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yume

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Messages posté(e)s par yume

  1. Je viens de tomber là dessus

     

     

    Koko Erotopia : Akai Seifuku

    aka High School Erotopia: Red Uniforms

     

    Produit par la Nikkatsu, et scenarisé par Otomo (enfin adapté d'un de ses écrits).

    Le film raconte le parcours de trois jeunes lycéens qui décident de quitter le club de cinéma de leur école, pour former le leur. Et ceci dans un seul but : tourner un pinku eiga, qu'ils veulent ensuite diffuser au Festival de fin d'année.

    le film est réalisé par Shinichi Shiratori, un artisan sans réel talent de la Nikkatsu.

     

    Aucune réelle de ce que ca vaut vraiment, mais j'essaie de me le procurer rapidement

  2. La faute sur le nom du réal, c'est fait exprès ?

     

    Je parierai pas ma chemise qu'il y a une faute.

     

    les deux se disent

    本多 猪四郎 avec 本多 = Honda et 猪四郎 = Ishiro ou Inoshiro

    猪 = sanglier, le signe de son année de naissance soit 1911)

  3. Je me souviens qu'à l'étrange festival, un spectateur avait demandé à Théruo ishii si son film s'inspirait des expériences menées par l'armée japonaise des les camps de prisonniers en Chine.

    Réponse direct de Théruo Ishii : "ça n'a jamais existé !"

    Malaise dans la salle, une personne pousse un coup de gueule (a propos d'une Swastika apperçue dans le film, en fait un symbole asiatique) puis le présentateur de l'étrange festival déclare que de toute façon, c'est un problème bien particulier au Japon et qu'on règlera pas ça ce soir. En gros, "Vos gueules !"

     

    C'était marrant !

     

    ca serait "marrant" si ce negationisme n'etait pas un courant politique majeur (voire meme quasi majoritaire grace à l'autre con de premier ministre) au Japon. De toutes façons, hors les films de propagande faits durant la seconde guerre, la majeure partie des films jap parlant justement de cette guerre sont plutot ambivalents. Jamais le fond du probleme n'est réellement attaqué de façon frontale, voire meme le film frole le cassage de gueule vers le negationisme (le récent Loreilei évite cet ecceuil de justesse). Apres c'est vrai que quelques auteurs ont fait en sorte de parler de l'envers du décor (Seijun Suzuki par ex dans son magnifique Histoire d'une prostituée ou Fukasaku avec Under the flag of the rising sun, ou bien dans un autre registre Camp731, film chinois). Mais de maniere générale, il y a une certain silence éthiquement génant au Japon.

  4. Horror of the Malformed Men

     

     

    Vu à l'Etrange Festival, et c'est pas mal du tout, sorte de version nippono-déviante de L'ILE DU Dr. MOREAU, mais de loin pas le meilleur de son réalisateur (euh... en même temps je n'en ai vu que deux )

    Par contre, il s'agit d'un film extrêmement rare, donc c'est clair que cette nouvelle est de très haut intérêt.

    Ouais, c'est bien mais sans plus. Une curiosité à découvrir cependant.

     

    ce film est purement symptomatique des thématiques cheres et exploitées films apres films par Ishii. Apres c'est vrai qu'il a fait bcp mieux. Mais de maniere générale c'est un film dans la moyenne de ce que Ishii faisait. On a à mon sens un peu tendance à encenser ce real, comme pas mal d'autres de la mouvance exploit' jap. C'est un incontournable certes, mais j'ai quand meme du mal à réellement accrocher à son univers.

  5. Pas vu non plus, mais c'est une preuve supplémentaire qu'il ya des trucs intéressants à éditer. D'autant plus que Otomo est un peu connu quand même.

     

    en bonus d'un éventuel coffret collector regroupant les travaux de Otomo, mais à l'unité c'est un pari plus que risqué. Ca serait comme éditer les films live de Anno (d'ailleurs Cutey Honey sort en France via Dybex, mais c'est un film à part dans sa filmo live), pas sur que le public majeur visé cad les animefan suivent. Et en général les animefan sont un public frileux qui ne vont que trop peu souvent voir ailleurs.

