machun

Tellement dommage que Le vieux fusil n'ait pas eu une suite comme Rambo 2.

QUOI ??? Un thread sur Rambo et si peu de réponses ? Même pas Wonkley qui vient crier son amour pour ce film humain qui sent bon la forêt humide ou poster juste la galerie d'affiches de moviegoods ?

Bon alors moi je l'ai (découvert) vu hier soir et

C'est un peu un crossover entre Le vieux fusil et Taxi driver à la sauce survival. Comme je ne l'avais pas encore vu et ne savais pas de quoi ça parlait exactement, j'ai été étonné de découvrir ce film de survie en milieu qui ne nous est pas du tout hostile alors que je croyais que ça allait être un flash-back tout le long. Et pareil pour cette critique des USA critiquées à cause du manque de considération des vétérans traumatisés du vietnam. Un personnage très bien écrit et Stallone qui nous sort une de ses meilleures prestation, que ce soit quand il ne dit pas un mot ou quand il sort son monologue assez inattendue. Seul contre tous à tailler des branches et choper les flics un par un. La leçon de vie d'un homme, un vrai.

Et comme autre projet pour NWR, rejoindre William Lustig et Larry Cohen pour Maniac cop 4!

http://dailygrindhouse.com/thewire/dg-exclusive-nicolas-winding-refn-joins-lustig-cohen-for-new-maniac-cop-film/

Sans concession, nihiliste et cynique en plus d'être superbe techniquement. Beaucoup aimé pour ma part!

Le film que j'attendais le plus du festival. Beaucoup aimé mais je ne sais pas encore si j'ai reçu un claquage de beignet ou non, je n'étais même pas sûr si j'avais aimé juste après la séance tant c'est déroutant comme film. En tout cas la mise en scène est monstrueuse, il n'y a pas un seul plan qui ne soit pas dément. Et l'acteur est incroyable, habité par ce personnage de dérangé loser qui ne peut se contrôler et a du mal à aller au bout de ses intentions.

Pour rappel, c'est bientôt chez Carlotta!

Un bon petit film à voir un soir entre potes ce film. Après la première demi-heure plutôt ennuyeuse, c'est un bon spin-off qui offre sa singularité et fait passer de jolis moments de tension. Un chouette film.

Ce qui est vraiment plaisant c'est qu'à aucun moment on se fout de notre gueule, ça commence très rapidement à suivre le raid dans son action, propose un gros moment de tension à l'entrée de l'immeuble tant c'est millimétré, discret, dangereux. Beaucoup de détails réglés, une action parfaitement gérée, c'est ce souci du détail qui fait que ça réussi pour le groupe. Puis il y a un détail, LE détail, l'infiniment petit qui enclenche l'infiniment grand, une violence qui explose dans tous les sens comme si Sergio Leone faisait un film d'action. Et en fait c'est comme ça tout le temps, des moments de pure violence et des moments incroyablement calmes qui se suivent. Le combat avec les machettes dans le couloir fait super mal! La machette qui caresse la joue du héros aussi! On souffre et s'essouffle avec les personnages et quand il s'agit de filmer les combats à mains nues c'est monumental! Aucune arnaque, c'est filmé de super près, lisible et les chorégraphies interminables sont à tomber!!! Les personnages sont increvables et le fight final à 3 est un véritable bonheur à chaque seconde. Un gros morceau de bravoure au ciné!

Y a-t-il quelque chose à retenir de ce ? A se faire après Da Vinci code pour y voir un minimum de qualité, mais on peut le faire après Blood freak aussi.

Par contre il y a point qui est rarement évoqué au sujet du film, c'est que Glodell a non seulement construit le lance-flammes et la voiture que l'on voit dans le film, mais aussi la caméra qui a servi à le tourner.

 

http://www.fastcodesign.com/1664622/an-indie-film-shot-with-hand-built-custom-cameras

 

 

Risque de spoilers. Mais en fait, vaut mieux ne rien lire sur ce film avant de le voir pour en découvrir le plus en salles.

