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Nicolas

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Messages posté(e)s par Nicolas

  1. C'est le principe de la dilatation Leonienne et tout le dispositif autour de cela qui a dû te rebuter... j'adhère au rythme ici, à ce parti pris stylistique maîtrisé de bout en bout. Quand on voit Tarantino se ramasser sur le même mode avec son dernier western, chiant et con pour le coup, on a envie de revenir aux sources.

    Je ne m'en lasse pas de ce film. Chaque nouvelle vision, j'y retrouve les sensations primaires ressenties lors de la première fois.

  2. C'est un film court, contemplatif sans s'étirer qui s'ouvre sur aquarium de Camille St Saens et des tableaux de la vie paysanne, ce qui est une belle entrée en matière. Le film est un drame, simple à l'émotion en retenue.

    Si on apprécie Malick (c'est mon cas), c'est un incunable.

  3. La chronique du film dans le dictionnaire cinéma de Jean Tulard est à mourir de rire. Tulard casse tous les films de genre sauf sliver et basic instinct qu il considère comme des films "mythologiques" où Sharon stone représente la "déesse de la beauté "

     

    Ouiiiiiiii, c'est trop ça. On s'amusait à les lire avec un copain à la BU du temps de la fac. Grosses crises de rire! Le vieux est le spécialiste de Napoléon et Sharon Stone

     

    Sinon SLIVER, j'aime beaucoup, un émoi certain en salle à l'époque. Massive Attack, le levage de poutre, les fesses de Baldwin, Enigma, le délire voyeur poussé à l'extrême. Un hit 90 incontournable.

  4. Revu hier soir avec toujours beaucoup de plaisir.

    La séquence kitschissime sur le standard de Roberta Flack "First time I ever saw your face", qui culmine dans ce plan de Clint et Donna Mills s'enlaçant dans un lagon aux cotés d'une cascade d'eau me transporte.

    Et toujours cette montée sourde et progressive de la folie, aux rythme des nuits jazzy, je trouve ça effrayant...

    L'image du blu-ray est superbe! En revanche, il vaut mieux garder le DVD parce les excellents bonus ont disparus

  5. Me souviens qu'en salle, c'est la dernière fois que j'ai vu débarquer un bataillon de bidasses en perm' chauds comme la braise, visiblement affolé par des promesses de spectacle touche zizi-pipi-bougies. Une ambiance survoltée de franche complicité masculine.

    Bonjour la douche froide, le film étant aussi excitant qu'une branlette contre du crépi..

    Sinon F., j'ai jamais laissé entendre que c'était bon... pire sex thriller je te laisse seul juge car au pays des "Nevers talk to strangers", " traces de sang" (Lorraine Bracco ) et autres "color of night", y a débat.

    Celui ci a pour moi, des dialogues et une prestation de Madonna pour le moins perturbants, avec de savoureux relans d'accident industriel.

     

    WJfPgjR_czA

  6. Mais tu en parle très bien. Le côté encombrant, j'adore, ces jaquettes rutilantes, le bruit du mécanisme, et je dirai même l'odeur... puis les vidéo clubs c'était des sanctuaires. J'allais religieusement dans ces endroits la. J'ai pas ça quand je me connecte à netflix

    C'est évident qu'à l'heure de la vod, de la froideur de l'instantané, du tout accessible et du pratique... on n'est plus dans ce genre de rituels, attention je dis pas que c'était mieux avant... s'agit juste de reconnaitre que ça avait son charme.

    Et le fait d'enclencher une VHS pour découvrir un film aujourd'hui, y a quelque chose de l'ordre de la Madeleine de Proust, voili voilou

  7. Oui, j'ai entendu ça sur le piffcast posté par et avec Cyril, c'est un peu pour ça que je l'ai regardé en fait. Bon la magie na pas eu lieu avec "bone tomahawk" par contre.

    Mais cet homme a des goûts assez sûrs, tout de même... et toi, DPG, tes 3 derniers chocs?

  8.  

    Dans une île de Normandie, des accidents graves surviennent en lien avec un enfant.

     

    Revu avec beaucoup de plaisir cette petite réussite hexagonale du genre, tournée à Barfleur (comme "la revanche des mortes-vivantes" ).

