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FUCK YOU BILL MURRAY

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Messages posté(e)s par FUCK YOU BILL MURRAY

  1. J'avais adoré TROPICAL MALADY, mais alors là, j'ai cru que j'allais crever d'ennui... J'ai trouvé l'ensemble vraiment ridicule, presque de A à Z. Quelques belles scènes (l'apparition de la femme à Boonmee, les singes), mais rien de terrible à se mettre sous la dent. Je dis pas que c'est nul, mais putain le cinéma de Weerasethakul me semble à chaque fois plus hermétique et plein de tics. Il nous manque probablement quelques clefs, en effet.

  2. La 3D est un gadget, que ce soit entre les mains de Cameron ou de Aja, c'est juste un outil pour fête foraine. Grosso modo, j'ai quand même préféré l'utilisation bête et méchante qu'en fait Aja plutôt que l'utilisation hyper sophistiquée de Cameron.

     

    Après, franchement, c'est la dernière fois que je vais voir un film en 3D. Au bout de 30 minutes on ne fait même plus gaffe aux effets, et une grande partie des scènes, de l'image et de la colorimétrie en souffre énormément.

     

    Bref, ce Pirahna est uniquement visible en 3D et c'est bien dommage, une séance normale m'aurait trèèèèèèès largement rassasiée.

  3.  

    Dharma guns (ex-Succession Starkov) suit l’histoire très Quatrième Dimension d'un homme qui sort du coma et découvre qu'il est le fruit d'une expérience génétique. "Ce nouveau film arrive après des années de silence durant lesquelles j’ai voyagé, écrit, montré mon travail dans des festivals – et par-dessus tout : pensé et médité sur le cinéma", déclare F.J. Ossang.

     

    "C’est un film primitif, divisé en trois mouvements, trois espaces-temps dans lesquels le héros essaie, comme Orphée, de ramener sa fiancée de l’enfer", ajoute-t-il. Dharma guns sera donc "un voyage au royaume des morts" que le réalisateur situe quelque part entre Jacques Tourneur et W.S. Burroughs.

     

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  4. Ah et puis j'aime pas cette image numérique à deux balles ça va être tout le temps comme ça les films de cinéma maintenant? ça va ressembler à des telenovelas?

    Je me suis fais la meme reflexion en voyant ce film.

    Je me suis demandé si le projectionniste n'arrivait pas a faire la mise au point ou si vraiment le cinéma du futur allait désormais nous servir ce type d'images baveuses et floue...

  5. Ok, y'a Cotillard, c'est déjà une grossière erreur de casting (la seule, par ailleurs), mais en plus Nolan se croit obligé de rajouter un clin d'œil répété à la présence de cette pauvre tâche dans son film...

     

    C'était dans le script bien avant que Cotillard rejoigne le casting, et Nolan voulait même enlever la chanson pour pas se taper la réflexion que tu (toi et des milliers d'autres) vient de faire. C'est Zimmer qui l'a convaincu de garder le morceau de Piaf.

    Quel connard ce Zimmer

     

    Volontaire ou involontaire, reste que c'est hyper louuuuuuuuuuuuuuuurd, surtout dans un film quasiment dénué de fausses-notes.

  6. Moi cette utilisation de la chanson de Piaf c'est vraiment le seul point qui m'a vraiiiiiiiiment saoulé dans ce film.

     

    Ok, y'a Cotillard, c'est déjà une grossière erreur de casting (la seule, par ailleurs), mais en plus Nolan se croit obligé de rajouter un clin d'œil répété à la présence de cette pauvre tâche dans son film...

  7. On m'avait dit que Arrabal était un auteur "iconoclaste" et "dérangeant", mais je ne vois pas ce qu'il y a de subversif dans cette relecture quasi littérale de la passion du Christ

     

    OK, y'a une casse de voiture, y'a un monde soit-disant post-apo, mais à quel moment Arrabal met de la distance entre son film et les paroles du Christ qu'il replace dans la bouche de Bashung (Bashung, vraiment pas convaincu ni habité par son rôle - je lisais dans sa bio de Marc Besse que Bashung avait accepté de jouer dans ce film sans pour autant avoir eu envie de jouer je jeu de "jouer les messies" tout ça parce qu'il avait gardé un sale souvenir de ses "années Caté" en Alsace).

