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The Exchange - Clint Eastwood (2007)


Superwonderscope

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Une jeune femme (Angelina Jolie) voit son enfant de 5 ans enlevé en mars 1929. 5 mois après, la police de L.A le retrouve, mais elle se rend compte qu'il n'est pas son enfant. Elle va continuer son combat afin de retrouver son fils, jusqu'à se faire interner par un inspecteur (entre autres) peu enclin à reconnaitre son erreur.

 

Inspiré d'un fait réel, Clint Eastwood donne ainsi à son nouveau film une tonalité nostalgique emprunte d'enfonçage de portes ouvertes.

 

Son film, quoique magnifiquement photographié (le premier plan est d'un sépia quasi noir et blanc : c'est vraiment splendide), est un condensé de cinéma hollywoodien pépère, mélodramatique, avec film de procès à clé et démonstratif au possible. Sans parler qu'il a plagié la mélodie de "que reste-t-il de nos amours?" pour la musiquette au piano qui revient toutes les dix minutes.)

 

La caméra d'Eastwwod est encore plus lourde qu'à l'habitude. Un exemple parmi tant d'autres :

La scène où les policiers arrivent à la demeure d'un soi-disant tueur en série en plein désert : la caméra se visse sur une hache plantée dans un billot. elle suit le flic pénétrant dans la cuisine...gros plan sur un couteau. La caméra suit toujours le flic dans une autre pièce...gros plan sur une machette (et pas Trejo, hein). Ca va, on a compris qu'on est dans une baraque d'un tueur, pas la peine de toujours mettre les points sur les i.

 

Les flics étaient pourris mais la justice veille. Oui, bon ben d'accord. Le fait divers est tel quel. Quel besoin de repasser par une scène de procès aussi longue qu'inutile? Aucun besoin de champs/contre champs sur les arguments de la défense et de l'accusation... ce n'est pas le sujet du film. Le tueur en série est par contre juste ce qu'il faut d'ambiguité, c'est bien l'un des rares qui possède une écriture intéressante et une approche différente dans la construction de son persoannge. le reste des acteurs joue un role tracé d'avance et qui ne dévie pas d'un pouce.

 

Angelina Jolie joue plutôt sobrement, c'est une bonne nouvelle. Elle parvient même à être émouvante lors de la scène où on lui annonce que son enfant est retrouvé. Le reste du temps, c'est beaucoup de larmes. des torrents. Et l'inévitable scène de passage dans l'hopital psychiatrique avec pétage de plombs à la clé. Rien que très attendu, de très conformiste et de vision très habituelle d'un cinéma qui respecte des codes ancestraux de narration et de manipulation des sentiments. Aucune distance sur le sujet, juste une illustration pépère (joliment faite, j'y tiens) mais sans enjeu véritable. Nul doute que c'est la route aux Oscars qui vient de s'ouvrir.

 

Probablement que les aficionados acquis à la cause d'Eastwood seront aux anges. monde vieillissant, nostalgie, blablablabla . Ce n'est pas le cinéma qui me fait convient, beaucoup trop lisse, trop évident et finalement très confortablement installé dans ses stéréotypes. Un film somme toute mineur et surfait, pendant lequel on s'ennuie poliment par moments.

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La scène où les policiers arrivent à la demeure d'un soi-disant tueur en série en plein désert : la caméra se visse sur une hache plantée dans un billot. elle suit le flic pénétrant dans la cuisine...gros plan sur un couteau. La caméra suit toujours le flic dans une autre pièce...gros plan sur une machette (et pas Trejo, hein). Ca va, on a compris qu'on est dans une baraque d'un tueur, pas la peine de toujours mettre les points sur les i.

Les flics étaient pourris mais la justice veille. Elle parvient même à être émouvante lors de la scène où on lui annonce que son enfant est retrouvé.

Et l'inévitable scène de passage dans l'hopital psychiatrique avec pétage de plombs à la clé.

 

on sait bien que tu n'aimes pas le ciné de papy Eastwood mais quand tu même tu devrais préciser par charité: SPOILERS!!!

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