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La Tour Infernale - John Guillermin & Irwin Allen (1974)


Nicolas

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Elle fait 500 mètres de hauteur, un rêve de construction ! Quand elle brule, c'est chaud mais c'est chaud... à en décoiffer Richard Chamberlain !

 

Même si cela ne vaut pas "L'Aventure du Poseidon", cette production Irwin Allen, conserve année après année son charme déstructeur typiquement 70's avec sa gallerie de perso, ses décors surdimensionnés et sa valse des amours contrariés. Comme "Airport" ou les autres classiques du genre, le grand point fort est, en dehors des scènes de bravoure, le cortège de stars choucroutées prises en sandwich qui en pleine débandade évoquent leurs sentiments, font un le point sur leurs relations sentimentales, sur la place du chat dans leur couple, sur le devenir de leur épanouissement intérieur alors qu'autour d'eux, tout s'écroule. (donnée magnifiquement singée par John Landis dans son KFM)

Tout est là :

William Holden et son gendre Chamberlain qui pour économiser 10 balles, a fait vaciller cette tour, Faye Dunaway esclave de l'amour Paul Newman, prise entre sa carrière et son désir de feu intérieur, Fred Astaire, l'escroc perruqué qui remet ses pratiques en cause face à Jennifer Jones, femme à chat au grand coeur, Steve McQueen qui a la plus gros lance, Robert Wagner qui en brule pour sa secretaire ( ), l'ascenseur du bonheur dans les airs... un bonheur, un rêve kitsch et spectaculaire sur du John Williams qui hésite entre le pompier et le pudding, optant plutôt pour une sensibilité "Jane Eyre"

Il manque Shelley Winters pour que le bonheur soit total quand même.

Attention sacrilège, nouveau doublage français en circulation sur le Z2!

Existe en bluray chez nos amis anglais! Je me laisserai bien tenter, tiens.

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