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yume

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Messages posté(e)s par yume

  1. Tu les trouve pas bon les master des deux premiers ?

    Perso j'ai trouvé les copies sublimes.

    Beast Stable j'ai un zone 1 au couleur un peu terne.

     

    si si, tres beaux.

    Mais Asian Star...... on ne sait jamais quelle idée à la con ils peuvent avoir. Mais comme leur politique est de ne pas se faire chier et de reprendre les masters existants (cf Patlabor), il y a des chances de retrouver le master HKV et celui de la défunte collec Cinéma de Quartier.

  2. Il t'en manque 2 donc

     

    BANANE !

     

    4 si on compte la série dans son intégralité.

     

    la série 70's, s'entend

    (les opus 90's sont bien nazes donc indispensables, bien sur)

     

    N'empeche qu'ils n'ont pas interet à foirer le master des 3 opus de Shunya Ito. Ce sont des chefs d'oeuvres de mise en scene avec des couleurs à tomber ! BEAST STABLE forever.

  3. Si je suis bien informé et que je dis pas de bêtisies y'en a que 4 avec Meiko Kaji, non ?

     

    oui

    copie colle de moi meme sur hkmania

     

    Female Prisoner 701 Scorpion aka (1972, de Shunya Ito avec Meiko Kaji, Joshuu 701-go: Sasori)

    Female Convict Scorpion Jailhouse 41 aka (1972, de Shunya Ito avec Meiko Kaji, Joshuu sasori: Dai-41 zakkyo-bô)

    Female Convict Scorpion Beast Stable (1973, de Shunya Ito avec Meiko Kaji,Joshuu sasori: Kemono-beya)

    Female Convict Scorpion Grudge Song (1973, de Hasabe Yasuharu avec Meiko Kaji,Joshuu sasori: 701-gô urami-bushi)

    New Female Prisoner Scorpion 701 (1976, de Yutaka Kohira, Shin joshuu sasori: 701-gô)

    New Female Prisoner Scorpion Special Room X (1977, de Yutaka Kohira, Shin joshuu sasori: Tokushu-bô X)

     

    Si les deux derniers sont vraiment présents (ce que semble confirmer le post du modérateur sur le forum Asian Star, mais bon il s'y connait autant en ciné asiat que moi en ciné islandais), c'est une super bonne nouvelle.

    Mais comme le fait relever un connaisseur (Martin aka Itami), ces deux opus ne sont dispos au Japon qu'en VHS et Toei ne les as pas dans leur planning de sortie dvd, alors qu'ils sont en pleines ressortie / restauration de plein de chef d'oeuvres 70's exploitation). On vera bien.

    N'empeche que ca me fera juste 4 éditions différentes des deux premiers opus et un peu moins des 2 suivants. Chouette.

  4. Je m'etais arreté au Blob avec Steve McQueen.

    C'est un remake ? (je ne connaissais meme pas cette version de 88 et je me rend compte qu'une version 1972 existe aussi. Et pourtant les blobs me faisaient bien triper étant ado rapport à ADD et à une chanson des LV88).

  5. les bobos de fluctuat.net ont encore frappé. Morceau choisi

     

    Dernière preuve avec La Colline a des yeux 2, à compter parmi les premiers films sur la guerre en Irak...................... La Colline a des yeux 2 est, osons le dire, un de ces films que d’ici vingt ans on citera dans les Histoires du cinéma américain.......................................... Ici tout est actualisé et c’est désormais un peloton de jeunes soldats en mission d’entraînement qui devient chair à canon. On comprend vite qu’avec un tel retournement dialectique, le film s’impose comme une évocation littérale de la situation vécue par l’armée américaine. D’une horreur à l’autre le tour est pour ainsi dire joué et tout devient trauma, images manquantes d’une guerre où les corps blessés sont absents, effacés du cadre. .......................Pareil à la situation en Irak, de jeunes recrues, plus ou moins excitées par l’idée de jouer à la guerre, s’y trouvent attaquées par des ennemis maîtrisant parfaitement l’espace où ils vivent...........................Toutefois plus conséquent que le film d’Aja, plus caniculaire, stylisé et cinéphile, celui de Weisz joue des parallèles pour mieux soustraire sa relative platitude. Pas loin d’être une version d’Aliens de Cameron à ciel ouvert, La Colline a des yeux 2 s’avère plutôt banal dans sa forme et sa construction

     

    Faire de ce film une métaphore de la situation en Irak, j'y avais pas pensé en voyant le film. j'avais juste vu un truc sympathique pour une soirée biere-pizza. Je dois etre trop con, c'est pour ça.