Beaucoup beaucoup aimé! J'étais tenté par le côté hybride du film tout en craignant le résultat d'un (vrai ? faux ?) mélange de Mad Max (dont je suis fan) et d'indé-us-fait-pour-Sundance (dont je suis presque allergique). La première partie me fut assez anecdotique, c'est appréciable de voir des personnages loufoques qui ne sortent pas des caractérisations trop connues dans des situations improbables sans que ça reste extraordinaire, de la love story comme on en connait, ça se suit, ça ne surprend pas, ça commence à devenir légèrement chiant même. Puis vient la dernière partie où l'on comprend où le réalisateur voulait en venir. Et c'est très bien repris pour moi, j'adore le délire des deux personnages autour de Mother Medusa et Humungus et la fusion avec l'intrigue est carrément bonne à se prendre dans la figure. Avec un pote, on a débattu un petit moment après la séance sur ce qui était réel et ce qui était fantasmé par le personnage tant tout part dans tous les sens, et au bout du compte ça fait du bien d'être aussi paumé dans ce film. On se fout du vrai et du faux tant que le personnage devient touchant. L'apocalypse sentimentale vu avec un lance-flammes, tout le monde s'en prend plein le gueule, ça fait plaisir.

Pendant longtemps ça reste un sympathique mais finalement ce n'est pas si loin que ça de la

Un joli petit OVNI indé dans le (très) bon sens du terme dont je n'attendais rien de plus et je salue l'auteur pour ce premier film fait avec un budget ridicule.

Et quelle classe de commencer son film par une citation du dieu Humungus!

Comme pour La tour montparnasse infernale, une saison 2 de Platane est en cours d'écriture!

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Douche froide. Claude François, le gars pas très cool qui s'est jusqu'au bout royalement défoncé pour son image et être un monstre médiatique, vu par Florent-Emilio Siri ça me donnait envie. Finalement un film totalement quelconque qui accumule pas mal d'idées-clichés d'un mauvais biopic, le début est trèèèèèèès mauvais. Heureusement que le reste du film n'est pas aussi nul que ça mais ce n'est pas super bon non plus. Un biopic super lisse et très linéaire sur Cloclo vu via son entourage. Cloclo qui gueule contre n'importe qui pour n'importe quoi, ça pourrait être ça finalement le résumé du film. Cloclo la superstar qui enfonce tout le monde dans le monde de la musique j'aurais aimé voir ça mais en fait on ne voit que des disques d'or sur un mur et quelques groupies. Visuellement c'est très soigné pour donner un côté kitsch propre au chanteur et sublimer le film, mais en fait c'est moche. Et la scène de fin dans la douche qui aurait pu rivaliser de suspense avec Psychose est en fait ridicule tant tout est appuyé, souligné, sachant ce qui va arriver. On n'apprend pas grand chose ou alors que des anecdotes mais c'est tellement survolé qu'on a du mal à s'y intéresser, pour un personnage pareil et sur un film de 2h30 c'est très frustrant. Le film ne prend aucun risque, comme si la famille ne voulait pas montrer certaines choses, et ne fera changer d'avis personne sur Cloclo. Ceux qui pensaient que c'était un connard de première ressortiront en pensant que c'était un connard de première et les fans ressortiront en l'appréciant, comme d'habitude quoi.

Je me suis fait la saison ces derniers mois et je rejoins l'engouement général, c'est étonnement réussi et maîtrisé. Je pourrais reprocher quelques bémols, des épisodes qui ne font quasiment pas avancer l'intrigue mais fuck it je ne demande pas mieux que ça. Ce qui fait surtout plaisir c'est qu'aucun détail n'est laissé de côté, n'importe quel truc anodin dans la série peut refaire surface une saison plus tard et bousculer la situation. TOUS les personnages sont approfondis, même ceux qu'on ne voit que deux épisodes à peine ils sont travaillés jusqu'au bout. Une vraie réalisation qui use d'effets de mise en scène sans faire de tape-à-l'oeil. Et surtout la suprise, impossible de savoir qu'elle sera la situation dans les deux épisodes qui suivent, des morts glauques qui arrivent sans prévenir il y en a, étonnant le spectateur croyant qu'untel sera un personnage central alors qu'il s'est fait tué une poignée d'épisodes après son arrivée. Et pareil dans l'autre sens avec certains qui sont de plus en plus fouillés et bénéficient d'une réelle histoire alors qu'ils paraissaient juste secondaires, pouvant créer de l'empathie pour la pire des raclures. Une grosse leçon que beaucoup pourraient prendre sur le traitement des personnages, surtout qu'il n'y a pas de manichéisme et que les bons citoyens tutoient les barons de la drogue, l'homme bon d'un épisode pourra être le méchant à l'épisode suivant pour survivre. Tout ça pour l'histoire d'un gars basique qui devient un grand nom de la drogue pour se payer une chimio et assurer l'avenir de sa famille, comment taper sur le système américain sans avoir l'air d'y toucher. Le parallèle entre le milieu de la drogue et vraies entreprises est évident et la transformation de Walter White impressionnante.