     

    En fait, Arrabal a presque l'air de prendre très au sérieux son personnage de messie, et mis à part le contexte un peu décalé, le fond na varie pas vraiment d'un film sur le Christ. Ça m'a paru hyper superficiel, un peu comme si Arrabal s'était dit "Ouais, je vais raconter l'histoire de Jésus dans une casse auto, ça va faire grincer des dents"... Sauf qu'il ne fait déplacer que l'histoire dans un autre contexte, mais JAMAIS il ne remet cette histoire en cause ou impose un point de vue un tant soit peu critique.

     

    Bref, y'a quelques passages marrant, des plans vraiment barrés, mais c'est quand même mal branlé, mal joué, mal monté (et c'est produit par Antenne 2 ! putain ! fût quand même une époque où la télé co-produisait autre chose que des produits destinés à remplir ses grilles de prime-time).

  8. euh.. la question de départ n'était pas tant "c'est quoi un geek?" que "pourquoi tant de monde (sauf stéphane, il va sans dire ) s'entend à dire que Kick Ass est LE film de (la culture) geek ?"

    en gros : pourquoi ce film et pas Tempête de Boulettes Géantes ? pour prendre une comparaison

     

    "tout le monde" c'est un peu vague Je pense que c'est tout simplement que si on a entendu ça c'est parce que c'est un film qui a eu un retentissement médiatique bien plus important que tempête de boulettes géantes, et aussi parce que l'un des ressorts de l'histoire est l'identification d'un personnage à l(s)a culture comic (assimilée geek) et sa propension à utiliser les réseaux sociaux dans sa quête, à l'image de la jeune génération actuelle.

    En même temps, aujourd'hui, la majeure partie des "jeunes" lisent des comix (ou des mangas, au choix), quand aux réseaux sociaux, même ma mère est sur Facebook, j'ai donc vraiment du mal à comprendre comment on peux considérer ce film comme "geek".

     

    C'est un film sur les jeunes d'aujourd'hui, point barre.

    Étiquette film Geek c'est juste du marketing.

  9. Comme prévu, le degré 0 du cinéma je me la pète grave. Winding brode et brode pour nous pondre, non pas des merdes, juste des films inutiles avec beaucoup de vide. Alors oui y a de beaux paysages, un peu les même d'ailleurs et déjà vu mais bon ça passe mais après c'est encore une belle arnaque ...

    J'ai un peu l'impression qu'on dit toujours ça à chaque fois qu'un type sort un film un peu expé/abstrait (récemment : Twentynine Palms, Vinyan, Inland Empire) : prétentieux, vain.

     

    Oui, ça ne "raconte" pas grand chose. Mais qui va voir ce genre de films pour qu'on lui "raconte" quelque chose. Personnellement j'ai adoré parce que je sais vraiment pas quoi en dire. Le bon cinéma il doit te clouer le bec, dépasser le sens des mots.

    Bref, heureusement qu'il reste les mauvais films pour que ce genre de forums continue à exister

  10. Bon, moi ça m'a bien tarté.

     

    Quel plaisir de voir un "divertissement" (comprendre "film à gros budget", parce que ce genre de film parvient vraiment à être hors-norme selon les normes Hollywoodiennes) aussi bien réalisé, aussi bien écrit, à la fois aussi compliqué que fluide dans sa démonstration.

    Pas vraiment envie de développer, comme dirais l'autre : on relativisera plus tard.

     

    Seul bémol : on sent que Nolan réutilise quelques "trucs" narratifs déjà utilisés dans ses précédents films (

    surtout dans Le Prestige : cette manière de réutiliser une scène du début pour clore le film, et un final et des enjeux assez similaires dans les deux films : la mort de l'être aimé comme motivation profonde du personnage principal

    )

     

    Enfin bon, dans le langage des Cahiers du Cinéma, on appelle ça une signature d'auteur, non ?

  11. Dans la forme c'est très fort, mais c'est au niveau de la construction narrative que je suis le plus sur le cul.

    Nolan avait déjà réussi le tour de force d'adapter le roman de Christopher Priest réputé inadaptable (The Prestige est un roman épistolaire, comme dirait mon ami Dino), je crois qu'au delà de ses qualités de cinéaste, c'est vraiment sa capacité à rendre cohérent des univers qui à la base n'ont rien pour l'être.

     

    Impatience.

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