  6. Des forumeurs de Hkmania annoncent que Nightmare Detective a été acheté pour la France par CTV. Une sortie en salles ?

    apparament non. J'attend une confirmation de leur part, mais ce n'est pas leur politique. Ca fait un bout de tps qu'ils louchaient sur le film (depuis la post prod en fait), mais 95% de leur catalogue étant direct to dvd, je ne les vois pas le sortir au ciné. Ca serait de plus tres risqué.

     

    Sinon j'apprecie enormement ce film. Le trip final m'a un peu laissé de marbre (et en plus j'ai du partir dans les 5 dernieres minutes donc je n'ai pas vu la toute fin), mais sur le reste ca m'a diablement plu. On sent nettement l'influence du travail effectué avec Haze, le score est oppressant, le montage est tres nerveux, les acteurs sont bons (meme Hitomi. Cela dit il faut rappeler une regle essentielle : on ne dit jamais de mal d'Hitomi). Et le coté graphique qui selon toi manque de relief (certains parlent meme de rendu jdorama) ne m'a pas géné du tout.

     

    Il est quand même triste que Vital, mais surtout A Snake of June soient oubliés des distributeurs français. Nightmare Detective me paraît moins important que ceux-ci dans l'oeuvre de Shinya Tsukamoto.

    Vital a été acheté en France, au marché du film de Cannes me semble t'il. Depuis pas de nouvelles.

  7. GI Samurai est un film d'exploitation fortement intelligent, bien écrit, anti militaire et avec Chiba d'une extreme sobriété (s'en est meme choquant de premier abord).

    (pour rire je te conseille d'enchainer ce film avec son remake-pseudo suite de 2006, ainsi que le remake non assumé made in Korea).

     

    Golgo 13 est pile dans le genre du Chiba caricatural que l'on aime : stoique, machiste, invincible. Ca ne vaut pas le manga, mais l'adaptation a réussi à garder un paquet de bonnes choses en passant du support papier à la peloche. Pour une soirée détente, c'est un film excellent.

     

    Bullet Train. Autant la version charcutée made in France est indigeste au possible, autant cette version (je crois) complete est un sommet du genre qui a été souvent copié, mais jamais égalé (Speed). Surement le premier film du coffret à voir en priorité.

  8. D'aprés Yume sur le forum Hkmania

     

    Une sortie cinema est donc prévue à la rentrée septembre en même temps que la sortie DVD (date à confirmer) sous le label de MAD ASIA Collection créée par WE PROD.

     

    c'est surtout d'apres le communiqué de presse reçu il y a quelques heures.

     

    Pour ma part c'est une bonne nouvelle. Manque plus maintenant que le dernier live de Otomo et mon bonheur sera complet (enfin, si on rajoute un ou deux hentai live avec tentacules)

  9. Yuthlert Sippapak represente pour moi le meilleur atout du cinéma commercial thailandais, car il arrive à marrier à la perfection un mélange de genre assez indigeste.

    J'avoue que ce Ghost Station me tente un maximum, mais depuis la premiere bande annonce j'ai peur du résultat. Pourtant tous ses films précédents m'ont ravis au plus haut point (meme Ghost of Valentine et surtout les deux opus de Buppha)

     

    j'attend le dvd, sous titré ou non

  10. ceux qui me connaissent savent à quel point je deteste le style PCW. Je ne m'etalerai pas pour ne pas entrer dans un enieme débat, mais toujours est il que les films de PCW m'ont au mieux laissé de marbre (meme si j'avoue que Lady Vengeance a des fulgurances qui me tiennent à coeur).

