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Le Congrès - Ari Folman - 2013


Jeremie

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Robin Wright connait une perte de vitesse dans sa carrière d'actrice, se trouvant avant tout concernée par l'éducation de ses deux enfants, dont un fils bientôt sourd-aveugle. Son agent l'a persuade alors d'être entièrement "scannée" pour devenir une image virtuelle qui ne l'a ferait plus revenir sur les plateaux de cinéma...

 

L'OVNI de Cannes, et l'ovni du mois du coup, par contre ça risque de diviser pas mal...

Ce qui est plus ou moins gênant ici c'est qu'on se retrouve face à deux films : le premier est un drame à la fois cruel (la carrière de Robin Wright en plein la gueule pour pas un rond) et beau (la scène sublime de motion capture où Keitel fait passer l'actrice par toutes les émotions est ), servie par une vision assez noire d'Hollywood et de la technologie malgré quelques facilités (Kodi Smit-McPhee joue encore un gamin autiste/fragile et Danny Huston a un rôle de connard).

 

Puis ensuite il y a le second film, toute la partie animation donc, se déroulant vingt ans plus tard : on se retrouve dans un film de SF assez psyché où Folman se prend clairement pour Satoshi Kon. Robin Wright se retrouve paumée dans un monde où les hommes se sont réfugiés dans des hallucinations plus vraies que nature, et ont préféré laisser la planète à ceux qui restent...

Le résultat tient mal la durée, c'est assez foutraque, inquiétant et bizarre, dans le bon comme dans le mauvais côté des choses, un peu à la manière des films de Ralph Baski. Mais il faut avouer que ça reste assez pénible Mais il n'est pas interdit de s'y retrouver happé : faut aimer quoi. C'est un peu le concept du film plus intéressant dans sa proposition que dans son exécution, trop confuse.

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  • 2 weeks later...

Le Congrès est un film pro-vi-den-tiel, un sublime courant d'air frais dans la production sclérosée actuelle, un appel à la libération de l'imagination d'une puissance visuelle sidérante et d'une profondeur philosophique vraiment démentielle !

 

Adaptation du "Congrès de futurologie" de Stanislas Lem, le film de Folman pourrait être écrit par William Gibson et Norman Spinrad (on pense beaucoup au "Temps du Rêve" au milieu du film) et adapté par Satoshi Kon (difficile de ne pas penser à Paprika, mais aussi à Avalon, sans pour autant que le film ait des airs de pot-pourri).

 

C'est la rencontre du meilleur de la SF et de l'animé. Un film qu'on a pas fini de voir et revoir pour en comprendre les interprétations. Je ne comprends pas qu'on en parle pas plus chez les cinéphiles, dans les cinéphiles, les médias. Incompréhension TOTALE !!

 

Allez voir Le Congrès, bordel, c'est clairement LE grand film à voir cette année.

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