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machun

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Messages posté(e)s par machun

  1. J'avais vu la bande-annonce au cinéma, me laissant penser qu'on retrouverait le Cronenberg d'avant avec ses délires visuels et en fait le gars qui a fait cette BA est un sacré violeur, le trailer est totalement mensonger. Genre on voit deux secondes une sorte de rat géant sans savoir si c'est un truc bricolé ou une apparition fantastique style c'est important dans le film. Et en fait c'est un truc en carton pâte et on ne le voit pas plus longtemps.

     

    Une fois passé cette remarque, j'ai aimé le film pour ce qu'il est. Cronenberg évite la réalisation plate, pour un huit-clos dans une voiture, il n'y a une scène qui soit filmée de la même façon qu'une autre, s'adaptant aux personnages et à la relation entretenu avec le PDG principal. J'avais très peur au début avec tous ses dialogues qu'on sent repris du livre sans une virgule de changée et finalement plus ça va plus je suis rentré dedans. Les thèmes cronenbergiens sont bien là, l'évolution du film est bien senti et certaines scènes sont hallucinantes (l'apparition d'Amalric ) mais sans aller plus loin que ça. C'est plutôt dommage d'autant plus que ça ne veut pas sortir de ses dialogues à part une petite poignée de minutes. Une sensation gênante de potentiel non-exploité, surtout que la ville bouillonnante et le chaos naissant sont superbement mis en images.

     

    Il aurait pu peser, on reste néanmoins au-dessus de l'époustouflant sans plus.

  2. Revu dernièrement sur grand écran (des parents emmenaient carrément leur gamin d'une douzaine d'années, j'aurais bien aimé avoir leurs yeux vierges pour découvrir ça au ciné) et pas grand chose à ajouter au thread à part que c'est peut être la plus forte preuve d'amour que j'ai pu voir dans un film et que Philippe Noiret y est plus fort que David Sumner, Ash et John Matrix réunis .

  3.  

    Dur de parler de ce film à des personnes ne l'ayant pas vu. Ce que je peux dire sur le film, c'est qu'en gros James Wood vit tranquillement avec sa femme et son bébé dans la maison de son beau-père, isolé de dans la nature enneigé. Et sans prévenir, deux vieilles connaissances du Vietnam viennent lui rendre visite, deux amis qu'il avait dénoncé après un viol durant la guerre.

    Voila, après Elia Kazan vous fera découvrir tout le reste. Ce que je peux dire : c'est minimaliste comme film (beaucoup de longueurs voulus, à peine 5 acteurs et un décor unique dans la campagne). Très déroutant, ne sachant pas ce que ces visiteurs ont derrière la tête, c'est quasiment toute la force du film : on doute tout le temps sur eux, sur ce qu'ils veulent, sur leurs états. Je me suis senti bien seul et mal à l'aise, et incroyablement calmé au bout du compte. Une claque immense. Datant de 1971, Straw dogs de Peckinpah sorti pas longtemps avant ou après, le cinéma des années 70 était déjà prédit en ce(s) film(s), chef(s) d'oeuvre(s).

     

    En fait, ce que je peux vous dire en tout cas, c'est qu'il le faut.

     

     

  4. [vimeo]42578780[/vimeo]

     

    Je confirme pour la maison décrépie (visible au bout de 7 minutes environ) :

     

     

    Wrong n'est même pas sorti que Dupieux fait savoir via son twitter qu'il est déjà en train de tourner son nouveau film. O_o Il n'a pas précisé la nature du projet, mais dévoile au compte goutte certains décors comme cette vieille baraque décrépie:

     

    AlYy7OnCIAAnaOX.jpg

  5.  

    "DVD 1 : LE FILM + LES SUPPLÉMENTS

     

    . PROLOGUE (7 mn)

     

    . INFLUENCES (25 mn)

    Un témoignage personnel et passionné de Gaspar Noé sur Schizophrenia, film matrice de son oeuvre.

     

    . BANDES-ANNONCES

     

    DVD 2 : LES SUPPLÉMENTS

     

    . ENTRETIEN AVEC GERALD KARGL (27 mn)

    Gerald Kargl raconte la genèse de Schizophrenia dans un entretien dirigé par le réalisateur Jörg Buttgereit.