    C'est donc à reculons que je suis allé voir ce I'm a cyborg. Et j'ai adoré..... Il y a des longueurs vraiment chiantes (la fin en particulier), mais ce film m'a beaucoup touché (mais pas boulversé, mais il n'y avait pas matiere). C'est beau, c'est poetique, c'est naif, c'est léger et extremement grave à la fois. Pas sur que les fans de PCW s'y retrouvent entierement.

    (à noter une tres belle musique à la Danny Elfam style qui colle bien à une imagerie Burtonienne que l'on retrouve dans le film)

  11. Paraitrait que les droits sont hors de prix... D'accord, mais pourquoi les hollandais y arrivent, eux...

     

    pour avoir fait le forcing aupres d'un éditeur francais en le poussant à acheter du Iwai, je confirme que les droits sont hors de prix. Mais par ex Swallowtail Butterfly a eu le droit à une sortie ciné en Allemagne, et un gros distributeur francais en possede les droits depuis 1996. Et certains achetent The Host pour une somme deraisonnable tandis que Iwai reste inédit. C'est injuste.

  12. Ah oui au fait !

     

    BORDEL DE MERDE !!! QUAND EST-CE QUE VOUS EDITEZ LES FILMS DE SHUNJI IWAI !!! BANDE DE MOUS DU GLAND DE LA BITE !!!

     

    D'autant plus qu'à l'époque, Metropolitan avait acheté les droits de Swallowtail Butterfly (si mes souvenirs sont bons).

     

    souvenirs tout à fait exact

     

    et depuis...... rien; a part le court métrage de l'anthologie JAM.

     

    donc je plussoie

     

    BORDEL DE MERDE !!! QUAND EST-CE QUE VOUS EDITEZ LES FILMS DE SHUNJI IWAI !!! BANDE DE MOUS DU GLAND DE LA BITE !!!

     

    L'arrivée du volume 3 du coffret Hidéo Gosha devrait en réjouir pas mal... Surtout qu'aux dernières nouvelles, les 4 films du coffret sont :

     

    - Sword of the Beast

    - The Oil-Hell Murder

    - Kagerô

    - Les Tueurs des ténèbres

     

     

    Cool, Kagero. Un de ceux que je n'ai jamais vus.

    Par contre j'ai l'intégrale des direct to video 90's sortis à la suite. Je vais attendre le coffret HKV avant de les entammer.

  13. Un certain Yume aurait vu le film, j'aimerais bien connaître son point de vu complet

     

    pour commencer je dois avouer que voir un film en allemand m'a pas mal "choqué" et ca a du jouer sur mon avis final. Je reverai donc en VO une fois sorti en Z1.

    Maintenant concernant le film en lui meme, les meilleurs points concernent l'utilisation à bon escient du budget minime. Et ceci grace au talent incontestable de Nishimura. Au menu donc, déformations physiques, assimilation homme-machine, mutants paristes, tentacules etc.... Un condensé grand spectacle d'une certaine scene cyberpunk propre au cinéma japonais, on pense notamment et évidemment à Tsukamoto ou Otomo. Mais là où ces deux réalisateurs arrivaient à équilibrer leurs propos avec le délire formel, soit par le format court métrage pour l'un soit par un discours socio-politico-philosophico-scientifico-religieux pour l'autre, Meatball Machine souffre vraiment de son rythme. Non pas que l'histoire d'amour soit chiante dans son classicisme, mais un raccourci aurait été AMHA le bienvenue. Dans l'etat elle mange une trop grande partie du film alors qu'en tant que spectateur on attend surtout des passages sanglants qui, bien que sporadiquement placé dans la premiere heure, arrivent dans une derniere demi heure qui sonne enfin V cinema.

    Bizarrement Meatball Machine a toutes les qualités qui manquaient à un film comme 964 Pinnochio, mais n'en a pas pris les rares qualités : durée relativement courte et réalisation nerveuse voire furieuse. C'est d'ailleurs ce coté "sage" de la réalisation (cadrages comme montage ou zik) qui choque le plus. Car si finalement on peut pardonner une exposition trop longue ou étirée, c'est plutot difficile de ne pas regretter un manque de folie formelle.

