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Tomfincher

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Messages posté(e)s par Tomfincher

  1. Citation

    Maladroit et naïf, Miyamoto, jeune salaryman d’une entreprise de papeterie, tombe amoureux de l’énigmatique Yasuko. Celle-ci utilise Miyamoto pour se débarrasser d’un petit ami indésirable, mais finit par s’attacher au zèle de son admirateur. Alors que leur relation est mise à rude épreuve, Miyamoto s’enferme dans un cycle d’extrême violence pour sauver son honneur et reconquérir Yasuko…

     

    3 ans après Destruction Babies, Tetsuya Mariko revient toujours aussi énervé avec l'adaptation du mange d'Hideki Arai "Miyamoto kara kimi e" (qui, se je comprends bien, pourrais se traduire par "Portrait de Miyamoto"). 
    Et là, réellement grosse claque. C'est intense, buryant, plein d'amour, de folie, de haine. Rarement un film m'a mit dans un tel état, proche de celui des personnages du films. Mariko réussit parfaitement à retranscrire cet esprit "over the top" des mangas, où les personnages sont à fond. L'histoire d'amour est belle, [spoiler=]le viol est insoutenable[/spoiler], la tristesse est grande, la colère est intense, la violence est douloureuse. 
    Les interprètes sont au diapason, et notamment Yu Aoi, qui semble se donner corps et âme à ce rôle. 
    Un réalisateur définitivement à suivre. 

     

    Vu sur Ciné+ Club et dispo en blu ray en double programme avec Destruction Babies.

     

    La tagline est clairement à la ramasse ici aussi et en dit trop. 
    BecomingFather_FINAL.jpg

     

     

  2. Citation

    Mitsuhama, port du Shikoku, sud le plus rural du Japon. Là vivent deux frères orphelins, Taira et Shota Ashiwara. L’aîné, Taira, est obsédé par l’idée de se battre. Le jour où il est passé à tabac par un groupe de voyous, il rejoint Matsuyama, la grande ville la plus proche, à la recherche d’adversaires forts à qui se mesurer. Débute alors dans son sillage une escalade de violence.

     

    Si j'étais journaliste, j'écrirais : "Un film coup de poing" histoire de figurer en bonne place sur l'affiche. 

    Mais la vérité n'est pas si loin. Le scénario est mince (un jeune homme cherche la bagarre à tous les coins de rue), et le réalisateur, avec trois fois rien, nous fait ressentir toute la fureur de ses personnages. Une violence qui explose et qui contamine tous les protagonistes.

    On sent une réelle filiation avec le Shinya Tsukamoto de "Tokyo Fist" dans la représentation de la violence, la contamination, les gueules quasiment déformées...

    Belle découverte de ce réalisateur dont c'était le premier film, et qui fera plus que confirmer avec son film suivant : "Becoming Father". 

     

    Destruction Babies est sorti en blu ray en double-programme avec Becoming Father justement. Ils sont diffusés sur Ciné + Club en ce moment.

     

    DestructionBabies-FINAL.jpg

     

     

  3. Ca marche pas mal comme suite à Shining. J'ai pas lu les bouquins (ni Shining, ni Dr Sleep), mais ça raccroche plutôt bien les wagons avec le film de Kubrick. Les recréations de scènes de l'original sont plutôt bien foutues, et l'emploi d'acteurs "ressemblant" fonctionne bien.

    Certaines séquences ailleurs dans le film, notamment les projections astrales des uns et des autres montrent un vrai talent de la part de Flanagan. Côté acting, c'est du tout bon : Ewan McGregor impecc comme d'hab. Rebecca Ferguson roule un peu trop des yeux peut-être mais bon... J'aime beaucoup vers la fin, quand elle se demande comment son groupe a pu ne pas remarquer Danny tout ce temps.

    Le gros problème, c'est que c'est pas un film d'horreur quoi. C'est un film hyper frontal. Bourrin comme du Stephen King. Lumière à fond les ballons, on se croirait dans un film des années 90. Le retour à l'Hôtel Overlook est lui aussi plutôt décevant... Ce qui intéresse Flanagan, c'est plutôt toute la mythologie autour du Shining, plus que l'ambiance. 

