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Le redoutable homme des neiges - Val Guest - 1957


DPG

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Bon, puisque Buralo l'a demandé gentiment, je me fends d'un petit thread sur le 1er Hammer que j'ai choppé chez Metro !

 

Bon ben ma foi c'est plutot sympa ! Ca faisait un moment que ce film me tentait en z1, sa sortie en z2 etait donc l'occasion de combler cette lacune.

 

Comme vous pouvez vous en douter, c pas du "Van Helsing" donc on va pas se taper des avalanches de Yetis en numerique qui defoncent tout. Ici, c'est du travail à l'ancienne, un bon vieux Hammer des familles, le Yeti n'apparait quasiment pas, tout se joue en hors champ, et on mise plus sur les relations entre les différents membres de l'expedition que sur les apparitions du monstre pour créer le suspense. Mais le film n'ennuie jamais car justement, ces relations humaines sont très bien traitées, le film brassant par là même de nombreux thèmes, sur l'evolution humaine, la curiosité et la betise des hommes qui les conduit souvent à leur perte.

 

Voilà, au final j'ai eu un film à peu près comme je l'esperais , ni plus ni moins, un bon petit film à l'ancienne, prenant de bout en bout, porté par de solides acteurs et une mise en scène efficace. Un bon moment.

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Très bon film, visuellement superbe, avec un très beau noir et blanc et une intégration réussie des scènes tournées en studio qui ne déparent pas par rapport aux extérieurs.

La chasse au yéti n'est qu'un prétexte, comme le dit Dépégé Val Guest s'intéresse plus aux relations entre les personnages, et en particulier à l'affrontement entre le scientifique Rollason (formidable Peter Cushing) et son "collègue" Friend. On pense forcément à King-Kong, le seul désir de Friend étant de ramener un yéti vivant à la civilisation histoire de l'exhiber pour l'argent, ce qui n'est pas pour plaire à Rollason qui lui ne pense qu'à faire avancer la science. Mais Val Guest ne délaisse pas le suspense et surtout réussit très bien à retranscrire le sentiment bizarre de claustrophobie qu'éprouvent les personnages, coincés dans leur tente pendant la tempête.

 

La surprise vient en fait du traitement des yétis. Guest délaisse le côté brute épaisse qu'on connaît et en fait des êtres supérieurs, quasi mystiques, aux pouvoirs paranormaux. D'ailleurs la seule apparition des créatures à la toute fin du film, et leur bref face-à-face avec Rollason, sont bizarrement très touchants.

 

Une surprise pour moi, un film qui va au-delà de son statut de série B par son traitement étrange et les questions qu'il pose.

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