     

    Apres Miike je m'attaque au thread consacré a ces films (y en a un peu moins heureusement )

    Je sais que tu en as vu pas mal, si ça te dit d'en parler sur ce forum

    je ne suis pas un créateur de thread dans l'ame. Apres si j'ai qq chose à dire je participerai

  6. Quelqu'un l'a vu ? Riton ? Guncazy ? Yume ? Bunman ?

     

    oui

    et tout pareil que l'ami Kuro

    c'est assez énorme, avec des moments cultissimes malgré la relative faiblesse de l'ensemble prouvant le faible budget et l'utilisation de bouts de ficelles. Mais c'est à voir, absolument. Ne serait ce que pour ne croire ad vitam que Otomo n'est qu'un mangaka-réalisateur d'anime. Et puis Hiroyuki Tanaka est à l'opposé de l'image qu'on a habituellement de lui, prouvant qu'en plus d'etre un immense réalisateur il est un immense acteur.

  7. ce que j'aime par dessus tout dans cette série, c'est la corde à noeuds que Spidey projette !!!!! c'est enooooooooooooorme.

    Sinon pour la petite histoire, Marvel a accepté que son héros soit mangé à la sauce nippone car le vrai Spiderman ne fonctionnait pas au Japon. Il y a eu la meme chose avec les X-men de mémoire (enfin je me souviens avoir lu des mangas des X-men avec un design qui ne faisait pas américain imitant un japonais).

    L'Inde a aussi eu son super héros US mangé à la sauce curry.

  8. pour les amateurs de nanar intergalactiques, il existe un coffret Z1 avec 50 films du meme accabit (dont justement ce Teenagers from Outer Space).

    Coffret dispo pas cher sur dvpacific.

    Je l'ai, et si on est pas réellement regardant sur la qualité (4 films par galettes à raison de deux par face) c'est un pur bonheur

  9. Et hop mon premier vrai post pour un coup de coeur

     

    HELL

    (Narok)

    Thailande

    2005

    Genre : descente aux enfers

     

     

    Réalisé par Tanit Jitnukul, Sathit Praditsarn et Teekayu Thamnitayakul

    Avec : Wuthinan Maikan, Watthawan Worawit, Kom Chauncheun, Punyapon Dhajsonk, Wuttinan Maikan, Dollaya Polthipattayakul

     

    Synopsis :

    Parti réaliser un documentaire, un groupe de jeune gens est victime d'un accident de la route. En sortant du véhicule apres le choc, ils ont la surprise de se retrouver dans un vaste desert brulant où ils sont fait prisonniers par des étranges démons. L'un deux, en s'eclipsant quelques instant découvre qu'en fait leurs corps physiques ne sont pas encore morts, et qu'il faut rejoindre au plus vite la sortie de cet enfer pour ne pas mourir. Difficile à faire alors qu'ils sont conduits vers un véritable camp de concentration où les démons font subir les pires tortures.

     

     

    Avis :

    Incroyable. La Thailande a enfin accouché d'un film d'horreur digne de ce nom. Il y avait bien les deux opus de Rathree, mais dans le genre horreur sérieuse la production thailandaise contemporaine faisait office de terre vierge. Puis naquit Narok, et la face de la Thailande en fut changée à jamais. Car si il est bien une chose que l'on peut souhaiter à ce film, c'est de servir d'exemple et de tremplin pour une industrie qui se cherche encore légerement.

    Narok rappelle tout d'abord le film japonais de Nakagawa, Jigoku, dont il partage entre autres choses le titre (les deux se traduisant par enfer). Autre point solide de comparaison : les tortures infligées par les démons des enfers. Et sur ce point, Narok surpasse ce que le cinéma thailandais avait pour habitude de nous montrer. Et meme si le film se fait quelques fois plus suggestif qu'explicite, le film réserve quelques sequences rares pour un film thailandais : sang, tripes à l'air, torture SM, enfants canibales, l'enfer de Narok est extremement bien rendu de par sa rudesse et violence physique autant que mentale. Il ne faut cependant pas s'attendre à une débauche d'abats humains comme dans quelques véritables productions gore, mais Narok a le mérite de surprendre dans son approche de la violence gratuite. Une véritable réussite, magnifiée par le travail formel.