     

    Vu sur Netflix, visiblement c'est la version ciné. J'aurais bien aimé voir la version Director's Cut, 30' plus longue, pour voir si elle ajoute du gore (la séquence du gamin torturé est malaisante mais finalement pas si graphique) ou de la mythologie. 

  4. Aïe, j'ai pas réussi à rentrer dedans. De Palma a le cul entre deux-chaises, tour à tour thriller et comédie, mais jamais les deux en même temps, et aucun n'est vraiment réussi. Il multiplie les hommages, s'autocite de manière ridicule (coucou le travelling à 360° autour de 2 personnages de la fin Blow Out. Sauf qu'ici, c'est moche et con, là où dans le film avec Travolta, c'était simplement émouvant. Et puis cette incrustation...). Je sauve Melanie Griffith qui apporte beaucoup de fraîcheur quand elle apparaît enfin. Et le tournage du porno, faux clip de Frankie Goes... avec ce plan hallucinant je trouve où le héros observe Melanie de derrière une porte, et lorsqu'il la ferme, dévoile par un miroir l'équipe technique, à la fois du clip, mais aussi de Body Double finalement...  Dommage que tout ne soit pas de ce niveau. 

  5. Beaucoup aimé pour ma part. J'ai trouvé la prestation de Norton très touchante. Quant à la lumière, j'ai trouvé qu'elle était parfaitement raccord avec le style de peintures d'Edward Hopper qui "traite" de ces années-là. 

    J'ai également trouvé que le scénario se suivait plutôt bien, alors que ce n'est généralement pas le fort des films Noirs. Ici, tout avance "logiquement". On ne perd pas de vue les enjeux, les personnages. Bref, un bien chouette film.

  6. Bof bof. J'aime beaucoup les films qui parlent du cinéma en montrant les coulisses. Et là, on est en plein dedans, avec les difficultés qu'a connu Hitchcock pour faire le film "Psychose". Mais vu qu'on sait que le film va se faire, que cela va être un succès, il n'y a finalement aucun enjeu, aucun suspense. En fait, le film est surtout l'occasion de mettre sur le devant de la scène son épouse Alma Reville, qui agit sur nombre des films de Hitch comme Script Doctor. 

     

    Alma est formidablement campée par Helen Mirren. Anthony Hopkins se charge d'incarner, sous moultes prothèses un peu trop visible, Hitchcock. Du coup, on ne voit plus que Hopkins singeant le réalisateur avec sa bouche en cul de poule. Personnellement, je n'ai pas réussi à y croire... 

     

    Le film fait quand même aussi pas mal l'impasse sur le fait qu'Hitchcock était un sacré pervers. Hormis une courte séquence de voyeurisme, il n'en reste finalement pas grand chose. 

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    Bof bof. J'aime beaucoup les films qui parlent du cinéma en montrant les coulisses. Et là, on est en plein dedans, avec les difficultés qu'a connu Hitchcock pour faire le film "Psychose". Mais vu qu'on sait que le film va se faire, que cela va être un succès, il n'y a finalement aucun enjeu, aucun suspense. En fait, le film est surtout l'occasion de mettre sur le devant de la scène son épouse Alma Reville, qui agit sur nombre des films de Hitch comme Script Doctor. 

    Alma est formidablement campée par Helen Mirren. Anthony Hopkins se charge d'incarner, sous moultes prothèses un peu trop visible, Hitchcock. Du coup, on ne voit plus que Hopkins singeant le réalisateur avec sa bouche en cul de poule. Personnellement, je n'ai pas réussi à y croire... 

    Le film fait quand même aussi pas mal l'impasse sur le fait qu'Hitchcock était un sacré pervers. Hormis une courte séquence de voyeurisme, il n'en reste finalement pas grand chose. 

     

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    5 ans après le chef-d'œuvre "Cyrano de Bergerac", Jean-Paul Rappeneau livre un autre grand film historique en costume avec ce Hussard sur le Toit, plus grosse prod française de l'époque. 

    Le film m'était un peu passé au dessus lors de sa sortie et je n'en avais que peu de souvenir. Ce second visionnage m'a ouvert les yeux sur un film magnifique visuellement (la photo de Thierry Arbogast est incroyable), sans temps morts (une fuite en avant où la mort envahit peu à peu l'écran), avec une pelletée d'excellents acteurs de petits à grands rôles. 

