex petit bourge parisien et enquille une scène de dialogue avec son fils (charmant Yvan Fahl) et s'en suit un terrifiant monologue sur sa minceur exemplaire et ses jambes divines pour son âge. On est un peu dans la quatrième dimension, mais le film trouve vite son p'tit rythme et vous porte un peu plus à l'intérieur des êtres, capte l'attention sur des personnages précieux dans leur valeur respective et leur humanité.

    Le réalisateur joue habilement des jeux de parade et de cabotinage de la mère, n'hésitant pas à mettre le champignon sur le côté baroque de sa superficialité, qui masque tout le reste et dont personne n'est dupe. Elle pourrait être pathétique et misérable, elle ne le devient jamais à force de grande tendresse... on est ému pour Arielle Dombasle.

    Bravo.

    Eva Ionesco, cocaïnée, est géniale.

  2. J'ai finalement enfourné le disque ce week-end... j'avais plutôt été séduit par le remake de Gore Verbinski, plaisant à l'oeil, bien mené, efficace sans en faire trop. En tous cas un spectacle honnête et frissonnant tout doux. Là, on est davantage dans le film d'un monsieur qui tente de reprendre ses droits sur le bouzin. Le problème c'est qu'il n'est absolument pas parvenu à m'immerger dans son approche. Je suis resté en dehors, voyant bien le dispositif de sa mise en scène, très lourde dans ses métaphores successives. A la limite pour moi, Verbinski maîtrisait mieux l'approche purement cinégénique de la trame narrative, avec le bon dosage appellé par la nature du produit. :shock: Là on suit tout ca d'un oeil en dehors, parfois admiratif par la belle tenue de ce choix, parfois autant le dire franchement on tutoie les yeux de l'ennui. On se dit houlala qu'est ce qu'il est encombré quand même ! Quelques belles scènes néanmoins evitent de plonger dans la torpeur, comme celle de la mise à mort dans le bain, que j'ai trouvé assez osé dans le cadre d'un film hollywoodien et assez forte. Même si là encore, ca rejoint cette idée de métaphore un peu facile qui semble être le soucis premier de Nakata. A part ca, j'ai pas compris l'intérêt de la scène d'ouverture, la trame purement narrative est trop gruyeresque pour moi. Et pis Naomi Watts, un peu moins bien que dans le premier, mais toujours aussi bonne actrice. 8)
  3.  

    Un ancien membre de la mafia marseillaise va entrer en guerre contre une triade chinoise après le meurtre odieux et brutal de son épouse. Ce meurtre horrible le hantera jusqu'à ce que justice soit faite... sa justice.

     

    Jean-Claude Van Damme à vif, Jean-Claude Van Damme usé, Jean-Claude Van Damme lessivé, c'est assez beau à contempler. Son visage buriné, tapé et ses yeux gonflés par la vie révèlent une expressivité assez émouvante, touchante. Le réalisateur a su exploiter ce nouveau visage de Jean-Claude Van Damme, qui a troqué le sex appeal des années "Bloodsport" pour une présence plus habitée.

    On ne voit donc pas son cul dans "Wake of Death", on le voit prendre une douche. Mais son dos vaut son cul. Large surface acceuillante et tout aussi rassurante.

    Même en marseillais videur de boite, il fait le dos rond à la vulgarité, remplie le rôle en l'étoffant sans s'abaisser, l'élève vers quelque chose de son mystère.

    Quant au film c'est l'histoire d'un mec, on lui tue sa femme. Par ailleurs, une nana formidable, assistante sociale au grand coeur comme il y en n'a pas assez.. c'est trop ! La suite est sans surprise.

    Avec une volonté d'apporter un soin particulier à son film qui transparait assez nettement (notamment dans les scènes d'action), il ne fait pas l'économie de son sujet primaire et l'exploite du mieux qu'il peut à grands renforts d'effets lacrymals et de violence expiatoire. Les dialogues en particulier ceux des perso de la Van Damme Team transcrivent une spontaneité qui fait souvent défaut à la mécanique rodée de ce genre de canevas.

    A voir, si l'on n'est pas membre d'Amnesty International.

  4. http://www.amazon.de/exec/obidos/ASIN/B000BYNELM/303-3989005-3005869

     

    S'il s'agit de ce CD, le morceau SURRENDER m'évoque bien le film de Kargl mais pour le reste.

    FREEZE en tous cas, n'est pas dans le film, j'en suis certain. Par contre il apparait dans MANHUNTER de Michael Mann.

     

    Sinon pour ce qui est du film, c'est evidemment une oeuvre puissante et singulière qui trouve sa pleine mesure sur un écran de cinéma. (la copie a Gerardmer était peut-être cut et VF, elle n'en demeurait pas moins de bonne tenue, ni trop scratch, ni trop clean, juste ce qu'il fallait) Un moment rare en tous cas.

