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Anvil ! (Sacha Gervisi - 2010)


Nice Panda

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En 1982, les membres du groupe Anvil sont considérés comme "les demi-dieux du heavy metal canadien". Leur groupe de heavy metal Anvil va influencer de nombreux groupes tels que Metallica, Slayer et Anthrax.

Mais le triomphe est éphémère. Plus de 25 ans après cet épisode, le chanteur Steve "Lips" Ludlow et le batteur Robb Reiner continuent de nourrir des espoirs de gloire et de fortune.

Entre la famille et les petits boulots, ils multiplient les concerts dans les bars, tentent une tournée en Europe, qui s'avère désastreuse, et enregistrent un treizième album sans le soutien d'une compagnie de disques.

 

 

 

Anvil ! est un doc suivant au quotidien la formation éponyme, supposée pionnière du heavy metal mais qui, contrairement à la plupart de ses contemporains (Metallica, Anthrax, Slayer) n’a jamais atteint le succès escompté.

Groupe dont les membres, près de trente ans après leur quart d’heure de gloire, continuent à enchaîner les boulots alimentaires et rêver à un triomphe qui s’échine à toujours leur échapper…

 

Le début (qui alterne extraits de concert et interventions de stars clamant leur amour du duo) apparaît comme tellement caricatural qu’on pense avoir à faire à une parodie.

Le nom du batteur (Robb Reiner), homonyme du réalisateur à qui l’on doit justement le film-culte du genre (Spinal Tap), n’incitant pas à croire à autre chose qu’une nouvelle supercherie.

 

Puis le tout se poursuit jusqu’à lentement en révéler le cœur.

Une authentique histoire d’amitié entre deux frères de galère pour qui leur art, même ignoré et méprisé, reste encore aujourd’hui le moteur d’une existence toute entière dévouée à la musique.

 

Radiographie intime et poignante qui touche au plus près de ce qui constitue la passion.

Evoquant, sans avoir l’air d’y toucher, la foi, le temps qui passe, les choix à effectuer et les sacrifices qui en découlent.

Qui révèle la formidable humanité de protagonistes pour qui on finit par prendre fait et cause le long d’un émouvant crescendo.

 

JE SUiS ANVIL !

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Bon, ben c'est trés trés bien, ca pourrait être u déprimant mais les deux potos sont tellement authentiques et ont l'air tellement heureux qu'on est au final bien content pour eux. N

Vraiment a voir pour tout ceux qui s’intéressent au Rock’n’roll même si comme le dit Gentil Panda, cela depasse largement ce cadre..

Le contraste entre ceux qui ont "réussi" et ces deux "forçats" me confirme que le rock, ca se joue dans un club qui sent la bière avec des potes et pas dans un stade de foot a 200€ la place avec des collègues musiciens, bordel.

 

Pour ceux qui sont pas convaincu, une carte bancaire logotée Sex Pistols est disponible en angleterre depuis peu

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Très fun, et même si le début fait caricatural, c'est ce que j'ai préféré, surtout les deux fans de la première heure qui nous offre un instant d'Anvil a cappella à se pisser dessus! Le reste est une histoire incroyablement touchante, un peu pathétique par moment (le concert en Transylvanie) mais qui donne une image de l'industrie musicale qui fait du bien à l'heure où plein de couillons pensent pouvoir remplir l'Olympia après un passage dans un télé-crochet à la con. Bizarrement, Anvil semble très clean niveau drogues et alcool... ce qui explique peut-être leur relatif anonymat?

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