    Juliette Binoche est superbe, et Olivier Martinez parfait. 

    Une belle réussite.

     

     

  9. Il y a 23 heures, Benj a dit :

    Sinon je ne sais pas si c'est récurrent dans la série, mais j'aime bien que le pouvoir soit filé à un type random qui ne demandait rien à personne. Le concept est intéressant, mais du coup dans Shin, à part le faire chialer comme un gros bébé, il fait rien avec ce truc.

     

    Je vais enquiller avec le ZO.

    C'est Shinji dans Evangelion quoi.

  10. 215487.jpeg

     

    Ca c'est bien. Ca dure 2h30 mais on ne sent pas le temps passer. L'action sert l'histoire et les personnages, certes Tom Cruise a 60 ans mais en tout cas, il n'en pas 80. Donc c'est plus crédible. 

    Scénario alambiqué certes, mais du coup, on ne se sent pas pris pour des cons. Le casting est top (Tom Cruise fidèle à lui-même, ses acolytes idem, le cast féminin est top entre Haley Hatwell, Rebecca Ferguson, Vanessa Kirby et même Pom Klementieff. Esai Morales très bien aussi en méchant). Bref, enfin un bon blockbuster de l'été.

  11. Bah c'est pas bien. C'est juste un énième blockbuster qui dure trop longtemps, qui rallonge au max ses scènes d'actions remplies de SFX pas jolis et qui font pas avancer la narration... Franchement, j'ai pas envie de voir un vieux Indy grumpy qui se traîne, qui a les mains qui tremblent, mais dont on nous fait croire qu'il est encore capable d'effectuer des tas de prouesses. 

    Je me suis endormi lors du climax, c'est pour dire, et me suis réveillé à l'épilogue, ne sachant pas comment les méchants sont morts. Bref, la soirée de merde.

  12. Juste pour dire que le coffret Blu Ray sorti chez Carlotta est superbe. La copie de ce premier Tetsuo est superbe, bien granuleuse à souhait. 

    Sinon, j'ai revu le film et je revois mon jugement à la hausse : je ne sais pas si c'est le cinéma actuel où tout va vite, pendant longtemps, mais ça m'a paru finalement plutôt posé. Pas si hystérique que ça en fait. Un véritable manga-live, un urotsukidoji sur pelloche.

  13. Citation

    En octobre 1992, dans une classe de terminale C du lycée Léon-Blum dans les Yvelines, Simon Werner manque à l'appel. Cette absence marque le début d'une série de disparitions mystérieuses qui inquiète les élèves de sa classe. Ils commencent à imaginer collectivement les scénarios possibles qui prennent au fur et à mesure un tour angoissant à la suite de la découverte de nouveaux éléments troublants, et sujet à interprétation, sur la vie du lycée et de certains de ses élèves.

     

    Les acteurs sont très convaincants dans leur rôle de lycéen. La reconstitution est vraiment bien vue (la direction artistique n'en fait jamais des caisses, ce n'est pas précisé - il me semble - quand se passe l'action mais en ayant vécu cette période, je vois à peu près que cela se passe au début des 90s).
    J'ai trouvé le film plutôt intéressant, avec sa construction en addition de points de vues (à la Rashomon quoi) pour aboutir à un final qui peut laisser à penser que ça fait pschitt, mais qui se justifie : tout n'est que ragots, on-dit, fantasmes, et psychose.

    Ca a été comparé à Elephant... Oui, ça se passe dans un lycée, on suit des jeunes qui marchent (mais pas tant), mais ça a quand même sa propre personnalité.

  14. Le 14/02/2022 à 16:15, Benj a dit :

    Et puis ça sert à rien de rabâcher d'épisodes en épisodes que Reacher est un mastodonte pour qu'au final on le voit constamment se faire malmener par des avortons.

     

    Franchement, y'a pas grand monde qui lui fout la branlée, au Reacher. Et souvent, quand on arrive à le toucher, c'est qu'on s'y met à 5 contre 1. 

    J'ai bien aimé, ça passe rapidement, on se fait pas chier. Y'a quand même un bodycount énorme, ça n'arrête pas de crever ; Reacher est un gros bourrin hyper charismatique, qui s'en fout de laisser des gens sur le carreau. 

    Je suis complétement open pour une saison 2.

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