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chatterie royale

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Messages posté(e)s par chatterie royale

  1. Leur idée est que les noirs athlétiquement, physiquement et médicalement sont plus fort que les blancs. Ils ont résisté aux coups de fouets pendant l'esclavage, ils sont bons en sport (Jesse Owens), ils attirent les meufs, le talent (le photographe), etc... Tous les clichés qu'on attribue aux noirs. Et les vieux blancs veulent vivre plus longtemps donc se disent que le seul moyen c'est d'être transféré dans un corps de noir.

     

     

    C'est ce dont je voulais parler par "fétichisme du corps des noirs" mais ça me semble tellement foireux en même temps. Meilleurs coureurs, plus grosse bite ce sont des clichés répandus, ok. On peut éventuellement rajouter le golf et encore ça ne tient qu'à tiger woods. En revanche j'ai jamais entendu parler d'une réputation de don particulier pour la photo ou meilleure espérance de vie. Tout le monde sait qu'ils détiennent le triste record de l'espérance de vie la plus courte aux US. L'idée du noir américain pauvre en meilleure santé que n'importe qui, je vois vraiment pas d'où ça sort en fait.

     

    Du coup ça ramenerait le message du film à "les noirs sont supérieurs aux autres en tout et tout le monde les envie". Chelou si c'est ça

     

  2. Je ne m'attendais pas à une révélation et je suis quand même un peu déçu.

     

    C'est pas mauvais, même plutôt bien fait (notamment les passages d'hypnose), mais quand même ultra classique.

    J'ai presque envie de dire "vintage" tant la musique et les petites virgules sonores pour souligner les moments mystérieux sonnent 80s.

     

    Je me doute qu'une partie du succès est due à sa résonance avec l'actualité socio-politique américaine du moment, mais pour moi on est pas loin du bis de Stepford Wives, sauce Black Lives Matter.

    Comme le disait jeremie, ça aurait pu faire un sympathique épisode des contes de la crypte, mais pas de quoi sauter au plafond non plus.

     

    perso j'ai pas tiqué sur le rembourrage dans les oreilles mais plutôt sur l'opération de neurochirurgie de haute volée menée sans équipe dans un sous-sol non aseptisé et éclairé à la bougie et aussi sur le heaume de templier qui sort de nulle part

     

     

    Après je me demande si je ne suis pas passé à côté de l'idée principale du film. La métaphore des vieux blancs riches qui exploitent les jeunes noirs défavorisés, ok. Mais au-delà de l'image, je n'ai pas bien compris le délire des Armitage et leurs amis : pourquoi les noirs au final ?

     

    Soit ils sont ultra-racistes mais dans ce cas pourquoi choisir de se faire transplanter dans un noir et être ainsi victime de tous les préjugés évoqués (contrôle de police, être vu comme un domestique, un gigolo...) ?

    Soit ils vouent un culte maladif aux noirs mais dans ce cas pourquoi les tuer et prendre leur place (ce qui est quand même le comble du racisme) ? si c'est un fétichisme du corps noir, pourquoi ne pas être tous maqués avec des noirs ? pourquoi ne pas accrocher des noirs à poil sur tous les murs ?

    Le père donne un début d'explication en évoquant le traumatisme de son grand-père battu par jesse owens, mais je ne saisis pas bien comment ça nous amène là et ça ne dit pas non plus comment le délire a contaminé tout le monde. Les clients cherchent à éliminer leur handicap ou souci de santé, pourquoi choisir exclusivement des noirs dans le fond ?

    C'est pas comme si tout le film reposait là-dessus

     

    Je ne sais pas, c'est peut-être moi qui suis bouché. C'est quoi votre interprétation ?

  3. ya un bonus apparu récemment avec des interviews des principaux protagonistes, post tournage

    Aucun interet si ce n'est qu'ils disent que la réalité était encpore pire

    Ah et puis le mari qui meure, j'avais compris que c’était un suicide, ben même pas, juste un gars trop con qui s'est flingué par maladresse

     

    j'ai surtout trouvé le mec qui interviewait particulièrement insupportable.

    au final je me suis demandé si l'équipe qui a réalisé ce documentaire n'était peut-être pas tout autant des cas sociaux opportunistes que les autres.