Bref,

Le film sortirait dans notre beau pays le 4 avril!

J'ai trouvé la version suédoise plus intéressante quand même, ou plutôt elle m'a plus intéressée. Sur la forme, elle n'est peut être pas aussi aboutie que le Fincher mais quand bien même ça m'a plus marqué car moins "lisse". La scène de viol et du tatouage, je m'en rappelle encore très bien! Alors que dans le Fincher ça m'a juste mis mal à l'aise deux minutes et c'est tout, peut être que ce fut la surprise en moins qui a fait ça. Et même en général, tout m'a plus laissé indifférent dans cette version.

Les amputées repeignent les murs en rouge vif, on fait le tour d'une maison sans raison, Goblin se lâche, ça charcle, Dario a l'air de se faire totalement plaisir, le spectateur de même.

Ça a l'air marrant, mais pas autant que Devil story.

Même si j'aurais préféré que ce soit un vrai, un gros claquage de beignet, c'est de la très forte et un bon . Là où ça me fait chier, c'est que le DVD Wild side propose la version cinéma mais qu'en version française, je me suis donc fait la version longue en vo et j'ai trouvé ça un poil long malheureusement.

Magnifique mise en scène qui met en valeur l'architecture des différents décors, le thème des goblin est au top et les deux ensemble donnent une ambiance morbide incroyable pour les scènes dans la maison abandonnée . Et énorme claque quand même pour le tueur impressionnant de froideur et de brutalité, les scènes de meurtres m'ont fait vachement mal, que ce soit celui du début ou avec le pantin ou celle avec la tête plongée sous l'eau chaude . Une vraie ambiance glauque et inquiétante qui pourrait fonctionner totalement sur les deux heures, malheureusement le personnage principal voit quelquefois une journaliste inutile et pas drôle le temps de deux minutes, et elle est insupportable .

Ce passage n'est pas faux du tout, c'était pour déstabiliser l'armée romaine et les gaulois allaient alors les attaquer par surprise. Après, dans le film ça ressemble plus à un mélange entre Intervilles et Spring break. Et c'est l'attaque des gaulois qui est indescriptible tant c'est mal monté et mal foutu sur toutes les longueurs, même une partie de balle au prisonnier dans une cour d'école est plus agressive que ça. 10 minutes totalement incompréhensible

Ce qu'il ne faut pas louper non plus, c'est son générique dans l'espace! Digne d'un opus de Superman.

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Production ambitieuse à la promotion annonçant un grand film historique à l'époque avant de se faire unanimement écartelé par les critiques.

J'en avais beaucoup entendu parlé et c'est bien plus impressionnant de le découvrir par soi-même à quel point c'est nullissime . Aucune scène ne tient la route, dialogues totalement à côté de la plaque, un Klaus Maria Brandauer inspiré, reconstitution en toc mais je crois qu'on atteint le mieux avec le montage. Très très fort au début où on voit le père de Vercingétorix mourir deux fois et la scène de la grotte carrément illisible. Le top du top reste la bataille en milieu de film, 7 à le voir, personne pour expliquer aux autres ce qui se passait .

Tantôt on se croirait dans une adaptation d'Astérix, tantôt dans Sacré graal, encore ça pourrait passer si Claude Zidi était à la réalisation mais non, Christophe Lambert à la réalisation et l'ambition de faire Gladiator à la française. Bah putain quand on voit le résultat

Un des (très) rares films que je peux commencer juste pour voir 5 minutes et finalement le regarder en entier. Je suis hilare du début à la fin à chaque fois. Le film qui m'a fait découvrir Marina Foïs, je n'arrive toujours pas à me décrocher de cette image quoi qu'elle fasse.

Très très très bon avec des personnages melviliens encore et toujours seuls. MAIS (et c'est dommage) André Bourvil a beau avoir l'envie d'y être, il sonne vraiment faux.

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