    Meatball Machine reste cependant un agréable divertissement, surtout pour les excellents maquillages et effets spéciaux. Mais je m'attendais à vraiment mieux en vue des premiers échos et images. On est loin des meilleurs délires du V cinema, meme si on s'en approche.

  14. Mention spéciale à la psychologie de tous les personnages (hautement charismatiques), profonds et traités également (sauf Scarlett O'Hara, on se demande ce qu'elle fout là, d'ailleurs, son nom sonne comme une blague de la part d'Otomo). D'ailleurs, pour une fois, le gamin n'est pas horripilant.

     

    j'ai justement pensé l'inverse : un héros basique et caricatural et une Scarlett plutot bien écrite et ambigue.

     

    a l'epoque j'en avais pensé ça :

    Steamboy. Un titre qui a fait office d'arlésienne de l'animation pendant une décennie. Pourtant en 1994 tout semblait sur la bonne voie, les premiers dessins préparatoires circulant dans les magazines spécialisés. Et il n'était pas peu dire que tout cela était alléchant, projet signé Otomo oblige. Dix années plus tard, alors que le projet semblait enterré, la nouvelle tombe : Otomo a enfin trouvé les fonds nécessaires pour boucler son film, et les premiers trailers présagent du meilleur.

     

    Pourtant Steamboy, une fois vu, donne l'impression d'un feu d'artifice sans originalité. L'attente a-t-elle trop fait fantasmé ? Assurément oui, cette longue attente de dix ans a été fatale à une partie de Steamboy. Prenons l'univers par exemple. Steamboy prend place dans une exagération steampunk de l'Angleterre victorienne pendant l'exposition universelle de 1851. Si formellement cet univers est formidablement bien rendu, l'originalité de Steamboy ne tient plus. Il y a 10 ans (alors que l'idée lui est venu en travaillant sur le formidable Cannon Folder), le film aurait fait figure de précurseur, aujourd'hui il ne semble que surfer sur un type d'univers à la mode (de la BD au jeu vidéo en passant par le cinéma). Il n'y a donc rien de surprenant dans ce monde plein de vapeur, de rouages et de machines toutes plus étranges les une que les autres.

     

    Pourtant il faut rendre à Otomo ce qui lui appartient, jamais un monde Steampunk n'avait été aussi bien rendu dans ses moindres détails. Otomo et son équipe ont vraiment effectué un travail minutieux, proche de celui de l'horlogerie, en créant les enchevêtrements de tuyaux, les mouvements de rouages, et le design des véhicules. Tout y semble fortement incongru, mais superbement réaliste, à l'image des époustouflants décors de l'exposition universelle. Le Londres de Steamboy fait voyager dans une époque qu'on aimerait réelle.

     

    Techniquement, donc, Steamboy se place largement au dessus des productions habituelles, et fait jeu égal avec les productions Ghibli ou Innocence. On pourrait même dire que Steamboy va un peu plus loin que ces deux fameux exemples, allant jusqu'à la pure démonstration technique à diverses reprises. Tout comme dans Akira, Otomo a cette fois ci encore apporté un grand soin au mouvements des personnages et des véhicules, et certaines scènes de Steamboy emportent le spectateur dans un tourbillon de vitesse tout bonnement incroyable : séquences du train, déplacements aériens, poursuite avec la grue de la tour etc…. le film ne se montre pas avare de séquences anthologiques.

    Malheureusement, ce décorum spectaculaire ne semble que faire office, à certains moments, de cache misère, masquant tant bien que mal un scénario trop léger. En fait on y retrouve point par point les thèmes chers à Otomo, que l'on pourrait résumer ainsi en copiant Rabelais : Science sans conscience n'est que ruine de l'âme.