  4. 4110848.jpg

     

    Une mère part à la recherche de sa fille portée disparue à Long Island. Face à l'inertie de la police locale, elle commence à prendre les choses en main pour remuer la merde et les découvertes macabres s'accumulent.

     

    Je n'attendais rien de ce petit thriller et j'ai été surpris par sa qualité et l'atmosphère qui s'en dégage.

    On n'est pas loin de l'ambiance froide, terne et grisâtre des productions scandinaves, mais en moins artificiel, taiseux et fantasmé.

    Et pour cause, il s'agit d'une véritable affaire, restituée avec un certain sérieux, sur des filles disparues qu'on n'a pas vraiment recherché.

    Il y a surtout un climat de déchéance omniprésent : filles-mères-célibataires condamnées à cumuler les petits boulots miteux, jeunes prostituées droguées et battues, flics démotivés et mis au placard, restaurants minables, maladies psychiatriques mal soignées, enquête bâclée, résidences privées pour paranos,...

    Déprimant sans jamais être chiant, c'est une qualité rare. Enfin Amy Ryan tient le film avec un premier rôle tout en nuances.

    La bonne pioche netlfix de la semaine

  5. Je dois dire qu'il faut passer le cap de l'épisode 1. Sorti de la moralité d'avoir un zoo privé, je voyais pas trop le problème en fait, Joe Exotic pour ne citer que lui étant plutôt un excentrique qu'on fait rien qu'à embêter (et ne faisant rien d' illégal par ailleurs, selon le droit local s'entend).

     

    Puis le susnommé commence à parler flingues, et là, le documentaire bascule dans une autre dimension.

     

    J'ai envie de dire que le docu commence là où les conneries de rmc découverte s'arrêtent.

  6. D'ailleurs

     

    Si tout le monde bouffait son plat préparé pour lui, tout le monde pourrait bouffer et sans sortir. Mais nous sommes tellement cons..

     

    et bien il m'a semblé que même sur ce point le réalisateur entretien au final une certaine ambiguité

     

    on sait qu'il y a au minimum 303 étages, donc potentiellement 606 bouches à nourrir, or la plateforme ne le permet pas, il n'y a de toute évidence pas 600 plats. Même en privant les cinquante premiers étages et en rationnant violemment les autres, la plateforme est déjà vide avant d'arriver au fond, alors qu'il n'y a déjà plus grand monde en vie sur la fin du trajet. Et ce n'est pas comme si les 5 premiers étages avaient pu engloutir tant que ça, le temps de repas est minuté et il est impossible de mettre de côté.

    C'est peut-être juste mon interprétation, mais pour moi il y a également l'idée qu'on ne peut pas équilibrer le système de l'intérieur, même avec la meilleure volonté.

     

  7. J'ai trouvé ça assez remarquable, le buzz me semble amplement mérité. C'est malheureusement pas tous les jours qu'on nous propose un petit film de sf dense, solide, bien écrit, bien interprété.

    Le cheminement est implacable et sans temps mort.

     

    Ça fait inexorablement penser à cube dans son minimalisme claustrophobe et cette expérience absurde décrétée par une administration intangible. On peut aussi y retrouver des éléments du Transperceneige où les étages se substitueraient aux wagons. Pour ma part j'y vois également une certaine influence de La Cabina et peut-être même Delicatessen

    (cannibalisme, verticalité, escargots,... )

     

     

    Je ne suis pas tout à fait d'accord avec l'idée que le tout se limiterait à une parabole grotesque du capitalisme. Rien que le fait que la structure verticale soit perpétuellement rebattue semble le contredire. Il est d'ailleurs évoqué que la fosse serait une expérience d'autogestion, ce qui évoque plutôt l'anarcho-communisme. Je crois que, comme le Don Quichotte auquel il se réfère régulièrement, il tente d'offrir au spectateur plusieurs interprétations.