    Leroi parvient à tisser une atmosphère solide et inquiétante à souhait, entretient son intrigue avec un sens du rythme très plaisant, tel un petit maitre du suspense. Le film est à ce titre émaillé de scènes choc plutôt inspirées et sadiques, aux accents gore surprenants... et surtout, le film marque des points là ou beaucoup d'autres essais du genre se vautrent, c'est qu'il fait même franchement peur à l'occasion. La scène de nuit dans la supérette délivre son p'tit frisson dans le dos à l'occasion d'un plan glaçant de terreur pure.

    Bravo la France!

     

    Un petit sujet dans le 20h d'antenne 2 de l'époque:

    AiDm6GTuQvs

  9. C'est étrange cette image d'illustration sur le premier post.

    J'ai revu le film (en copie argentique s'il vous plait), et rien de tout ça même s'il y a des moments d'égarement il est vrai.

    En tous cas, confirmation que le DVD néo est méchamment et drolatiquement cut. WHY?

    Aparté, au delà d'être un fier représentant de l'everest du Z franchouille et surtout du X, Reinhard est vraiment un chic type, très drôle! (Mais qui sait pas vraiment pourquoi son film est sorti cut en dvdfr)

  10. Pas vraiment convaincu non plus par ce western horrifique au rythme si lancinant et à la banalité de l'intrigue plombante. Les effusions gore sortent quelque peu de la torpeur. On se croirait chez Deodato dans ces moment la, bien craspec et choc... j'aime bien l'idée que ça casse le côté très classique du film, mais c'est beaucoup trop ennuyeux pour pas grand chose.

    Après c'est bien fait, bien interprété c'est évident, le mélange des codes est louable, mais pour moi ça le fait pas du tout au final.Un enthousiasme bizarre entoure ce film, mélange de soupline et de TNT.

  11. Totalement ébloui par ce film. Je suis un peu passé à coté d'Old boy, un peu hermétique à la hype de sa sortie, ça m'a donné envie de lui redonner une chance.

    Pour celui-ci, c'est juste sublime de bout en bout. Chaque cadrage, chaque plan sur les visages, tout est magnifié à l'extrême et cette sophistication trouve un beau point d'ancrage dans un récit en 3 parties scotchant, émouvant, cruel et même parfois drôle. Grand film!

  12. ames-perdues.jpg

     

    Le jeune Tino arrive à Venise où il va vivre avec son oncle (Vittorio Gassman) et sa tante (Catherine Deneuve), qui habitent dans un vieux palais splendide autrefois mais délabré aujourd'hui. Sa tante, peu sûre d'elle, l'accueille chaleureusement ; son oncle semble autoritaire et distant. Tino va à une école de dessin où il fait la rencontre de Lucia. La nuit, Tino entend d'étranges bruits de pas qui semblent venir des combles de la maison, puis une mélodie jouée sur un piano. Curieux de savoir ce qui se passe dans cette maison mystérieuse, il découvre peu à peu un passé qui ne cesse de hanter ceux qui y vivent.

     

    Sur les conseils de Pascal Laugier, je me suis rué sur ce Risi que je ne connaissais pas du tout, sorti chez M6 video.

    Et c'est effectivement un Risi très particulier à l'atmosphère gothique et putride, entre Argento et Roegg, très mais alors très loin des films avec Laura Antonelli.. Risi s'avère très opérant pour ce qui est de plaquer son mystère... on s'identifie au point de vue du personnage de Danilo Mattei sans grand mal...on a le plaisir de retrouver Anicee Alvina, et le talent visuel de Tonino Delli Colli. Jolie composition melancolico-noire de Francis Lai. On se laisse porter par ce mystère au parfum de souffre qui débouche, Italie oblige, sur un final des plus tordus et malaisants. Inutile de souligner les interprétations impériales de Gassman et Deneuve, dans des rôles au delà du borderline.

    Une belle decouverte!

  13. La durée écrasante de pas mal de films fait souvent office de cache misère, en donnant une impression de certaine dimension, grand cinema, à des sujets qui ne le méritent pas.

    J'aimais l'époque ou les films de 3h étaient synonyme d'exception...

    Je ne dis pas ça pour ce film, que je n'ai pas vu en l'occurrence (je trouve le titre horrible en passant), dans mon souvenir "la vie d'Adèle" durait aussi 3h, et c'était fluide faut reconnaitre...

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