     

    Tout comme Akira, Steamboy reprend la problématique de l'emploi de la science. Science qui utopiquement sert le bien être de la population, mais qui techniquement voit ces concepts déviés vers une utilisation militaire. Ici la nouvelle technologie de l'emploi de la vapeur va se retrouver centre d'un conflit familial, dérivant sur des oppositions entre scientifiques et forces militaires. Le spectateur ne coupera évidemment pas au discours pseudo moralisateur, qui a cependant l'intelligence de ne pas choisir réellement son camp. Bien sur, la bonne conduite à tenir est du coté de Ray, le jeune héros, mais quelques autres personnages ne laissent pas insensibles par leur idéologie ou comportement.

    Que penser finalement de James Edouard Steam, scientifique génial, qui ne veut que montrer au monde la puissance révolutionnaire de cette nouvelle technologie. Et que dire de Scarlett Ohara, gamine, au début, insupportable et qui va révéler une belle ambiguïté, entre réalisme et utopie de jeunesse. D'ailleurs Scarlett est le personnage qui semble le plus réussi de Steamboy, grâce justement à ce caractère difficile à cerner. Elle n'est en tous cas pas plate comme le héros Ray, gamin idéaliste au caractère transparent comme beaucoup de héros d'animation japonaise.

     

    A la décharge de Otomo, et par respect pour le caractère adulte de son chef d'œuvre Akira, il semblerait qu'il ait du alléger ou adoucir son scénario pour en faire quelque chose de plus aisément familial, capitaux américain obligent. Toujours est il, et quelle que soit la vérité, que le scénario de Steamboy ne brille pas et, surtout, se laisse écraser par le coté formel de l'œuvre. Beaucoup de pistes semblent inexploitées, ou mal exploitée. Si Akira péchait par son coté incompréhensible, le film avait un support manga beaucoup plus complet. Steamboy, lui, semble orphelin de substance solide en guise de background. A l'image de Akira, le film devrait se voir accoler un manga plein de détails explicatifs. Les rumeurs laissent présager d'une suite à Steamboy, mais rien n'est moins sur. Otomo a du se battre une décennie pour arriver au bout de son projet, il a aussi du faire des concessions face aux producteurs (celle de la musique par exemple, Steamboy ayant un score infâme signé Steve Jablonsky, éclipsé à raison par le travail sonore ahurissant).

     

    Alors Steamboy, échec total ? Assurément pas. Le film déçoit certes, surtout avec une si longue attente, et la comparaison presque obligatoire à Akira. Mais à défaut d'un chef d'œuvre, Otomo signe un honorable film d'aventure, blockbuster de la même portée que des films comme La Momie, avec action trépidante, démonstration technique impressionnante, fin dantesque (marque de fabrique de Otomo) et malheureusement amnésie quasi immédiate du spectateur une fois le film terminé. Pourtant, et finalement, cela fait un bien immense de revoir un film de Otomo

  15. je l'attend de pieds fermes ce Nezulla !

    Une prod Gaga Com ca ne se refuse pas, ou alors c'est une faute de gout impardonnable (pour mémoire Gaga c'est, entre autres bonnes choses, Wild Zero, les Eko Eko Azarak, Onibi, , les Tokyo Mafia, les Zero Woman, Zeiram, mais aussi la coprod de Toxic Avenger II).

    Verdict : Nezulla s'annonce comme un film à voir.

  16. L'art du teasing, la je suis appâté !!

     

