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Some call it loving (James B. Harris - 1973)


Nice Panda

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Jennifer est endormie depuis huit ans et exhibée depuis de fêtes foraines en fêtes foraines. Pour un dollar, Robert, musicien de jazz, l'achète et l'éveille d'un baiser dans sa luxueuse demeure. Peu à peu, elle devient le centre d'un jeu pervers d'amour et de mort. Une version baroque de La Belle au bois dormant.

 

 

 

Ressortie cette semaine d'un film dont j'entendais causer depuis foooort longtemps : le second long-métrage de James B. Harris, ex-producteur de Kubrick passé à la réalisation dans les années 60 et dont la carrière pour le moins atypique l'aura vu un peu tout tenter, y compris la première adaptation de James Ellroy (Cop en 87).

 

Concernant ce titre-ci (plus connu sous le nom de Sleeping Beauty), unanimement considéré comme son meilleur, j'avoue que je suis resté perplexe - pour ne pas dire plus.

Il se traîne une réputation d'oeuvre-culte, mystérieuse, barrée et tout ce qu'on veut là où je n'ai vu que longueur, pose, mignardises, érotisme chichiteux et l'insupportable impression que Harris a volontairement rendu l'ensemble opaque juste pour se donner un genre (alors qu'il n'avait visiblement rien à dire - ou si peu).

 

Le plus drôle reste encore un casting hétéroclite où se bousculent Richard Pryor (dont on se demande ce qu'il fout ici), une Tisa Farrow toute mimi qui tournera ensuite dans L'exterminateur, Anthorpophagous ou L'enfer des zombies (!) et le héros amorphe Zalman King qui se convertira dans le soft paresseux avec, entre autres, L'orchidée sauvage et mille téléfilms qui ont fait les beaux soirs de M6.

Mystère des destins hollywoodiens...

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Marrant que tu fasses un topic car je l'ai vu aujourd'hui. Et je suis content de ne pas être le seul perplexe, parce que perso, j'ai eu l'impression d'avoir perdu 1h30 de ma vie...

C'est plutôt joli c'est vrai, et le décor principal est magnifique, sans compter le charme juvénile incroyable de Tisa Farrow (qu'elle perdra à peine quelques années plus tard chez Fulci) mais qu'est ce que c'est barbant. Le problème c'est que c'est sans doute trop opaque (les personnages ne savent pas où ils vont, et nous non plus...) pour vraiment fasciner, sans compter que le casting masculin est nul à chier (Richard Pryor est INSUPPORTABLE ). Très pénible pour ma part...

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