     

    . ENTRETIEN AVEC ZBIG RYBCZYŃSKI (29 mn)

    Zbigniew Rybczyński évoque son travail avec Gerald Kargl et décrit les différentes inventions visuelles qu?il a expérimentées sur Schizophrenia.

     

    . ENTRETIEN AVEC ERWIN LEDER ET LE DR. HARALD DAVID (26 mn)

    Erwin Leder et le Dr. Harald David (expert en psychiatrie médico-légale) discutent des manifestations de la violence dans la société contemporaine, de son expression dans les arts et en particulier dans Schizophrenia."

     

    Le 4 juillet

  6. Pour moi, ce sera un méga

     

    J'ai eu très très peur au début. Ces travellings trop précis, ce rythme trop chronométré, ces plans trop millimétrés. Très peur de ne voir qu'un film sous cellophane, emballé et près à être montré. Derrière ce film, on sent toute une démarche de Wes Anderson avec des plans dessinés au compas et à la règle, des jeux d'acteurs prévus et décrits jusqu'au rictus près. Rien n'est laissé au hasard, on voit ce que Wes Anderson avait dans sa tête depuis le début, exactement ce qu'il voulait faire. Tout est trop clean pour que j'y crois, trop calculé pour que je rentre dans le film. On a plein de personnages, c'est surchargé du début à la fin, j'ai eu l'impression de voir son précédent film en live, sauf qu'à la place de la folie du stop-motion on a des acteurs qui jouent comme on leur demande de jouer, et je ne suis pas du tout avec eux. C'est même dommage de choisir tous ces acteurs pour finalement ne leur laisser quasiment aucune liberté. Après, il y a des moments où ça marche plutôt bien, des idées bonnes mais tellement surchargé et millimétré que ce n'est pas vivant.

  7. Comme Eric, pas un chef d'oeuvre mais un film surprenant. Grâce à des personnages très bien écrits et une mise en scène qui ne s'en écarte jamais, toujours avec eux, une véritable immersion. Et un film qui réussit à me faire adorer Marion Cotillard (un véritable exploit) ne peut être mauvais. Elle aurait fait du kung-fu et noyé des types dans une piscine, ça aurait été encore mieux.

  8. Docu très intéressant, et surtout très frustrant que le film ne soit pas fini parce qu'avec les expérimentations de l'équipe il y avait de quoi claquer le beignet très très fort !!

     

    Une sorte de Pygmalion moderne où Clouzot l'artiste sublime sa créature Romy qui finira par le mener, lui et son tournage. Vu le film au ciné en présence du réalisateur qui nous a raconté pas mal d'anecdotes qui rendent le tournage encore plus mystérieux, plus impressionnant comme des histoires de plans impossibles à tourner (contrat avec l'acteur, conditions dangereuses, etc...) mais que l'on voit quand même dans le documentaire! Et comment ils ont été fait, là reste le mystère.

    Maintenant, je veux la version Cannibal Holocaust où l'on montrera des films amateurs de touristes ayant filmé le tournage (des photos montrent bien des gens avoir pris des vidéos dont aucune n'est trouvable) que l'on puisse découvrir tout ce qui s'est passé.

  9. J'avais aussi un problème avec le rythme à ma première vision et une seconde m'avait royalement claqué le beignet! Une redécouverte, tout simplement.

    Du génie qui installe une ambiance en quelque plans avec une mise en scène et un montage très forts et concis. Cette insécurité ambiante, ces méchants aux actes assez malsaines et étranges, cette bestialité profonde que l'on retrouve chez chaque personnage, le désert, les routes, l'Australie, c'est assez inexplicable comment l'univers très singulier du film me claque le beignet comme rarement. J'ai l'impression de ne pas pouvoir voir quelque chose de similaire ailleurs. L'un de mes cultes parmi les cultes et le quatrième volet est le film que j'attends le plus.

  10. Il a fait un film dont le personnage principal est un pneu, ça s'appelle Rubber. Et depuis, les Canon 5D, c'est hype.

    Si tu veux y voir de plus près, je te conseille surtout NonFilm visible là >

    Et il a fait Steak aussi, un très grand film.