    Il fallait oser. Il fallait oser aller aussi loin dans la vulgarité, la lourdeur, la niaiserie et l’emprunt éhonté. Il fallait oser et les thaïlandais l’ont fait sans l’ombre d’un remord, assumant de façon flagrante le ridicule effrayant du résultat final. Et c’est bien grâce à ça, cette surenchère assumée, poussée parfois à l’extrême du mauvais goût, que Dangerous Flowers séduit autant qu’il laisse inquiet. Il fallait oser et dans son genre le film n’y va pas par quatre chemins. L’idée directrice est que tout cela soit fun, décérébré, régressif. Et bien le pari est hautement remporté avec les félicitations du jury puisque même les plus écervelées des productions Nu Image n’arrivent pas à la cheville de ce que Dangerous Flowers donne copieusement. Imaginez une fine équipe de cinq donzelles, plus ou moins généreusement dotées par la nature et pulmonairement athlétiques, qui luttent contre le crime sous la direction d’un chef d’équipe masculin. Le premier qui pense à Charlie’s Angels à raison, même si l’inspiration n’est pas à chercher du coté de la série mais plutôt des deux films cultismes signés McG. D’ailleurs en plus du thème musical, Dangerous Flowers emprunte son intro aérienne au premier film ainsi que quelques délires comme la danse du popotin. Mais loin de s’arrêter à ces simples emprunts à une franchise unique, le film pioche à tout va, créant un feu d’artifice continu de références dont le flot continu donne le tournis et finalement une certaine envie de vomir. Heureusement tout cela se fait dans une décontraction potache totale, où se mêlent humour lourdingue, tenues légères, situations rocambolesques, retournements de situations improbables, punch lines débordantes de candeur, et poitrines généreuses. Et oui il fait bien vendre le produit. Si les cinq actrices principales du film n’ont pas le charisme (voire même le talent) du trio américain, il faut avouer que certaines d’entre elles ne peuvent laisser indifférent ou insensible le male qui regarde le film une bière à la main. En chef de file les charnelles Supaksorn Chaimongkol (aka Kratae), et Bongkoj Khongmalai (aka Tak) idols tout aussi charmantes qu’actrices pitoyables mais dont le tour de poitrine est à l’image du film : débordant et racoleur. Il est dommage cependant que le réalisateur, Poj Arnon, n’est réussi (ou voulu) qu’à faire des actrices des simples poupées gonflables au lieu de les mettre en valeur. Les autres actrices peuvent en comparaison laisser de marbre, mais le quintet n’est que la partie visible d’une galerie iconoclaste de personnages en tous genres, tous complètement déjantés et souvent de très mauvais goût dont le maintenant indispensable lady boy et la caricature qui accompagne généralement le personnage dans les productions thaïlandaises, mais aussi une improbable méchante à la vulgarité absolue. Mais le fin du fin, cerise délicieusement sucrée sur un gâteau à la crème grasse, reste une gamine karateka au centre de deux des scènes les plus incroyables du film. Dans un déluge continu de scènes d’actions survoltées montées avec des moufles, chorégraphiées par un adepte de la non violence et exécutées avec conviction à défaut de professionnalisme, les personnages traversent le film en une succession de tableaux reliés par un mince lien scénaristique. Mais à vrai dire chercher un scénario au film est saugrenu, les auteurs du film eux-mêmes n’y ayant pas réellement pensé. Reste un fun indiscutable, dans lequel les passages nanardesques côtoient les scènes bis, sur fond d’humour thaïlandais, c'est-à-dire pas bien haut. La recette n’est pas nouvelle pour une immense majorité de films récents de Thaïlande, et bien que l’habitude rend plus permissible à une avalanche de blagues scatos et à un festival de grimaces, il faut avouer que la lourdeur outrancière de l’ensemble rend le film bien pénible sur la longueur. Heureusement le réalisateur ose tout, et assume le tout, dont l’inutilité flagrante d’un tel long métrage. Et devant cet étalage de bonne humeur et d’entrain à accoucher d’une œuvre nimportnaweske, il est difficile de ne pas pardonner les grosses imperfections de l’ensemble, à condition bien sur d’avoir laissé son cerveau se reposer ailleurs. Dans le genre débilitant et déplorable mais pourtant incroyablement généreux dans son foutoir, la Thaïlande n’a pas mieux fait. Le pire c’est que la marge de progression semble infinie. On va vraiment finir par l’avoir notre nanar ultime made in Thaïlande.

  17. Ah ah ah ... fallait voir les tronches dépitées des spectateurs après la scéance.

     

    Enorme ce film ... et quel plaisir de le voir sans la censure débile qui est en train de pourrir tout le catalogue made in thaïlande.

     

    Voir Tiger Blade au cinoche et mourir !

     

    Attendez tous de voir DANGEROUS FLOWERS

    et TIGER BLADE passera pour un coup d'essai encore plein de complexes

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