     

    Bref c'est pour moi un petit film qui risque de marquer son époque. D'autant plus que, comme le disait jeremie, le hasard du calendrier crée une certaine résonnance avec l'actualité.

  8. J'ai pas lu le manga d'origine, mais c'est pas ce film qui va me donner envie.

     

    Je ne sais pas trop ce qui vous enthousiasme. Un n-ième film de zombards sans grande saveur, rien qui n'ait déjà été vu ailleurs.

    Le zombie version strabisme et mono-phrase c'est marrant 5 minutes mais vraiment pas plus. Et le personnage d'hiromi n'a pas de sens.

     

    Il y a bien pire, ceci dit.

  9. sinon ZOMBIE prend une autre ampleur avec la situation actuelle avec des formes de contamination plus le confinement

     

    exact, je me le suis refait l'autre jour et c'est le film de confinement parfait

     

    les pistes oblio et risveglio de goblin qui résument tout le mood de ces longues semaines enfermé à l'abri

  10. Personne n'a regardé cette série à part lord et moi ? Ça me semble impossible...

     

    Je crois que j'en suis à la 3e saison.

     

    Les décors, costumes et musiques sont excellents. Ça cogne souvent et fort. Le cul est relativement discret.

     

    Tu rajouterais un sorcelleur et 2-3 bestioles au milieu et ça donnerait une série spin-off "The Witcher : Skellige" quasi parfaite.

  11. Renseignement pris, youssoupha diaby serait un petit artiste de stand-up, ce qui en dit long quand on sait à quel point les gros sont désopilants.

     

    Hugo délire semble être un youtubeur/twitcher jeux video dont le métier est donc de faire du placement de produit.

  12. Histoires-terrifiantes.jpeg

     

    Afin de conquérir et captiver son public indien, Netflix s'est lancé dans la production de programmes originaux en hindi.

    J'ai tenté ma chance au hasard sur ces "Histoires Terrifiantes", film à sketches d'épouvante dont les 4 réalisateurs avaient apparemment déjà collaboré, et j'ai été assez agréablement surpris.

     

    La première histoire se concentre sur une assistante de vie qui remplace sa collègue auprès d'une dame âgée de milieu aisé. Ce n'est pas que ce soit original pour un sou, mais le huis clos est extrêmement bien traité : sobre, efficace, prenant, qui distille des éléments de contexte et fout progressivement la pression au spectateur en finesse.

    J'irais pas jusqu'à dire que j'ai compris la conclusion, mais j'étais au taquet.

     

    en fait j'ai l'impression de n'avoir réellement compris aucune des conclusions de chaque épisode, mais ça m'a pas trop dérangé. Trop subtils pour moi ces indiens

     

     

    On part ensuite davantage dans le bad trip avec un sujet sur une femme enceinte atteinte de crises délirantes. J'ai trouvé l'utilisation permanente de musiques anxiogènes rapidement lourdingue. Quelques images marquantes, mais globalement je ne suis pas trop emballé.

     

    Le 3e épisode nous embarque sans transition ni longue exposition dans une histoire de petite village perdu assiégé par des zomb...euh pardon je voulais dire "démons". Pas trop familier du folklore indien, je ne saurai dire si ça fait référence à une quelconque bestiole de la mythologie locale.

    Ils misent sur les bons vieux effets artisanaux ce qui réchauffe le coeur du vieux bisseux mais donne quand même lieu à des maquillages trop kitschous pour être crédibles.

     

    Enfin on termine sur une jeune mariée qui s'interroge sur la fâcheuse habitude de son époux à discuter (et soumettre à approbation) tout sujet avec sa grand-mère décédée il y a 20 ans... Je dirais qu'on est au niveau des épisodes des Contes de la Crypte : bien interprété, pas renversant, avec une morale un poil grinçante.

     

    Au final j'ai trouvé l'ensemble assez qualitatif et j'ai bien apprécié le côté old-school, humble, sans ironie, ni effet gratuit. Cerise sur le gulab-jamun, pas une seule chanson/chorégraphie ne vient casser l'ambiance.

    Mention spéciale à Zoya Akhtar qui pourrait torcher de sacrés thrillers.

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