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Chamanka - Andrzej Zulawski (1995)


Nicolas

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Michel, anthropologue, découvre le corps momifié d'un chaman vieux de deux mille ans dans les marais proches de Varsovie. Sa rencontre avec une de ses belles étudiantes polonaises lui fait perdre pied. Un mysticisme mortifère et hystérique s'emparre d'eux.

 

Zulawski retourne dans son pays et filme une ville totalement rongée, dévastée, pourrie par la mafia locale.

Son film suit la rencontre d'un anthropologue fasciné par le mystère qui entoure la mort d'un chamane et d'une jeune femme : (Iwona Petry, dirigé à la Zulaw : elle a disparue tout de suite après le tournage, apparemment chamboulée par l'expérience)

Vision apocalyptique absolue aux accents gore, le réalisateur retrouve ses grandes obsessions, les corps possédés, la vision d'une humanité au bord de l'implosion.

 

Les nombreuses scènes de sexualité du film questionnent, troublent, appellent le spectateur dans leur radicalité.

 

Le film est difficile d'accès, horripile et l'instant d'après scotche par sa fureur visuelle et sonore, Zulawski poussant sa logique ici très très loin : sa mise en scène est agressive, fièvreuse, électrique, possédée...

Une expérience radicale aux confins de la transe. Vertigineux!!

 

C'était ma seconde vision, et j'en suis une nouvelle ressorti lessivé.

A noter que le film fut un véritable blockbuster en Pologne!

 

Il passe actuellement sur Ciné Cinéma Auteur.

Le 04 Novembre à 02h40 ( VM )

Le 07 Novembre à 00h10 ( VM )

Le 10 Novembre à 22h30 ( VM )

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  • 2 years later...

Zulawski fait du Zulawski 70's en 90's. Pourquoi pas

Il ne se trahit pas, c'est vraiment excessif de bout en bout (Iwona vomit, Iwona baise, Iwona pisse, Iwona engloutit la bouffe du chat, Iwona fait un fist...bref, on aime ) mais pour ma part j'ai trouvé ça vraiment trop long. C'est mené à un train d'enfer certes, mais ça m'a semblé un peu étiré sur les bords.

Iwona Petry carbure vraiment au 10 000 volts, elle est inssuportable elle a un physique qui m'a semblé étrangement familier, un peu au carrefour de Dalle, Escourou et Jane March. Ah ben, ça fait beaucoup

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