Aller au contenu

La vie criminelle d'Archibald de la Cruz, Luis Bunuel, 1955


Guillaume Tell

Messages recommandés

 

Du tout simple et tout puissant. Des figures à fortes doses érotiques glissées au milieu du quotidien le plus policé, je n'apprends rien à personne, du Bunuel qui arrache tout.

Un DVD pas cher et me semble-t-il quasi indispensable, environ 10 euros. Deuxième film sur le même disque: EL, 1952

 

le texte tiré de film sans frontières

 

 

Archibald, alors qu'il était tout enfant, a vécu une bien étrange aventure : sa jeune et jolie gouvernante lui avait raconté que la boîte à musique offerte par sa mère avait le pouvoir extraordinaire de donner la mort à celui ou à celle dont on souhaitait se débarrasser. Par jeu, Archibald avait pensé très fort à la mort de la gouvernante et celle-ci s'était immédiatement effondrée, abattue par la balle perdue d'un révolutionnaire. Devenu adulte, Archibald retrouve, dans un magasin d'antiquités, la boîte à musique qui lui rappelle le délicieux cadavre de la jeune gouvernante, la robe remontée très haut sur de magnifiques jambes. Et c'est alors qu'Archibald conçoit l'étrange projet de tuer toutes celles qu'il aimera, grâce au pouvoir de la petite boîte magique. D'abord Patricia, une insupportable "cocotte" que son protecteur assassine juste avant Archibald. Puis Lavinia, qui pose pour des artistes, dont il ne réussira qu'à brûler le mannequin de cire qu'il avait fabriqué et revêtu des sous-vêtements de la bien-aimée. Ensuite, celle qu'il épouse, Carlotta, et qu'un soupirant malheureux tue à leur sortie de l'église alors qu'il avait prévu la même chose pour la nuit de noces. Excédé par ses échecs successifs, Archibald croit enfin parvenir à ses fins avec une religieuse, qui s'échappe, au dernier moment, pour tomber dans une cage d'ascenseur. Archibald jette alors dans une mare l'arme de ses crimes manqués et peut filer le parfait amour avec la jeune modèle.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...