  5. L'opulence, le côté branque de l'entreprise, sa fraicheur (car il n'y a pas que des horreurs dans le film, il y a aussi tout l'art de Brass qui ne peut pas s'empêcher d'exalter le cul quand bien même lorsqu'il s'agit d'une relation incestueuse et ca fonctionne très bien ainsi), sa singularité esthétique, son art du decorum, son côté outrancier, son pouvoir de fascination dans ses démélés internes qui parlent sur l'écran de manière très expressive!

    Une certaine frénésie communicative s'échappe dans les sommets orgiaques du film, parmi les plus belles scènes d'orgie que j'ai vu sur un écran. Même Peter O'Toole qui a l'air complètement défoncé tout le long semble servir le film à son insu. Très belle fresque. Grandiose. Les redites bisseuses m'avaient un peu éloigné de la dimension de l'original.

    M'enfin si t'as coeur, il y a le Z2 de "Caligula et Messaline" chez le René.

     

  6. Drôlement chouette ce "Blob".

     

    Je me souviens à l'époque des photos toutes plus prometteuses les unes que les autres dans la presse, je bavais devant. Interdit aux moins de 13 ans, il m'aura fallu attendre la video et canal pour m'en delecter. Et là récompensé, le film à l'image de ce que je voulais, assez rare comme impression. Fun, gore, avec des moments de trouille réels, plein de morts et des partis pris bien dégueu qui font plaisir.

  7. J'arrive pas à détester ce film.

    Y a quand même un vrai savoir-faire technique pour tenter de coller au plus près des canons hollywoodiens des hits US du moment.

    On se croirait vraiment, réellement dans un film américain à budget correct. Quitte à laisser de côté sa personnalité, il a fait un film à la manière de' avec une certaine détermination tout de même. C'est plutôt touchant dans la démarche, assez puéril, mais enfin il y croyait. C'est toujours ca.

    Le gros problème, c'est qu'on sait pas trop à qui ca s'adresse. Aux mômes ? Aux adultes ? On sait pas trop.

    Reste que pour le coup, on est dans le bis pur et dur avec ce film.

  8. C'est vrai que c'est pas génial.

    Faut peut-être qu'il prenne du crack mais qu'il arrête le LSD alors.

    En même temps l'héroïne est une étudiante en philo, il s'est peut-être perdu dans cette fantasmatique propre aux étudiants de cette filière. Ca cite Nietzsche et Heidegger tous les trois dialogues, au bout d'un moment c'est normal qu'ils se sucent le croupion. Mal de crane.

    Reste un très beau noir et blanc et une fantastique Lili Taylor.

  9. Franchement une déception après l'éclat du premier.

    Fini l'allégorie doucement inquiétante du premier, là on est dans l'imagerie homo de base, frontale, avec tout ce que ca peut comporter de mecs pas très malins, en débardeur et pec au vent. Ca change des pouffiasses, mais c'est les mêmes version homme. Comme évolution, c'est peu, même si ca reste notable.

    Le film accuse de grosses baisses de rythme après sa très belle scène d'ouverture. Les scènes d'expo de groupes sont inintéressantes au possible. Heureusement que ca bombarde un peu dans le dernier 1/3 et que la créature, elle-même, est formidablement mise en valeur.

    Ca a le mérite de la diffèrence mais ca relègue le film à un niveau bien plus primaire que le premier, déjà un classique.

  10. Ca fait un bail que j'ai bazardé la VHS.

    Finalement c'est pas si bien que dans les souvenirs. Virginia Madsen section cordes est jolie comme tout, mais le mec joue comme une tête de navet. La séquence ou tout le monde s'amuse dans la vie sur "together in electric dreams" a un rendu bien pathétique à présent.

  11. Je vous trouve franchement sévères avec ce film qui est plutôt convaincant comme tentative d'"exploitation" de la part d'Abel Ferrara.

    Alors evidemment tout le côté un bricolé qui faisait le charme tout arty d'un "Driller Killer" a disparu mais en lieu et place, on a droit à une peinture urbaine hostile et nocturne des plus réussies je trouve...

    et puis l'interprétation de la cultissime Zoe Tarmelis aka Zoe Lund -l'égérie par excellence- réhausse un ensemble d'une affirmation personnelle intéressante, toute l'imagerie du cinéaste est là.

  12. Suite à l'ingestion d'un fond de canette de coca light dans laquelle une personne bien aimée a eu l'idée de verser son mégot, ni une, ni deux, je me suis retrouvé devant cette porte d'entrée en cherchant les urgences.

    C'est con la vie des fois.

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