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Never Let Me Go - Mark Romanek (2011)


Cyril

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Syno:

Trois amis, élevés dans un pensionnat à l'écart du monde, vont découvrir qu'ils sont en réalité des clones dont l'existence a pour unique objectif le don de leurs organes...

 

Le nouveau film de Romanek adapté d'une nouvelle à succès de Kazuo Ishiguro (The Remains Of The Day) a pour lui un synopsis alléchant, une affiche plutôt belle et un trailer classieux.

 

kymQcM4ej3w

 

Et ça sort le 2 mars 2011 par chez nous.

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  • 3 months later...
C'est un remake indé de the island ?

 

Le pire c'est que c'est vraiment ça. Mais bon comme le roman et le film de Bay sont de la même année... Ceci dit, le côté SF et réflexion sur l'éthique du clonage ne sont clairement pas ce qui intéressent les auteurs. Non, c'est un film sur le sens de la vie, l'amour et la mort. En gros le message c'est "peu importe notre espérance de vie, ce sera toujours trop court pour en comprendre le sens". C'est intéressant, malheureusement ce thème n'arrive que dans les 10 dernières minutes et est exprimé largement en voix off. Donc le reste du temps, je dois avouer que je me suis assez fait chier. C'est ultra bavard, et malgré tout le talent devant et derrière la caméra, je n'ai juste pas été vraiment touché. Le bouquin doit certainement valoir plus le coup. C'est dommage pour Romanek dont on a envie de croire en ses qualités de cinéaste.

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Tiens c'est marrant Steve je suis aller le voir ce soir

Alors moi aussi j'ai trouvé ça un peu chiant par moment, mais rien que pour l'ambiance, la musique et les acteurs je dit

 

 

Et puis j'adore les plans sur une plage avec un ciel gris et du vent qui balaye le sable, si en plus y a une petite musique mélo je fond.

 

Bref c’était super bien, pas autant qu'un Gattaca mais vraiment émouvant.

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Bah grosse torgnole pour moi.

 

Un film vraiment déprimant, un constat générationnel assez violent (pas vraiment un film sur "le sens de la vie" pour ma part). En gros, le film dit que nous sommes une génération de gamins bien élevés, trop bien élevés, donc incapables de nous révolter, même si on nous propose de vivre dans un monde irrecevable.

J'y vois aussi une critique d'un monde matérialiste, d'une société dé-spiritualisée basée sur le reconduction ad vitam aeternam de la "vie", l'homme n'étant plus qu'un réservoir à organes, un robot à qui on change les pièces, bien que torturé par ses résidus de conscience hérité de son ancienne condition.

 

Le parallèle avec The Island n'est pas bon, car personne ne s'échappe dans le film de Romanek. Les personnages sont libres. Libres d'aller où ils veulent. Sauf qu'ils ne peuvent aller nulle part car il y a nulle part où aller. La liberté annihilée par son omniprésence. L'envie même d'agir en homme libre a disparue.

 

Never Let Me Go m'a fait froid dans le dos.

J'en frissonne encore.

Grand film.

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