  11. Joseph Kahn a un style qui me plait, c'est très portnawak et pas question de se reposer sur une idée que dans la seconde qui suit on s'en prend une autre dans la gueule. Très étonnant qu'un rythme pareil puisse tenir sur une heure et demi et visuellement c'est très beau. Très très très excentrique en restant également très original ça pourrait donner un film qui atomise tout ce qui est atomisable. Malheureusement ça ne l'est pas pour moi. Au bout d'un quart d'heure je saturais. Ce film c'est comme une plongée en apnée, appréciable à fond mais j'ai eu besoin de remonter à la surface car je n'en pouvais plus à certains passages. Surtout que les idées ne sont pas toujours tops et c'est assez inégal au bout du compte. Et je suis déçu d'être déçu parce qu'un film j'ai très envie de l'aimer.

     

    Je préfère Torque.

  12. Ah oui ce n'est vraiment, mais VRAIMENT pas joyeux. Un survival animalier dans un monde qui nous serait totalement anodin. Le début m'a donné des envies de barbarie contre les hommes en bouse blanche, le reste m'a donné envie d'exterminer l'espèce humaine.

     

    Note: c'est la version courte qui passe en salles.

  13. Avec quand même les bandes les moins réalistes du monde, autant au niveau graphique (ces looks, franchement)

     

    Tu confonds avec Les guerriers du Bronx là.

     

    Je les trouve bien classes tous ces gangs, même celui avec tous les gars en salopettes qui se battent dans les toilettes publiques.

    Quant au fait qu'ils payent tous leurs tickets de métro au début, je pense que c'est dû à la trêve exigée par Cyrus.

  14. Oh Putain Putain Putain Putain.

     

    Allez, à 2-3 détails minimes près, le film correspond tout à fait à mes goûts. Une somme incroyable, un condensé, de beaucoup de choses qui me font aimer un film en 1h30. Je n'en espérais pas tant.

    Si je récapitule, il y a une grande ville, elle est crade et ça se passe de nuit, ce qui donne une ambiance nocturne urbaine dans un New-York shitty by night de toute beauté. Un excellent point.

    Il y a également une guerre des gangs ou quand il y a plusieurs communautés d'individus qui sont en conflit. Le conflit se fait entre hommes sans recours à de moyens surhumains, et en plus il y a un gang particulièrement qui est la cible ce qui fait un magnifique Seuls contre tous. Deux très bons points en plus. Et on rajoute à cela le fait que la différenciation se fait par des excentricités originales fortement bien nuancés pour rester entièrement divertissant et sans être lourd ni plomber le film. Et hop, comme si ça ne suffisait pas, une caractéristique supplémentaire qui me rend le film jouissif.

    Et en plus il y a un personnage féminin qui transpire le sex-appeal et fait office du personnage solitaire qui est paumé dans la vie, 3 caractéristiques qui me plaisent en un seul personnage.

    Une mise en scène, des cadrages et un découpage qui met bien en avant l'espace dans lequel les personnages se trouvent et comment ces personnages y prennent place, ce qui rend le film très immersif (j'avais l'impression d'être dans les rues de New-York plusieurs fois, ainsi que dans un parc). En parlant de personnages, il n'y en a pas un de gentil, que des voyous, salopards et autres méchants en tout genre. Tous mauvais et l'ambiance est parano à mort, chaque coin de rue étant un risque fort.

     

    Et puis c'est rempli de graffitis, ça date de 1979, cette période bénie de la fin des 70's - début 80's, ça se bat aux tessons de bouteille et à la chaîne, à un moment il y a un bus taggé qui déborde de mecs près à cogner. Et ceux avec des battes de base-ball qui ont le visage peint. Et David Patrick Kelly pour moi c'était le méchant classe qui draguait l'hôtesse de Commando avant de se faire jeter d'une falaise par Schwarzy qui sort une réplique culte. Et là je le découvre en voyou salopard, le pied.

     

    J'oublie peut-être des trucs mais là, j'ai eu l'impression que le film était fait pour moi, un bonheur à chaque minute. CHEF D'OEUUUUUUUUUUUVRE!

     

     

     

     

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