     

     

    Trois réalisateurs sont crédités sur Narok, dont le très connu Tanit Jitnukul, internationalement acclamé pour Bang Rajam. Si ses quelques films suivants étaient trop inégaux pour séduire, il est sur que les deux autres réalisateurs, dont c'est le premier film, ont profité de son expérience. Magnifique est le mot qui pourrait souvent etre associé au traitement graphique de Narok. D'un sert aride à une foret sombre aux arbres épineux, en passant par un camp de torture rougeoyant sous un ciel ocre, l'equipe des effets spéciaux et des décors a recréé un environnment crédible, inquiétant et meme cauchemardesque. Il est juste regrettable que ce traitement quasi parfait n'est pas été appliqué lors de toutes les scenes. Car malheureusement on a parfois l'impression que les personnages passent d'un parcours du combattant à un parcours de santé en rase campagne, et les maquillages font aussi pale figure (voire meme amateur) face à la qualité du traitement numérique. Ceci dit, l'ensemble est quand meme plutot homogene.

    Maitrisé est le second qualificatif qui pourrait etre associé à Narok. Et meme si la réalisation ne fait pas dans le sensationnel, il faut avouer que le trio de réalisateur a su éviter les quelques écceuils que l'on reproche souvent au cinéma thailandais, tout en rajoutant des idées de réalisation tout à fait sympathique comme le son de l'electrocardiogramme sur lequel sont branchés les véritables corps physique des personnages principaux, ou bien de maniere générale l'importance réelle donnée à l'environnement sonore avec un score tout à fait potable et surtout une omnipresence de sons et de cris.

    Le film n'est pourtant pas exempt de défauts, au premier rang desquels un cabotinage, certes minime, mais qui reste le probleme majeur de la quasi totalité de la production locale. En fait les acteurs sont transparents, et le coté stéréotypé des personnages (le héros au grand coeur, le d'jeun, la fille gentille, le beau gosse egoiste pret à tout pour survivre etc..) n'aide pas à s'attacher véritablement au film.

     

     

    Et c'est bien là ce qu'on peut reprocher à Narok : etre visuellement splendide mais ne pas réussir à imposer la tension necessaire au genre. Reste cependant un film thailandais qui ose enfin aller loin dans le traitement visuel de la violence crue. La censure, la timidité ou la frilosité vont ils enfin quitter les productions thailandaises ? on ne peut que l'esperer vivement. A moins que Narok reste un simple coup sans remous dans l'eau. Mais sans s'attarder à des pronostics difficiles, il est de toute façon criminel de passer à coté de ce Narok.

  10. Serait-il possible à quelqu'un de les enregistrer et de m'en faire une copie ? Possibilité de remboursement de tous les frais (vhs + FDP). Pour les parisiens, je rembourse les vhs et j'invite le prestataire à boire une bière. Ce sera l'occasion de voir la trogne d'un forumeur.

     

    Contact par MP.

     

    Nan mais attend !!!!!! Qui te dit qu'une sortie DVD n'est pas prévue pour bientot ??? Hein ??? Enfin je dis ça... Je dis ça.

     

    tu dis ça

    et tu as raison

    enfin, disons que les rumeurs sont un peu trop grosses pour n'etre que de simples rumeurs. J'attends quand meme confirmation, mais il y a une forte possibilité

  11. Je ne saurais que trop conseiller la VF morteeeeeeeeeeeeeeeeelle

     

    Une VF d'anthologie, a des années lumieres de la VO trop plate. Les doubleurs se sont lachés, mais n'ont pas versé dans la parodie mesquine.

    Tout simplement un excellent film que je dois voir facile deux ou trois fois par an depuis des années. Je ne m'en lasse pas.

     

    Buenos Dias, ye m'appelle Inigo Montoya. Tou a toué mon père, prépare-toi à mourir

  12. Pour les fans, sachez que Kei Fujiwara termine en ce moment un nouveau film, id, qui pourrait très bien être l’évolution du Organ 2 dont les deux galettes citées ci-dessus font la promotion. Site officiel : http://www.organvital.com/id/index.htm[/i]

     

    à l'epoque j'avais entendu dire que en fait Organ serait un triptique.

    Et lors de la sortie d'Organ au japon, il y avait en bonus quelques 20 mn d'Organ 2. A premiere vue le film est enfin fini (à peu pres dix ans de prod, si les images du bonus sont bien des scenes de ce ID). C'est donc une bonne nouvelle

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