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L'ange ivre - Akira Kurosawa (1948)


Florent

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Appelé en pleine nuit à soigner un jeune gangster pour une blessure à la main, un médecin alcoolique décèle une affection plus grave, la tuberculose. Il tente de soigner le jeune homme qui ne veut rien entendre, et malgré les disputes et les menaces, il se prend d'amitié pour lui. Le chassé-croisé des deux hommes que tout oppose trouvera une issue tragique dans les milieux violents de la pègre japonaise.

 

Depuis le début octobre, la cinémathèque de Nice propose une intégrale Kurosawa. Et si j'avoue que Ran ou autre Château de l'araignée m'ont déçu voire ennuyé, ses films des années 50 sont d'une beauté et d'une intelligence sidérante.

 

C'est touchant sans être mièvre, c'est méchant sans violence (le docteur assène des propos d'une noirceur et d'un désenchantement qui cache bien sûr un grand coeur.

 

La vedette du film c'est Toshiro Mifune, même si le titre du film pourrait laisser penser que non. Entre mode de vie à l'ancienne et le passage à une nouvelle société, Kurosawa évoque avec brio une époque charnière et décisive du Japon à travers une galerie de personnages des bas fonds, des "petites" gens, des parasites qui sont autant le poumon, le second souffle que de la vermine, de la pourriture stagnant et enlisant les proches autour d'eux.

 

Voilà à découvrir pour se rendre à l'évidence que Kurosawa était un grand réalisateur (asiatique) intemporel grâce à des sujets peut être bateau mais d'une profondeur et d'une humanité réjouissante.

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Et si RAn ou autre Château de l'araignée m'ont déçu voire ennuyé, ses films des années 50 sont d'une beauté et d'une intelligence sidérante.

 

En meme temps, le chateau de l'araignée c'est 1957....

 

L'ange ivre est un vrai chef d'oeuvre qui ne soufre que d'un seul probleme récurent : la performance de Shimura Takashi est régulierement passée sous silence. Heureusement que Vivre le rehabilitera dans la mémoire collective. Putain de grand acteur oublié !

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Et si RAn ou autre Château de l'araignée m'ont déçu voire ennuyé, ses films des années 50 sont d'une beauté et d'une intelligence sidérante.

En meme temps, le chateau de l'araignée c'est 1957....

 

 

 

je voulais surtout pointer du doigt ses adaptations de Shakespeare....

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