Incroyable Mais Vrai - Quentin Dupieux (2022)

[Benj]

Citation

Alain et Marie forment un couple désireux d'enfin investir dans une maison. Lors de leur visite immobilière, l'agent finit par les conduire au sous-sol et les convainc d'emprunter un conduit. De là, leurs vies, à tous les deux, sont bouleversées.

 

Bon c'est du Dupieux, c'est à dire qu'on passe pas un mauvais moment mais à la fin on repart dans le même état qu'à l'arrivée. Quoique celui là possède une vraie fin et ne se termine pas trop à l'arrache.

Bon mention quand même à Benoit Magimel exceptionnel en ultra beauf.

[ParaNorman]

je sais plus pourquoi je regarde les dupieux parce que globalement je me fais de plus en plus chier à chaque fois, je trouve les films de plus en plus fainéants, et c'est un peu chelou comme tous les acteurs semblent continuer de faire ces films de bons coeurs alors qu'il se passe vraiment plus grand chose. a croire que c'est un concept pour lui de se dire "tiens combien je peux faire de film et jusqu'au je peux pousser le bouchon à ne rien raconter avant qu'on me vire ?". c'est de plus en plus des films de potes avec 1 ou 2 ou 3 idées qui ferai un bon court métrage.

[Commissaire Tanzi]

Exactement l'inverse pour moi. Je trouve que ses films s'éloignent de plus en plus de l'absurde un peu gratuit qui étaient au centre de films comme Realité, Wrong etc...depuis le Daim, je retrouve le Dupieux de Steak, celui qui s'amuse de la vanité humaine et je trouve le ton de ses films de plus en plus grave, voire même moral. je spoile un peu, mais le sujet de la vanité est traité plus durement dans Incroyable mais vrai, elle dévore littéralement les personnages de l'intérieur et seul Chabat fait montre de sagesse, tout en étant moqué par son traitement de type publicité pour Knacki Herta à la fin. Fumer fait tousser va même encore plus loin, malgré l'habillage parodique, on est dans un film qui parle d'une fin du monde inéluctable où le seul moyen d'en supporter l'idée est de se projeter dans son passé. Le personnage le plus dur de Tousser est d'ailleurs un enfant, qui raconte une histoire à la fois courte, violente et sans espoir. J'avais un peu décroché sur ses films après Steak, qui n'en finissaient plus de me décevoir, mais là je retrouve un cinéaste que j'ai vraiment envie de continuer à suivre.

Et en plus ça me fait rire (Magimel, j'en pouvais plus...)